« La politique de gestion des ivoiriens de l’extérieur », voici la thématique autour de laquelle la Direction générale des ivoiriens de l’extérieur a convié les ivoiriens de la diaspora au cours d’un « Afterwork » ce vendredi 19 octobre 2018.
Cette soirée de réflexion autour d’un pot, placée sous l’égide du Ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur (MIAIE), a été rehaussée par la présence de Mme Aminata Coulibaly Ouattara, Chef de Cabinet, représentant le ministre.
Cette soirée a été également marquée de la présence de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), à travers une délégation conduite par la Chef de Mission, Mme Marina Schramm. Cette 5ème édition de rencontre d’échanges entre les ivoiriens de la diaspora a pour but de créer un réseautage entre les membres de la diaspora, afin de trouver des solutions à leurs diverses difficultés liées à leurs réintégrations sociales et économiques. Elle permet également d’édifier les réticents des témoignages de ceux qui ont réussi à se réintégrer dans le tissu économique et qui excellent en la matière.
C’est l’exemple de Mme Marcène Blé Soumahoro, propriétaire des établissements ’’Chez Macène’’ qui a remporté le Prix d’Excellence de la Diaspora. En effet, Mme Marcène Blé Soumahoro, Restauratrice de métier, après avoir vécu 19 ans aux Etats-Unis, est revenue s’installer il y a de cela 04 ans à Abidjan. Elle n’a pas hésité à s’installer dans son pays d’origine et croire aux chances que ce pays offre à tous qui s’essayent dans l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, elle emploie 22 personnes dans son entreprise de restauration.
Ce pourquoi, elle encourage tous les ivoiriens de la diaspora à revenir en Côte d’Ivoire pour contribuer à l’émergence économique de ce pays. « Pour ceux qui me connaissent, j’ai fait 10 ans à New York et 9 ans à Washington. Ce n’est pas du tout facile dans les débuts quand vous décidez de revenir. Des gens qui venaient dans mon restaurant me demandaient ma sœur est ce que tu pourras t’en sortir ? Mais avec la patience et la persévérance, j’ai pu tenir et m’engager dans un deuxième projet de restauration », a-t-elle confié.
Selon M. Issiaka Konaté, Directeur Général des Ivoiriens Extérieur, ce prix traduit toute la volonté du Gouvernement à appuyer toutes les initiatives de la diaspora. « Il y a une bonne dynamique de promotion de l’implication de la diaspora dans le développement de notre pays. On jamais autant parlé de diaspora dans l’histoire de notre pays », a-t-il affirmé.
Il a aussi indiqué que la contribution des diasporas au développement des pays d’origine se situe entre 6 et 10 %. Pour l’instant, celle de la diaspora ivoirienne reste marginale, elle est autour de 1,2 % du PIB de la Côte d’Ivoire. Ce score n’est pas imputable à la diaspora ou à son refus de contribuer au développement de la Côte d’Ivoire. « C’est un score qui nous dit qu’il faut mettre en place des politiques efficaces des ivoiriens de l’extérieur et des facilités au niveau de l’investissement. En cela, il y a de bonnes nouvelles concernant les efforts du Gouvernement pour la mise en place d’un mécanisme d’appui à l’investissement des ivoiriens de l’extérieur », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le thème de cet Afterwok : « la politique de gestion des ivoiriens de l’extérieur », a été présenté par le Dr Koné Koko. C’est un avant-projet qu’il a présenté parce que selon lui, cette politique nationale de gestion des ivoiriens de l’extérieur requiert un élan participatif qui permet d’aller jusqu’au bout. Et cela, est illustré par une analyse documentaire basée sur les conclusions des deux forums de la diaspora, des documents de travail du MIAIE, de la DGIE, des rapports de cartographie. Cette politique a été élaborée autour de six axes stratégiques : la gouvernance, la mobilisation des compétences des ivoiriens résidant à l’extérieur, la mobilisation de leur épargne et de leurs s investissements ou la valorisation de leur capital économique, l’amélioration de leur participation civique et citoyenne, l’assistance, la lutte contre la migration irrégulière.
