Le secrétaire général 1 de la direction régionale de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle du Gontougo, Hien léhelté Georges, a expliqué, mercredi, à Bondoukou, les avantages liés à la politique de scolarisation obligatoire (PSO), initiée par le gouvernement ivoirien, notamment sa contribution à réduire le taux de pauvreté.
Animant une conférence-débat sur le thème "Enjeux de la politique de scolarisation obligatoire", à l'initiative du réseau ivoirien pour la promotion de l’éducation pour tous (RIP-EPT), Hien Georges a indiqué qu'il est démontré dans le monde que 420 millions de personnes sortiraient de la pauvreté si elles avaient fait des études au niveau secondaire, ce qui réduirait de plus de la moitié le nombre de pauvres dans le monde. "L’Etat a donc intérêt à instruire sa population", a-t-il fait savoir.
La PSO entraîne la stimulation de la croissance économique dans un pays, et la scolarisation supplémentaire de la population fait progresser le produit intérieur brut (PIB) d’une nation de 0,37%, a-t-il révélé, ajoutant que la politique de scolarisation obligatoire favorise l’amélioration de la santé de la population, car les enfants des mères instruites sont plus susceptibles d’être vaccinés contrairement à une analphabète qui ignore tout de la consultation postnatale.
"Ces enfants de femmes instruites ne souffrent pas de troubles de croissance liés à la malnutrition et la vie de ces enfants est sauvée", a-t-il souligné. Il a ajouté qu’une année supplémentaire de scolarisation pour les filles qui ont achevé le cycle primaire réduit de 7% la probabilité de se marier précocement et de devenir mère-fille.
La PSO permet d’instaurer la paix et réduit le risque de guerre, car une personne éduquée est capable d’analyse raisonnée et moins manipulable, a fait savoir Hien Georges, relevant également que le taux croissant de scolarisation favorise la promotion et l’égalité des sexes dans la société et permet à la femme de se prendre en charge financièrement.
Créé en mai 2010, le RIP-EPT est une organisation de la société civile regroupant des entités actives en éducation (parents d’élèves, syndicats, activistes des droits de l’homme et médias). L’une de ses missions est de contribuer à l’amélioration de la qualité et de l’accès à l’éducation pour tous en Côte d’Ivoire.
(AIP)
zaar/ask
Animant une conférence-débat sur le thème "Enjeux de la politique de scolarisation obligatoire", à l'initiative du réseau ivoirien pour la promotion de l’éducation pour tous (RIP-EPT), Hien Georges a indiqué qu'il est démontré dans le monde que 420 millions de personnes sortiraient de la pauvreté si elles avaient fait des études au niveau secondaire, ce qui réduirait de plus de la moitié le nombre de pauvres dans le monde. "L’Etat a donc intérêt à instruire sa population", a-t-il fait savoir.
La PSO entraîne la stimulation de la croissance économique dans un pays, et la scolarisation supplémentaire de la population fait progresser le produit intérieur brut (PIB) d’une nation de 0,37%, a-t-il révélé, ajoutant que la politique de scolarisation obligatoire favorise l’amélioration de la santé de la population, car les enfants des mères instruites sont plus susceptibles d’être vaccinés contrairement à une analphabète qui ignore tout de la consultation postnatale.
"Ces enfants de femmes instruites ne souffrent pas de troubles de croissance liés à la malnutrition et la vie de ces enfants est sauvée", a-t-il souligné. Il a ajouté qu’une année supplémentaire de scolarisation pour les filles qui ont achevé le cycle primaire réduit de 7% la probabilité de se marier précocement et de devenir mère-fille.
La PSO permet d’instaurer la paix et réduit le risque de guerre, car une personne éduquée est capable d’analyse raisonnée et moins manipulable, a fait savoir Hien Georges, relevant également que le taux croissant de scolarisation favorise la promotion et l’égalité des sexes dans la société et permet à la femme de se prendre en charge financièrement.
Créé en mai 2010, le RIP-EPT est une organisation de la société civile regroupant des entités actives en éducation (parents d’élèves, syndicats, activistes des droits de l’homme et médias). L’une de ses missions est de contribuer à l’amélioration de la qualité et de l’accès à l’éducation pour tous en Côte d’Ivoire.
(AIP)
zaar/ask