Abidjan- L’inauguration officielle de la Cour pénale spéciale (CPS) de la République centrafricaine a eu lieu lundi à Bangui, en présence de son président Michel Landry Louanga.
Cette Cour, composée de 25 juges dont 13 nationaux, vient appuyer la justice nationale pour juger les crimes internationaux commis en Centrafrique de 2003 à aujourd'hui. En effet, signale-t-on, l'instabilité persistante empêche la justice de faire son travail dans certaines régions du pays où un plus grand nombre de tribunaux ont été détruits pendant la crise.
Si la stratégie de poursuites et d'enquêtes n’est pas encore publique, le procureur spécial adjoint pour la CPS, Alain Ouaby-Bekaï, est revenu sur les principes généraux. "C’est un sentiment de fierté. Pas pour moi seul, mais pour le peuple centrafricain. Nous voulons la justice pour les victimes, suite aux graves crimes qui ont été donc commis dans ce pays. Le président de la République veut la lutte contre l’impunité, qu’il y ait réparation de toutes les victimes et c’est à partir de ces réparations que nous aurons la paix. C’est un grand pas pour la paix en Centrafrique", a-t-il déclaré.
Désormais, les plaintes vont pouvoir être déposées et les enquêtes lancées. L'attente est grande du côté des victimes, note-t-on.
Pour le coordinateur du projet conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, les victimes sont dans l’attente du lancement des premières enquêtes. "Nous attendons également la publication des critères de poursuite du procureur qui détermineront sa politique pénale. La justice prend du temps, la mise en place des équipes prend également du temps. C’est néanmoins le moment opportun pour lancer les premières enquêtes", a ajouté Pierre Brunisso.
La CPS dispose de cinq ans pour mener sa mission à bien.
tls/kp
Cette Cour, composée de 25 juges dont 13 nationaux, vient appuyer la justice nationale pour juger les crimes internationaux commis en Centrafrique de 2003 à aujourd'hui. En effet, signale-t-on, l'instabilité persistante empêche la justice de faire son travail dans certaines régions du pays où un plus grand nombre de tribunaux ont été détruits pendant la crise.
Si la stratégie de poursuites et d'enquêtes n’est pas encore publique, le procureur spécial adjoint pour la CPS, Alain Ouaby-Bekaï, est revenu sur les principes généraux. "C’est un sentiment de fierté. Pas pour moi seul, mais pour le peuple centrafricain. Nous voulons la justice pour les victimes, suite aux graves crimes qui ont été donc commis dans ce pays. Le président de la République veut la lutte contre l’impunité, qu’il y ait réparation de toutes les victimes et c’est à partir de ces réparations que nous aurons la paix. C’est un grand pas pour la paix en Centrafrique", a-t-il déclaré.
Désormais, les plaintes vont pouvoir être déposées et les enquêtes lancées. L'attente est grande du côté des victimes, note-t-on.
Pour le coordinateur du projet conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, les victimes sont dans l’attente du lancement des premières enquêtes. "Nous attendons également la publication des critères de poursuite du procureur qui détermineront sa politique pénale. La justice prend du temps, la mise en place des équipes prend également du temps. C’est néanmoins le moment opportun pour lancer les premières enquêtes", a ajouté Pierre Brunisso.
La CPS dispose de cinq ans pour mener sa mission à bien.
tls/kp