Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), a décidé lundi de la tenue d’une convention d’investiture en 2019 pour désigner le candidat du parti à la présidentielle de 2020, lors du 6e Congrès extraordinaire de la formation à Daoukro (Centre-est).
Les congressistes ont entériné « la convocation dès 2019 d’une convocation de désignation et d’investiture du candidat du Pdci, militant actif et discipliné » pour l’élection présidentielle de 2020, engageant le parti dans ces joutes électorales.
M. Bédié a demandé, au début des assises, l’examen de « l’opportunité de l’organisation et de la tenue de la convention du Pdci au cours de l’année 2019 pour désigner le candidat à l’élection présidentielle de 2020 » et « adopter le programme décennal de gouvernement ».
Pour la conquête du pouvoir en 2020, mandat a été donné à M. Bédié par son parti pour engager des négociations en vue de « la mise en place d’une plateforme de collaboration du Pdci avec les forces vives de la nation et les partis politiques qui partagent sa vision ».
Au cours de ces assises, une dizaine de partis et mouvements politiques se sont dits disposés, dans une déclaration commune, à un rassemblement dans une « alliance » avec l’ex-parti unique afin de « faire échec à toute tentative du régime » actuel qui veut se « maintenir au pouvoir ».
« Il y a longtemps que nous attendions ce temps » en vue d’une « nouvelle alliance » avec le Pdci « au nom de la paix », a dit Affi Nguessan, le chef du Front populaire ivoirien (Fpi, opposition), parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Anaky Kobenan, fondateur du Mouvement des forces d’avenir (MFA), un parti divisé, s’est insurgé contre toute tentative de liquidation du Pdci, soutenant que l’ex-parti unique « n’a aucune inquiétude à avoir ». En outre, en dépit de la dissidence qui traverse le parti, « le temps n’est pas à l’exclusion ».
Pour sa part, Bamba Mory Féré, président de Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire, a déclaré être avec le Pdci « jusqu'à la victoire finale ». Il a en outre fait savoir que Francis Wodié, fondateur du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), également divisé, assure de son « indéfectible soutien » au Pdci.
Quant à Daniel Ahizi Aka (PIT), il a indiqué que sa formation politique « répond positivement à l’appel à la mobilisation et au rassemblement lancé par Henri Konan Bédié », une plateforme « nécessaire pour la défense de la démocratie, de la paix et de la souveraineté du pays ».
Était également présent à ce congrès Affoussiata Bamba-Lamine (Affoussy), ancienne ministre ivoirienne de la Communication sous le président Alassane Ouattara. Elle représentait le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, à qui M. Bédié a transmis ses « salutations filiales ».
Certains cadres et militants du Pdci sont favorables à la dissolution de l’ex-parti unique en vue de sa fusion au Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir, tandis que d’autres refusent la « liquidation » de la formation.
Dans ce contexte, le thème retenu pour ce 6e Congrès extraordinaire a porté sur la stabilité et la clarification en vue d’une marche harmonieuse vers 2020.
AP/ls/APA
Les congressistes ont entériné « la convocation dès 2019 d’une convocation de désignation et d’investiture du candidat du Pdci, militant actif et discipliné » pour l’élection présidentielle de 2020, engageant le parti dans ces joutes électorales.
M. Bédié a demandé, au début des assises, l’examen de « l’opportunité de l’organisation et de la tenue de la convention du Pdci au cours de l’année 2019 pour désigner le candidat à l’élection présidentielle de 2020 » et « adopter le programme décennal de gouvernement ».
Pour la conquête du pouvoir en 2020, mandat a été donné à M. Bédié par son parti pour engager des négociations en vue de « la mise en place d’une plateforme de collaboration du Pdci avec les forces vives de la nation et les partis politiques qui partagent sa vision ».
Au cours de ces assises, une dizaine de partis et mouvements politiques se sont dits disposés, dans une déclaration commune, à un rassemblement dans une « alliance » avec l’ex-parti unique afin de « faire échec à toute tentative du régime » actuel qui veut se « maintenir au pouvoir ».
« Il y a longtemps que nous attendions ce temps » en vue d’une « nouvelle alliance » avec le Pdci « au nom de la paix », a dit Affi Nguessan, le chef du Front populaire ivoirien (Fpi, opposition), parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Anaky Kobenan, fondateur du Mouvement des forces d’avenir (MFA), un parti divisé, s’est insurgé contre toute tentative de liquidation du Pdci, soutenant que l’ex-parti unique « n’a aucune inquiétude à avoir ». En outre, en dépit de la dissidence qui traverse le parti, « le temps n’est pas à l’exclusion ».
Pour sa part, Bamba Mory Féré, président de Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire, a déclaré être avec le Pdci « jusqu'à la victoire finale ». Il a en outre fait savoir que Francis Wodié, fondateur du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), également divisé, assure de son « indéfectible soutien » au Pdci.
Quant à Daniel Ahizi Aka (PIT), il a indiqué que sa formation politique « répond positivement à l’appel à la mobilisation et au rassemblement lancé par Henri Konan Bédié », une plateforme « nécessaire pour la défense de la démocratie, de la paix et de la souveraineté du pays ».
Était également présent à ce congrès Affoussiata Bamba-Lamine (Affoussy), ancienne ministre ivoirienne de la Communication sous le président Alassane Ouattara. Elle représentait le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, à qui M. Bédié a transmis ses « salutations filiales ».
Certains cadres et militants du Pdci sont favorables à la dissolution de l’ex-parti unique en vue de sa fusion au Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir, tandis que d’autres refusent la « liquidation » de la formation.
Dans ce contexte, le thème retenu pour ce 6e Congrès extraordinaire a porté sur la stabilité et la clarification en vue d’une marche harmonieuse vers 2020.
AP/ls/APA