Abidjan (Côte d’Ivoire) - Plus de 4 milliards FCFA ont été distribués de 2016 à 2018 aux planteurs d’anacarde dans le cadre des mesures incitatives à la qualité, a annoncé jeudi à Abidjan , le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Adama Coulibaly.
Selon le premier responsable de la filière qui s’exprimait à la tribune du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) « 4 676 823 008 FCFA » ont été distribués aux planteurs.
« Il s’agit d’une subvention de 400 F CFA par Kg d’amande de cajou produite et commercialisée », a expliqué M. Coulibaly, rappelant que la Côte d’Ivoire qui est le premier producteur de noix de cajou avec 700 000 tonnes reste confrontée au défi de la transformation sur place.
« L’aspect transformation, c’est notre point faible. Nous y avançons résolument », a-t-il rassuré.
Comme perspectives, il a noté entre autres « la poursuite des programmes de recherche, l’appui au développement de la transformation et de l’industrie locale, la création de valeur ajoutée et le développement de marché local, le développement des technologies de transformation ».
Plusieurs actions sont menées dans le cadre de la lutte contre la fraude matérialisée par la fuite des produits vers les pays voisins, notamment le Ghana à en croire M. Coulibaly qui précise à ce propos qu’il y’a eu « 34 saisies cette année ».
« La lutte est efficace », a-t-il insisté tout en ajoutant que des peines d’emprisonnement allant à 10 ans sont prévues par la législation ivoirienne.
La Côte d’Ivoire est premier producteur mondial avec plus de 700 000 tonnes/an et reste le premier exportateur mondial de noix brutes de cajou avec 614 784 tonnes en 2017. La noix de cajou ou anacarde est le deuxième produit agricole d’exportation en Côte d’Ivoire (+ 40% offre mondiale). La filière génère un revenu de plus de 508 milliards FCFA aux producteurs en 2017.
Le pays va abriter la 3ème édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA) du 08 au 10 novembre autour du thème, « transformation de l’anacarde, une mine d’opportunité ».
SY/ls
Selon le premier responsable de la filière qui s’exprimait à la tribune du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) « 4 676 823 008 FCFA » ont été distribués aux planteurs.
« Il s’agit d’une subvention de 400 F CFA par Kg d’amande de cajou produite et commercialisée », a expliqué M. Coulibaly, rappelant que la Côte d’Ivoire qui est le premier producteur de noix de cajou avec 700 000 tonnes reste confrontée au défi de la transformation sur place.
« L’aspect transformation, c’est notre point faible. Nous y avançons résolument », a-t-il rassuré.
Comme perspectives, il a noté entre autres « la poursuite des programmes de recherche, l’appui au développement de la transformation et de l’industrie locale, la création de valeur ajoutée et le développement de marché local, le développement des technologies de transformation ».
Plusieurs actions sont menées dans le cadre de la lutte contre la fraude matérialisée par la fuite des produits vers les pays voisins, notamment le Ghana à en croire M. Coulibaly qui précise à ce propos qu’il y’a eu « 34 saisies cette année ».
« La lutte est efficace », a-t-il insisté tout en ajoutant que des peines d’emprisonnement allant à 10 ans sont prévues par la législation ivoirienne.
La Côte d’Ivoire est premier producteur mondial avec plus de 700 000 tonnes/an et reste le premier exportateur mondial de noix brutes de cajou avec 614 784 tonnes en 2017. La noix de cajou ou anacarde est le deuxième produit agricole d’exportation en Côte d’Ivoire (+ 40% offre mondiale). La filière génère un revenu de plus de 508 milliards FCFA aux producteurs en 2017.
Le pays va abriter la 3ème édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA) du 08 au 10 novembre autour du thème, « transformation de l’anacarde, une mine d’opportunité ».
SY/ls