Invité de la tribune du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) ce jeudi 25 octobre 2018, le Directeur général du Conseil Coton-Anacarde, le Dr Adama Coulibaly a présenté les évolutions récentes observées dans ces deux filières, et évoqué les perspectives de développement.
Concernant la filière Coton, le Directeur général du Conseil Coton Anacarde a indiqué que des changements structurels sont intervenus dans la filière dans le cadre d’une reforme globale. Ainsi, Un système d’attribution de zones exclusives d’activité à chaque société cotonnière depuis la campagne 2017-2018 dénommé Zoning a été institué
Une mutualisation du processus de production, de multiplication et de distribution des semences coton aux producteurs a été mise en place - Un dispositif unique de classement de la fibre de coton, conforme aux normes internationales disposant d’appareil de mesure électronique (HVI) a été institué - Un mécanisme transparent de fixation du prix au producteur adossé à un fonds de lissage et de soutien pour la gestion des risques liés au prix est appliqué – Enfin Un mécanisme inclusif d’identification des fournisseurs d’intrants chimiques et de détermination du prix de cession aux producteurs a été mis en place.
Toutes ces actions ont eu pour effets - la Hausse de la production de coton atteignant 413 205 Tonnes sur 2017/2018 contre 360 000 en 2013-2014 et 220 000 en 2010-2011 Faisant ainsi de la Côte d’Ivoire, le 4ème pays africain producteur de Coton - Un Accroissement du rendement moyen au champ (1 263 kg/ha en 2017-2018 contre 955 kg/ha en 2016-2017 et 771 kg/ha en 2015-2016), meilleure performance dans la sous région Ouest africaine - Une hausse du niveau de prix au producteur de 250 à 265 F/kg (+15F/CFA) - Une augmentation du revenu du producteur évalué à 108 milliards de F CFA en 2017 contre 86 milliards en 2016 et 77 milliards en 2015.
On a également enregistré une amélioration de la qualité du coton ivoirien avec plus de 52% de fibre de type supérieure en 2017-2018 contre 13% en 2014-2015 - Une interprofession plus structurée et opérationnelle; la première reconnue suivant la loi de 2011 sur les Organisations Interprofessions agricoles (OIA). Ces résultats probants ont permis à la Côte d’Ivoire d’être désignée pour la première fois par le Comité Consultatif International du Coton, pour abriter du 02 au 10 Décembre 2018, sa 77ème plénière autour du thème: Défis du Coton, Solutions innovantes et durables.
Au niveau des défis et perspectives, le Dr Adama Coulibaly a évoqué la Poursuite du financement des programmes de recherche dédiés ; l’Amélioration du rendement des exploitations agricoles; la Mise en place d’un mécanisme interne à la filière pour l’approvisionnement des producteurs en intrants ; le Développement de la mécanisation des opérations agricoles notamment le travail du sol et la récolte; la Constitution et opérationnalisation du fonds de lissage et de soutien du prix d’un montant optimal de 21 Milliards; puis la Relance des industries de filature-tissage de la fibre et de trituration de la graine par des mesures d’appui à l’approvisionnement en matières premières.
S’agissant de la Filière Anacarde, les changements intervenus au niveau structurel ont porté sur la mis en place d’un dispositif de conseil agricole opérationnel; Mise à la disposition des acteurs de la filière de la sacherie brousse et la sacherie export; Mise en place également d’une Traçabilité du système de commercialisation interne et externe ; Mise en œuvre d’un processus d’accélération de la transformation dans le cadre des mesures incitatives complémentaires au code d’investissement/ CITA et Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaîne de Valeur Anacarde;
Elaboration et Mise en œuvre du Programme National de Recherche sur l’Anacarde ; Effectivité de l’ appui à la professionnalisation de la filière à travers l’organisation, l’équipement, la formation , etc. Puis enfin mise en place d’un cadre de promotion et de coopération internationale à travers l’organisation du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA) ainsi que l’organisation en décembre prochain de la 77ème plénière du Comité Consultatif International du Coton (CICC).
Toutes ces mesures ont eu pour résultats entre autres, de faire de positionner la Côte d’Ivoire au rang de 1er producteur mondial de noix de Cajou avec plus de 700 000 T/an (soit plus de 20 % de la Production Mondiale. La Côte d’Ivoire occupe également le Premier rang au niveau mondial des exportateurs de noix brutes de cajou avec 614 784 tonnes en 2017 et l’anacarde représente le deuxième produit agricole d’exportation en Côte d’Ivoire. Le pays satisfait plus de 40% l’Offre mondiale). C’est plus de
508 milliards FCFA qui ont été distribués aux producteurs en 2017.
Au niveau des défis et perspectives dans la filière anacarde, il s’agira, a expliqué le Dr Adama Coulibaly Poursuite des programmes de recherche; Appuyer le développement de la Transformation et de l’industrie locale; Créer de valeur ajoutée et développer de marché local; Créer des emplois et professionnaliser la filière ; Développer des technologies de transformation (équipementiers, chercheurs, etc.); Et enfin Appuyer la plateforme qualité et création de marque.
