Leah Muriel Guigui (Initiatrice du projet)
"Les journalistes doivent contribuer à la sensibilisation"
Les 19 et 20 octobre 2018 aura lieu à Grand-Bassam en Côte d'Ivoire, la 2e édition des Journées de Mobilisation des Médias contre le Cancer du Sein (JMMC). En prélude à l'événement, Leah Muriel GUIGUI, initiatrice du projet et Commissaire général, présente les grandes articulations de l'événement. Médias contre le cancer du sein est une organisation réunissant des hommes et des femmes des médias nationaux et internationaux (journalistes, blogueurs, youtubeurs etc.), ayant pour vocation d’aborder des sujets d’intérêt public (…santé, culture, éducation, politique)
Diasporas-News : Pourquoi une journée de mobilisation des médias contre le cancer du sein?
Leah Muriel Guigui : Les médias sont pratiquement inséparables à la vie quotidienne de la population, tous les jours nous les côtoyons. Au-delà du divertissement, ils ont un rôle informatif et éducatif, nous avons donc réalisé qu’il était important d’engager les journalistes et les médias comme acteurs de changement dans la sensibilisation des populations.
D-N : Quel contenu pour la 2 ème édition ?
L.M.G : Cette 2 ème édition placée sous le parrainage de SEM Daniel Kablan Duncan, Vice- président de la République de Côte d’Ivoire, en présence du Ministre de la santé et de l’hygiène Publique, du Ministre de la Communication et des Médias, du Ministre des Sports, se tiendra sur 2 jours. Le 19 octobre nous aurons la cérémonie inaugurale des JMMC, des conférences, des ateliers de formations des journalistes, des témoignages, des dépistages, la signature de la charte d’engagement des médias par les représentants des médias et organisations professionnels de Cote d’Ivoire.
La deuxième journée sera consacrée au sport, la sensibilisation grand public et des séances de dépistages gratuits. Nous attendons plus de 2000 femmes.
D-N : êtes-vous satisfaite du bilan de la 1 ère édition ?
L.M.G : La première édition a été satisfaisante, les journalistes et les organisations des médias ont manifesté un intérêt particulier pour la cause.
Avec le soutien du Programme National de Lutte contre le Cancer et la Fondation Agir Contre les Cancers, nous avons pu réaliser une campagne de sensibilisation pour informer non seulement les journalistes mais également la population.
Il est important de savoir que la lutte contre ce fléau doit être permanente.
D-N : Comment votre initiative est-elle perçue par le ministère de la santé et à quel niveau porte son appui dans le cadre du dépistage et du traitement ?
L.M.G : Le ministère de la santé accorde une grande importante aux actions menées dans le cadre de la sensibilisation aux cancers en général et particulièrement au cancer du sein.
Nous bénéficions de l’appui considérable du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique à travers le Programme National de lutte contre le Cancer (Pnlca). Cette structure accompagne toutes les campagnes de dépistage pour la prévention et le traitement des cas décelés, cela permet de réduire l’incidence de la maladie et le taux de mortalité de la maladie.
Aujourd’hui, grâce aux efforts de l’Etat, certains médicaments sont à couts réduits et même gratuits pour d’autres (Bevacizumab, Herceptin). Certains cas de maladie sont pris en charge par le conseil de santé.
Pour votre information, la Cote d’Ivoire vient de se doter d’un centre de radio thérapie qui est fonctionnel.
D-N : Qu’attendez-vous des médias qui vous accompagnent ?
L.M.G : Nous attendons des journalistes qu’ils contribuent à la sensibilisation de l’opinion publique au cancer du sein, qu’ils éduquent et fournissent les informations nécessaires sur la maladie et l’importance du dépistage précoce , de telle sorte qu’elle soit comprise par les populations et donne de l’espoir aux femmes qui en souffrent mais également à briser les tabous autour de cette maladie.
D-N : Quels conseils à l'endroit des femmes ?
L.M.G : Concernant le cancer du sein, en Côte d’Ivoire, chaque année il ya 2248 nouveaux cas et 1223 femmes en meurent. Le diagnostic précoce reste le principal moyen de lutter contre la maladie.
Le conseil que nous pouvons donner aux femmes est d’avoir une bonne hygiène de vie : qui permet d'abaisser son risque individuel de développer un jour un cancer du sein.
La pratique quotidienne d’une activité physique permet de diminuer le risque de développer de nombreuses maladies chroniques, notamment les cancers. Faire une mammographie et l’auto-examen des seins (AES).
