Le capitaine Yeo Sylvie écope de 12 mois d’emprisonnement ferme et de 5 millions F CFA d’amende Yéo Fatou Sylvie, qui se faisait passer pour un capitaine de Police à Agboville et qui en profite pour escroquer plusieurs personnes, passera 5 années derrière les barriaux, pour se rafraîchir les idées. Ainsi en a décidé le tribunal correctionnel de la ville, au terme de l’audience qui s’est déroulée le jeudi 11 octobre 2018.
En plus de cela, elle devra payer une amende de 5 millions F CFA. Elle a été reconnue coupable d’usurpation de titre et d’escroquerie. « Yéo Fatou Sylvie est jugée coupable, dans le fond des faits qui lui sont reprochés. Elle est condamnée à 12 mois d’emprisonnement ferme et 5 000 000 F d’amende à payer », a déclaré la juge en charge de l’affaire, dans son verdict final.
Le procureur d’Agboville avait requis le même nombre d’année, mais pour l’amende, il avait demandé 3 millions F CFA . Pendant l’audience, la mise en cause a reconnu les faits d’usurpation de titre d’officier de la Police nationale.
Puisqu’elle a reconnu s’être vêtue de sa tenue de police et avoir été en contact avec plusieurs personnes à qui elle a promis de l’aide dans le cadre de concours administratifs.
Des personnes avec qui elle reconnait avoir pris plusieurs millions de F CFA afin de les aider à entrer , soit à l’Ecole normale supérieur (Ens) certains ou, pour d’autres, à l’Ecole nationale d’administration (Ena).
Dans son explication, Yéo Sylvie a laissé entendre que c’est un dénommé Ehui qui l’aurait aidée à avoir les accessoires des forces de Police, ainsi que la carte professionnelle. Un homme qui lui aurait fait croire qu’il travaille à la Présidence de la République. « Ce monsieur Ehui m’a dit qu’il travaille à la Présidence.
Et c’est à Treichville que nous avions fait connaissance, pendant que je faisais mon commerce d’habits et de chaussures, entre Lomé et Abidjan. Je lui ai remis 2,5 millions F CFA pour devenir Commissaire ou capitaine de Police.
Il m’a dit que ces postes ne seraient attribués et que je devais faire la formation à la Direction de surveillance du territoire (Dst) d’Azaguié, puisque celle d’Abidjan est en rénovation.
Il m’a donc remis un papier qui prouve que je suis à la Dst à Azaguié. Il m’a donné un numéro matricule et une carte professionnelle. Je portais ma tenue lorsque j’allais à l’école de mon enfant.
Le Préfet me connaissait comme Capitaine de Police. Le Commissaire de Police d’alors me connaissait aussi comme Capitaine », a-t-elle avoué, en substance, sous les questions du juge.
Pour ce qui est des accusations d’escroquerie, deux des 12 personnes déclarées comme ses victimes ont témoigné à la barre. Mais, Yéo Fatou Sylvie a confié au juge qu’elle ne se reconnait que dans 6 cas. «Je reconnais 6 personnes.
Parmi elles, Damoua Théophile et sa sœur m’ont remis 2,5 millions F CFA. Damoua m’a demandé de le faire à l’Ens et sa sœur au trésor. J’ai des amis dans les ministères », a-t-elle fait savoir.
« C’est mon voisin du quartier qui m’a appris que son fils est entré à l’INJS. Je suis allé le féliciter et c’est ainsi qu’il m’a présenté à Yéo Fatou. Je lui ai soumis d’intégrer ma fille et mon neveu à l’INJS, c’était en 2017, elle m’a demandé de lui payer 2 millions F CFA ce qui a été fait.
Au résultat ce fût un fiasco pour ma fille et mon neveu», avait confié au passage, une des victimes qui avait été appelée à la barre.
Consty à Agboville
En plus de cela, elle devra payer une amende de 5 millions F CFA. Elle a été reconnue coupable d’usurpation de titre et d’escroquerie. « Yéo Fatou Sylvie est jugée coupable, dans le fond des faits qui lui sont reprochés. Elle est condamnée à 12 mois d’emprisonnement ferme et 5 000 000 F d’amende à payer », a déclaré la juge en charge de l’affaire, dans son verdict final.
Le procureur d’Agboville avait requis le même nombre d’année, mais pour l’amende, il avait demandé 3 millions F CFA . Pendant l’audience, la mise en cause a reconnu les faits d’usurpation de titre d’officier de la Police nationale.
Puisqu’elle a reconnu s’être vêtue de sa tenue de police et avoir été en contact avec plusieurs personnes à qui elle a promis de l’aide dans le cadre de concours administratifs.
Des personnes avec qui elle reconnait avoir pris plusieurs millions de F CFA afin de les aider à entrer , soit à l’Ecole normale supérieur (Ens) certains ou, pour d’autres, à l’Ecole nationale d’administration (Ena).
Dans son explication, Yéo Sylvie a laissé entendre que c’est un dénommé Ehui qui l’aurait aidée à avoir les accessoires des forces de Police, ainsi que la carte professionnelle. Un homme qui lui aurait fait croire qu’il travaille à la Présidence de la République. « Ce monsieur Ehui m’a dit qu’il travaille à la Présidence.
Et c’est à Treichville que nous avions fait connaissance, pendant que je faisais mon commerce d’habits et de chaussures, entre Lomé et Abidjan. Je lui ai remis 2,5 millions F CFA pour devenir Commissaire ou capitaine de Police.
Il m’a dit que ces postes ne seraient attribués et que je devais faire la formation à la Direction de surveillance du territoire (Dst) d’Azaguié, puisque celle d’Abidjan est en rénovation.
Il m’a donc remis un papier qui prouve que je suis à la Dst à Azaguié. Il m’a donné un numéro matricule et une carte professionnelle. Je portais ma tenue lorsque j’allais à l’école de mon enfant.
Le Préfet me connaissait comme Capitaine de Police. Le Commissaire de Police d’alors me connaissait aussi comme Capitaine », a-t-elle avoué, en substance, sous les questions du juge.
Pour ce qui est des accusations d’escroquerie, deux des 12 personnes déclarées comme ses victimes ont témoigné à la barre. Mais, Yéo Fatou Sylvie a confié au juge qu’elle ne se reconnait que dans 6 cas. «Je reconnais 6 personnes.
Parmi elles, Damoua Théophile et sa sœur m’ont remis 2,5 millions F CFA. Damoua m’a demandé de le faire à l’Ens et sa sœur au trésor. J’ai des amis dans les ministères », a-t-elle fait savoir.
« C’est mon voisin du quartier qui m’a appris que son fils est entré à l’INJS. Je suis allé le féliciter et c’est ainsi qu’il m’a présenté à Yéo Fatou. Je lui ai soumis d’intégrer ma fille et mon neveu à l’INJS, c’était en 2017, elle m’a demandé de lui payer 2 millions F CFA ce qui a été fait.
Au résultat ce fût un fiasco pour ma fille et mon neveu», avait confié au passage, une des victimes qui avait été appelée à la barre.
Consty à Agboville