Elisée B.
Concernant la filière Coton, le Directeur général du Conseil Coton Anacarde a indiqué que des changements structurels sont intervenus dans la filière dans le cadre d’une reforme globale. Ainsi, Un système d’attribution de zones exclusives d’activité à chaque société cotonnière depuis la campagne 2017-2018 dénommé Zoning a été institué
Une mutualisation du processus de production, de multiplication et de distribution des semences coton aux producteurs a été mise en place - Un dispositif unique de classement de la fibre de coton, conforme aux normes internationales disposant d’appareil de mesure électronique (HVI) a été institué - Un mécanisme transparent de fixation du prix au producteur adossé à un fonds de lissage et de soutien pour la gestion des risques liés au prix est appliqué – Enfin Un mécanisme inclusif d’identification des fournisseurs d’intrants chimiques et de détermination du prix de cession aux producteurs a été mis en place.
Toutes ces actions ont eu pour effets - la Hausse de la production de coton atteignant 413 205 Tonnes sur 2017/2018 contre 360 000 en 2013-2014 et 220 000 en 2010-2011 Faisant ainsi de la Côte d’Ivoire, le 4ème pays africain producteur de Coton - Un Accroissement du rendement moyen au champ (1 263 kg/ha en 2017-2018 contre 955 kg/ha en 2016-2017 et 771 kg/ha en 2015-2016), meilleure performance dans la sous région Ouest africaine - Une hausse du niveau de prix au producteur de 250 à 265 F/kg (+15F/CFA) - Une augmentation du revenu du producteur évalué à 108 milliards de F CFA en 2017 contre 86 milliards en 2016 et 77 milliards en 2015.
On a également enregistré une amélioration de la qualité du coton ivoirien avec plus de 52% de fibre de type supérieure en 2017-2018 contre 13% en 2014-2015 - Une interprofession plus structurée et opérationnelle; la première reconnue suivant la loi de 2011 sur les Organisations Interprofessions agricoles (OIA). Ces résultats probants ont permis à la Côte d’Ivoire d’être désignée pour la première fois par le Comité Consultatif International du Coton, pour abriter du 02 au 10 Décembre 2018, sa 77ème plénière autour du thème: Défis du Coton, Solutions innovantes et durables.
Au niveau des défis et perspectives, le Dr Adama Coulibaly a évoqué la Poursuite du financement des programmes de recherche dédiés ; l’Amélioration du rendement des exploitations agricoles; la Mise en place d’un mécanisme interne à la filière pour l’approvisionnement des producteurs en intrants ; le Développement de la mécanisation des opérations agricoles notamment le travail du sol et la récolte; la Constitution et opérationnalisation du fonds de lissage et de soutien du prix d’un montant optimal de 21 Milliards; puis la Relance des industries de filature-tissage de la fibre et de trituration de la graine par des mesures d’appui à l’approvisionnement en matières premières.
S’agissant de la Filière Anacarde, les changements intervenus au niveau structurel ont porté sur la mis en place d’un dispositif de conseil agricole opérationnel; Mise à la disposition des acteurs de la filière de la sacherie brousse et la sacherie export; Mise en place également d’une Traçabilité du système de commercialisation interne et externe ; Mise en œuvre d’un processus d’accélération de la transformation dans le cadre des mesures incitatives complémentaires au code d’investissement/ CITA et Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaîne de Valeur Anacarde;
Elaboration et Mise en œuvre du Programme National de Recherche sur l’Anacarde ; Effectivité de l’ appui à la professionnalisation de la filière à travers l’organisation, l’équipement, la formation , etc. Puis enfin mise en place d’un cadre de promotion et de coopération internationale à travers l’organisation du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA) ainsi que l’organisation en décembre prochain de la 77ème plénière du Comité Consultatif International du Coton (CICC).
Toutes ces mesures ont eu pour résultats entre autres, de faire de positionner la Côte d’Ivoire au rang de 1er producteur mondial de noix de Cajou avec plus de 700 000 T/an (soit plus de 20 % de la Production Mondiale. La Côte d’Ivoire occupe également le Premier rang au niveau mondial des exportateurs de noix brutes de cajou avec 614 784 tonnes en 2017 et l’anacarde représente le deuxième produit agricole d’exportation en Côte d’Ivoire. Le pays satisfait plus de 40% l’Offre mondiale). C’est plus de
508 milliards FCFA qui ont été distribués aux producteurs en 2017.
Au niveau des défis et perspectives dans la filière anacarde, il s’agira, a expliqué le Dr Adama Coulibaly Poursuite des programmes de recherche; Appuyer le développement de la Transformation et de l’industrie locale; Créer de valeur ajoutée et développer de marché local; Créer des emplois et professionnaliser la filière ; Développer des technologies de transformation (équipementiers, chercheurs, etc.); Et enfin Appuyer la plateforme qualité et création de marque.
Elisée B.