Propos recueillis par JC PAGNI, correspondant à Abidjan
"Les journalistes doivent contribuer à la sensibilisation"
Les 19 et 20 octobre 2018 aura lieu à Grand-Bassam en Côte d'Ivoire, la 2e édition des Journées de Mobilisation des Médias contre le Cancer du Sein (JMMC). En prélude à l'événement, Leah Muriel GUIGUI, initiatrice du projet et Commissaire général, présente les grandes articulations de l'événement. Médias contre le cancer du sein est une organisation réunissant des hommes et des femmes des médias nationaux et internationaux (journalistes, blogueurs, youtubeurs etc.), ayant pour vocation d’aborder des sujets d’intérêt public (…santé, culture, éducation, politique)
Diasporas-News : Pourquoi une journée de mobilisation des médias contre le cancer du sein?
Leah Muriel Guigui : Les médias sont pratiquement inséparables à la vie quotidienne de la population, tous les jours nous les côtoyons. Au-delà du divertissement, ils ont un rôle informatif et éducatif, nous avons donc réalisé qu’il était important d’engager les journalistes et les médias comme acteurs de changement dans la sensibilisation des populations.
D-N : Quel contenu pour la 2 ème édition ?
L.M.G : Cette 2 ème édition placée sous le parrainage de SEM Daniel Kablan Duncan, Vice- président de la République de Côte d’Ivoire, en présence du Ministre de la santé et de l’hygiène Publique, du Ministre de la Communication et des Médias, du Ministre des Sports, se tiendra sur 2 jours. Le 19 octobre nous aurons la cérémonie inaugurale des JMMC, des conférences, des ateliers de formations des journalistes, des témoignages, des dépistages, la signature de la charte d’engagement des médias par les représentants des médias et organisations professionnels de Cote d’Ivoire.
La deuxième journée sera consacrée au sport, la sensibilisation grand public et des séances de dépistages gratuits. Nous attendons plus de 2000 femmes.
D-N : êtes-vous satisfaite du bilan de la 1 ère édition ?
L.M.G : La première édition a été satisfaisante, les journalistes et les organisations des médias ont manifesté un intérêt particulier pour la cause.
Avec le soutien du Programme National de Lutte contre le Cancer et la Fondation Agir Contre les Cancers, nous avons pu réaliser une campagne de sensibilisation pour informer non seulement les journalistes mais également la population.
Il est important de savoir que la lutte contre ce fléau doit être permanente.
D-N : Comment votre initiative est-elle perçue par le ministère de la santé et à quel niveau porte son appui dans le cadre du dépistage et du traitement ?
L.M.G : Le ministère de la santé accorde une grande importante aux actions menées dans le cadre de la sensibilisation aux cancers en général et particulièrement au cancer du sein.
Nous bénéficions de l’appui considérable du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique à travers le Programme National de lutte contre le Cancer (Pnlca). Cette structure accompagne toutes les campagnes de dépistage pour la prévention et le traitement des cas décelés, cela permet de réduire l’incidence de la maladie et le taux de mortalité de la maladie.
Aujourd’hui, grâce aux efforts de l’Etat, certains médicaments sont à couts réduits et même gratuits pour d’autres (Bevacizumab, Herceptin). Certains cas de maladie sont pris en charge par le conseil de santé.
Pour votre information, la Cote d’Ivoire vient de se doter d’un centre de radio thérapie qui est fonctionnel.
D-N : Qu’attendez-vous des médias qui vous accompagnent ?
L.M.G : Nous attendons des journalistes qu’ils contribuent à la sensibilisation de l’opinion publique au cancer du sein, qu’ils éduquent et fournissent les informations nécessaires sur la maladie et l’importance du dépistage précoce , de telle sorte qu’elle soit comprise par les populations et donne de l’espoir aux femmes qui en souffrent mais également à briser les tabous autour de cette maladie.
D-N : Quels conseils à l'endroit des femmes ?
L.M.G : Concernant le cancer du sein, en Côte d’Ivoire, chaque année il ya 2248 nouveaux cas et 1223 femmes en meurent. Le diagnostic précoce reste le principal moyen de lutter contre la maladie.
Le conseil que nous pouvons donner aux femmes est d’avoir une bonne hygiène de vie : qui permet d'abaisser son risque individuel de développer un jour un cancer du sein.
La pratique quotidienne d’une activité physique permet de diminuer le risque de développer de nombreuses maladies chroniques, notamment les cancers. Faire une mammographie et l’auto-examen des seins (AES).
Propos recueillis par JC PAGNI, correspondant à Abidjan