La rwandaise Louise Mushikiwabo est la nouvelle secrétaire générale de la francophonie. Elle a ‘’chassé’’ Michael Jean la canadienne. Mais la Rwandaise élue par la France, et l’ensemble des États de l’union africaine, est un ‘’joker’’ dangereux dans les relations diplomatiques entre la France et le Rwanda . Pour sa feuille de route, Louise Mushikiwabo parle de partage des valeurs humanistes et de donner une nouvelle impulsion au respect de la diversité. La France, elle, n’a pas changé sa position, et sa façon de s’asseoir dans toutes les organisations internationales où se trouve l’Afrique. Les frais de cette attitude, la passion. Confirmée déjà pour Emmanuel Macron le Président français qui, sans attendre s’efforce de dicter aux autres pays membres de la francophonie la forme structurelle politique de la francophonie. C’est un énorme déficit de l’histoire de la francophonie, dont la France n’était pas à la base de la création au Niger. À chaque sommet de la francophonie, la France effraie les experts, méprise les grands caciques incontournables de l’organisation :Hamani Diori du Niger, Habib Bourguiba de la Tunisie, Sedar Senghor du Sénégal. Quelle super production. A.C.C.T ou Agence de coopération culturelle technique. C’est l’image qui avait envahi l’espace des pays qui ont eu en partage la langue française, aujourd’hui ‘’assassinée’’ par la francophonie restaurant plus tard la France comme membre. Louise Mushikiwabo peut-elle donner la réplique à cette fausse image qu’on donne à l’union francophone créee en Afrique ? Elle n’a pas les atouts pour interroger la France. La désignation de la Rwandaise à la tête de la francophonie lui octroie simplement que la portion diplomatique entre Kigali et Paris. À nos yeux, la secrétaire rwandaise de la francophonie est l’otage de Paris et de Kigali pour le nettoyage des incompréhensions entre la France et le Rwanda depuis 1944. L’histoire retiendra que, l’image de Louise Mushikiwabo a envahi l’espace francophone pour rien. Comme tous les sommets de la francophonie le dossier de la culture est le champ le plus clos. Ce sentiment est traditionnellement converti en politique, dont l’impact pèse sur tous les pays membres de la francophonie. Mais, les pessimistes africains pensent encore que la francophonie redeviendra comme une ‘’union’’ de culture, une stratégie inspirée par les africains. Si le nom de Louise Mushikiwabo est celui qui a été choisi par Emmanuel Macron en Arménie pour diriger la francophonie, elle partira comme Michael Jean choisie par François Hollande au Sénégal.
Ben Ismaël
Ben Ismaël