Séguéla – Le personnel enseignant en service dans les trois établissements secondaires publics de la ville de Séguéla a initié une marche dans les rues de la commune pour protester contre l’insécurité galopante suite au cambriolage du domicile et à l’agression à la machette, dans la nuit de dimanche à lundi, de N’Dri Koffi Justin, professeur de philosophie ainsi que de sa femme et de sa fille de trois ans, a relevé l’AIP.
Partis du lycée moderne Dominique où la victime professe, les marcheurs se sont déportés à la direction régionale de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (DRENETFP), sis au quartier Bakayoko Extension, accompagnés de quelques élèves.
« Les faits sont graves. Hier, c’étaient d’autres. On l’a signifié mais il n’y a pas eu de réaction. Aujourd’hui, c’est le collègue N’Dri. Demain, ce sera peut-être quelqu’un d’autre parmi nous », a déclaré le porte-parole des enseignants, Yéo Beh Philémon.
Après la direction régionale, les professeurs, escortés par la police nationale tandis que la foule grossissait avec l’arrivée des collègues des autres établissements du collège BAD et du lycée des jeunes filles, se sont dirigés au commissariat de police avant la préfecture.
« Nous sommes tous concernés, mais nous vous demandons de garder votre calme », a répondu l’un des trois Secrétaires généraux (SG) de la DRENETFP qui ont reçu les délégués des marcheurs dans la salle de réunions, tout en saluant la démarche suivie jusque-là, qui a consisté à saisir la hiérarchie et après les autorités préfectorales.
Après une période d’accalmie, les actes d’agression, surtout des fonctionnaires, ont repris de plus belle, note-t-on.
kkp/fmo
Partis du lycée moderne Dominique où la victime professe, les marcheurs se sont déportés à la direction régionale de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (DRENETFP), sis au quartier Bakayoko Extension, accompagnés de quelques élèves.
« Les faits sont graves. Hier, c’étaient d’autres. On l’a signifié mais il n’y a pas eu de réaction. Aujourd’hui, c’est le collègue N’Dri. Demain, ce sera peut-être quelqu’un d’autre parmi nous », a déclaré le porte-parole des enseignants, Yéo Beh Philémon.
Après la direction régionale, les professeurs, escortés par la police nationale tandis que la foule grossissait avec l’arrivée des collègues des autres établissements du collège BAD et du lycée des jeunes filles, se sont dirigés au commissariat de police avant la préfecture.
« Nous sommes tous concernés, mais nous vous demandons de garder votre calme », a répondu l’un des trois Secrétaires généraux (SG) de la DRENETFP qui ont reçu les délégués des marcheurs dans la salle de réunions, tout en saluant la démarche suivie jusque-là, qui a consisté à saisir la hiérarchie et après les autorités préfectorales.
Après une période d’accalmie, les actes d’agression, surtout des fonctionnaires, ont repris de plus belle, note-t-on.
kkp/fmo