JOB
Cette soirée de réflexion autour d’un pot, placée sous l’égide du Ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur (MIAIE), a été rehaussée par la présence de Mme Aminata Coulibaly Ouattara, Chef de Cabinet, représentant le ministre.
Cette soirée a été également marquée de la présence de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), à travers une délégation conduite par la Chef de Mission, Mme Marina Schramm. Cette 5ème édition de rencontre d’échanges entre les ivoiriens de la diaspora a pour but de créer un réseautage entre les membres de la diaspora, afin de trouver des solutions à leurs diverses difficultés liées à leurs réintégrations sociales et économiques. Elle permet également d’édifier les réticents des témoignages de ceux qui ont réussi à se réintégrer dans le tissu économique et qui excellent en la matière.
C’est l’exemple de Mme Marcène Blé Soumahoro, propriétaire des établissements ’’Chez Macène’’ qui a remporté le Prix d’Excellence de la Diaspora. En effet, Mme Marcène Blé Soumahoro, Restauratrice de métier, après avoir vécu 19 ans aux Etats-Unis, est revenue s’installer il y a de cela 04 ans à Abidjan. Elle n’a pas hésité à s’installer dans son pays d’origine et croire aux chances que ce pays offre à tous qui s’essayent dans l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, elle emploie 22 personnes dans son entreprise de restauration.
Ce pourquoi, elle encourage tous les ivoiriens de la diaspora à revenir en Côte d’Ivoire pour contribuer à l’émergence économique de ce pays. « Pour ceux qui me connaissent, j’ai fait 10 ans à New York et 9 ans à Washington. Ce n’est pas du tout facile dans les débuts quand vous décidez de revenir. Des gens qui venaient dans mon restaurant me demandaient ma sœur est ce que tu pourras t’en sortir ? Mais avec la patience et la persévérance, j’ai pu tenir et m’engager dans un deuxième projet de restauration », a-t-elle confié.
Selon M. Issiaka Konaté, Directeur Général des Ivoiriens Extérieur, ce prix traduit toute la volonté du Gouvernement à appuyer toutes les initiatives de la diaspora. « Il y a une bonne dynamique de promotion de l’implication de la diaspora dans le développement de notre pays. On jamais autant parlé de diaspora dans l’histoire de notre pays », a-t-il affirmé.
Il a aussi indiqué que la contribution des diasporas au développement des pays d’origine se situe entre 6 et 10 %. Pour l’instant, celle de la diaspora ivoirienne reste marginale, elle est autour de 1,2 % du PIB de la Côte d’Ivoire. Ce score n’est pas imputable à la diaspora ou à son refus de contribuer au développement de la Côte d’Ivoire. « C’est un score qui nous dit qu’il faut mettre en place des politiques efficaces des ivoiriens de l’extérieur et des facilités au niveau de l’investissement. En cela, il y a de bonnes nouvelles concernant les efforts du Gouvernement pour la mise en place d’un mécanisme d’appui à l’investissement des ivoiriens de l’extérieur », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le thème de cet Afterwok : « la politique de gestion des ivoiriens de l’extérieur », a été présenté par le Dr Koné Koko. C’est un avant-projet qu’il a présenté parce que selon lui, cette politique nationale de gestion des ivoiriens de l’extérieur requiert un élan participatif qui permet d’aller jusqu’au bout. Et cela, est illustré par une analyse documentaire basée sur les conclusions des deux forums de la diaspora, des documents de travail du MIAIE, de la DGIE, des rapports de cartographie. Cette politique a été élaborée autour de six axes stratégiques : la gouvernance, la mobilisation des compétences des ivoiriens résidant à l’extérieur, la mobilisation de leur épargne et de leurs s investissements ou la valorisation de leur capital économique, l’amélioration de leur participation civique et citoyenne, l’assistance, la lutte contre la migration irrégulière.
JOB