« Le volume moyen des transactions financières journalières par mobile money est de 17,702 milliards en 2017 »
En marge des Assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale qui viennent de s’achever à Bali en Indonésie, le Ministre de l’Economie et des Finances M. Adama KONE a été invité, avec ses homologues de la Guinée Bissau et du Kenya, à participer à une conférence de presse sur le thème : « la digitalisation pour renforcer la mobilisation des ressources internes et l’accès aux financements en Afrique ». Cette conférence qui est en fait une initiative du Bureau de l’Administrateur du Groupe Afrique II s’est avéré une excellente opportunités pour le ministre ivoirien des Finances qui en a profité pour faire le point des avancées et partager l’expérience de la Cote d’ivoire en matière d’utilisation des technologies numériques pour l’amélioration de la mobilisation des ressources intérieures pour une meilleure soutenabilité de ses performances de croissance économiques.
Dans son propos liminaire, le ministre Adama KONE a d’abord noté que depuis une décennie, l’Afrique fait partie des régions du monde qui enregistre les plus forts taux de croissance économique, mais pour que cette croissance soit durable et inclusive, comme le souhaitent la plupart des Etats du continent, il faut passer à la transformation structurelle de l’économie c’est –à-dire à l’industrialisation. En outre, suggère le ministre ivoirien des Finances, il s’impose d’intégrer le vaste secteur informel au système formel et améliorer les capacités des administrations fiscales, sans perdre de vue la lutte contre les flux financiers illicites.
Se penchant sur le cas ivoirien en matière d’utilisation des technologies numériques, le ministre Adama Koné a révélé que le développement de la finance digitale, essentiellement porté par le mobile money, connait un essor considérable en Côte d’Ivoire depuis 2012. « Le mobile money est notamment recouru pour effectuer des transactions telles que le paiement de factures, de la scolarité, de certains impôts, d’actes administratifs en ligne mais aussi pour l’épargne, la micro finance et les inscriptions aux concours et examens » s’est-il réjoui avant de donner quelques indications plus précises. « A fin 2017, la Cote d’ivoire compte environ 10 millions d’abonnés détenteurs de comptes de mobile money selon l’ARTCI (……) Le volume de transactions financières journalières à travers le mobile money est de 17,702 milliards de FCFA en 2017 contre 12,519 milliards de FCFA en 2016 (….) Le mobile banking permet de porter de 21% à53% , le niveau d’inclusion financière de la population ivoirienne en général et de 43% à 75% le niveau d’inclusion financière de la population active » selon le ministre Adama KONE. Dans la foulée, il a rappelé, à travers quelques exemples , comment progressivement l’usage du numérique gagne du terrain dans les habitudes des ivoiriens. Le payement des frais de scolarité, la digitalisation du processus de déclaration et des payement des impôts et taxes en ligne (e-impots) depuis 2017.
Il en va de même depuis aout 2017 du module e-paiement via le Guichet unique Commerce extérieur(GUCE) qui permet de faire les déclarations en douane et des paiements en ligne. En perspective, le déploiement d’une application VISA pour plus d’un million de producteurs de cacao, de café et de noix de cajou, le paiement mobile pour environ 35 000 véhicules de transport en commun, ou encore le paiement des bourses d’étudiants et des aides et soutiens aux personnes agées par des solutions prépayées.
Cependant, la révolution digitale n’étant pas sans risque, en ce qui concerne la sécurisation des transactions financières, la Côte d‘ivoire a pris des dispositions adéquates pour lutter efficacement contre la cybercriminalité.
En somme c’est la vision d’un gouvernement résolument engagé, sous la houlette du président de la République, dans la voie de la modernisation de son administration à travers le développement, l’appropriation et la vulgarisation des moyens numérique de paiement que le ministre de l’Economie et des finances a expliqué et essayé de partager à un public d’experts qui s’est montré très attentif à cette présentation et curieux dans la phase des questions-réponses.
En marge des Assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale qui viennent de s’achever à Bali en Indonésie, le Ministre de l’Economie et des Finances M. Adama KONE a été invité, avec ses homologues de la Guinée Bissau et du Kenya, à participer à une conférence de presse sur le thème : « la digitalisation pour renforcer la mobilisation des ressources internes et l’accès aux financements en Afrique ». Cette conférence qui est en fait une initiative du Bureau de l’Administrateur du Groupe Afrique II s’est avéré une excellente opportunités pour le ministre ivoirien des Finances qui en a profité pour faire le point des avancées et partager l’expérience de la Cote d’ivoire en matière d’utilisation des technologies numériques pour l’amélioration de la mobilisation des ressources intérieures pour une meilleure soutenabilité de ses performances de croissance économiques.
Dans son propos liminaire, le ministre Adama KONE a d’abord noté que depuis une décennie, l’Afrique fait partie des régions du monde qui enregistre les plus forts taux de croissance économique, mais pour que cette croissance soit durable et inclusive, comme le souhaitent la plupart des Etats du continent, il faut passer à la transformation structurelle de l’économie c’est –à-dire à l’industrialisation. En outre, suggère le ministre ivoirien des Finances, il s’impose d’intégrer le vaste secteur informel au système formel et améliorer les capacités des administrations fiscales, sans perdre de vue la lutte contre les flux financiers illicites.
Se penchant sur le cas ivoirien en matière d’utilisation des technologies numériques, le ministre Adama Koné a révélé que le développement de la finance digitale, essentiellement porté par le mobile money, connait un essor considérable en Côte d’Ivoire depuis 2012. « Le mobile money est notamment recouru pour effectuer des transactions telles que le paiement de factures, de la scolarité, de certains impôts, d’actes administratifs en ligne mais aussi pour l’épargne, la micro finance et les inscriptions aux concours et examens » s’est-il réjoui avant de donner quelques indications plus précises. « A fin 2017, la Cote d’ivoire compte environ 10 millions d’abonnés détenteurs de comptes de mobile money selon l’ARTCI (……) Le volume de transactions financières journalières à travers le mobile money est de 17,702 milliards de FCFA en 2017 contre 12,519 milliards de FCFA en 2016 (….) Le mobile banking permet de porter de 21% à53% , le niveau d’inclusion financière de la population ivoirienne en général et de 43% à 75% le niveau d’inclusion financière de la population active » selon le ministre Adama KONE. Dans la foulée, il a rappelé, à travers quelques exemples , comment progressivement l’usage du numérique gagne du terrain dans les habitudes des ivoiriens. Le payement des frais de scolarité, la digitalisation du processus de déclaration et des payement des impôts et taxes en ligne (e-impots) depuis 2017.
Il en va de même depuis aout 2017 du module e-paiement via le Guichet unique Commerce extérieur(GUCE) qui permet de faire les déclarations en douane et des paiements en ligne. En perspective, le déploiement d’une application VISA pour plus d’un million de producteurs de cacao, de café et de noix de cajou, le paiement mobile pour environ 35 000 véhicules de transport en commun, ou encore le paiement des bourses d’étudiants et des aides et soutiens aux personnes agées par des solutions prépayées.
Cependant, la révolution digitale n’étant pas sans risque, en ce qui concerne la sécurisation des transactions financières, la Côte d‘ivoire a pris des dispositions adéquates pour lutter efficacement contre la cybercriminalité.
En somme c’est la vision d’un gouvernement résolument engagé, sous la houlette du président de la République, dans la voie de la modernisation de son administration à travers le développement, l’appropriation et la vulgarisation des moyens numérique de paiement que le ministre de l’Economie et des finances a expliqué et essayé de partager à un public d’experts qui s’est montré très attentif à cette présentation et curieux dans la phase des questions-réponses.