Deux heures d’horloge de conclave à la résidence du maire Georges Philippe Ezaley, hier. Après les prêtresses dites "Kômian", la notabilité N’zima a échangé avec le maire Ezaley.
L’on a vu le candidat du Pdci-Rda aux dernières élections municipales, se lever plus de trois fois pour expliquer en langue N’zima, la situation qui prévaut après le braquage de sa victoire. M N’damoulé Blin, directeur de campagne du maire Ezaley, a livré la teneur de cette rencontre à la presse. « … Il a d’abord expliqué les résultats réels tels que sortis des urnes aux prêtresses.
Ensuite, il a reçu les chefs et les représentants de la communauté N’zima, son peuple d’origine. Ce peuple est venu témoigner au maire qu’il n’est pas seul dans ce combat, qu’ils sont avec lui, il reste avec lui, il demeure leur fils dans le bonheur comme dans le malheur. Le peuple N’zima est venu dire au maire de rester tranquille, qu’ils sont avec lui ».
Le vrai fond du débat
L’un des participants à la rencontre, ne s’est pas fait prier pour expliquer le fond du débat. « Les gens pensent que c’est la communauté du quartier France seulement, non. C’est tous les bassamois qui demandent qu’on remette à Ezaley sa victoire. Ce n’est pas Ezaley qui leur dit de dire cela, mais c’est ce qu’eux-mêmes, ont décidé. Parce qu’on ne peut pas accepter qu’ici à Bassam, qu’on mette ainsi la honte sur quelqu’un de notre communauté. Alors que nous savons bien que nous l’avons voté ». En d’autres, a-t-il poursuivi, « si vous lui rendez sa victoire, on va fêter l’Abissa, parce que c’est avec lui que nous voulons fêter notre Abissa. Si on lui rétrocède sa victoire, on fête l’Abissa, sans problème.
Même s’il y a des cérémonies à faire, on va trouver la formule pour que les féticheuses qui sont venues là, purifient la place de l’Abissa. Mais tant que ce n’est pas fait, on ne fête pas l’Abissa. Cette fête est la nôtre. Georges Ezaley même fait partie des membres de l’Abissa aussi, puisque son père est de cette famille-là ». Notre interlocuteur de préciser que « la notabilité demande à Ezaley de calmer la jeunesse, la population, ses militants et ses sympathisants. Ezaley leur a répondu qu’il a déjà commencé cette démarche il y a longtemps pour les calmer et qu’il a fait recours à la loi et il attend. Sinon, il a déjà calmé la population pour ne pas qu’il y ait la violence.
Il faut dire qu’il y a deux jours, le ministre de la Culture est venu pour demander à la population de se calmer. La population est calme. Si elle devait réagir de façon violente, c’était à la Préfecture, parce que c’est là qu’il y avait les bureaux de la Cei. Mais ils n’ont rien cassé à la Préfecture, mais c’est au niveau de leur village, la place de l’Abissa qu’ils ont agi, non sans être frappés et gazés par la police. Après tout ça, peut-on leur demander d’offrir ce qu’ils veulent, c’est-à-dire la victoire d’Ezaley.
L’on a vu le candidat du Pdci-Rda aux dernières élections municipales, se lever plus de trois fois pour expliquer en langue N’zima, la situation qui prévaut après le braquage de sa victoire. M N’damoulé Blin, directeur de campagne du maire Ezaley, a livré la teneur de cette rencontre à la presse. « … Il a d’abord expliqué les résultats réels tels que sortis des urnes aux prêtresses.
Ensuite, il a reçu les chefs et les représentants de la communauté N’zima, son peuple d’origine. Ce peuple est venu témoigner au maire qu’il n’est pas seul dans ce combat, qu’ils sont avec lui, il reste avec lui, il demeure leur fils dans le bonheur comme dans le malheur. Le peuple N’zima est venu dire au maire de rester tranquille, qu’ils sont avec lui ».
Le vrai fond du débat
L’un des participants à la rencontre, ne s’est pas fait prier pour expliquer le fond du débat. « Les gens pensent que c’est la communauté du quartier France seulement, non. C’est tous les bassamois qui demandent qu’on remette à Ezaley sa victoire. Ce n’est pas Ezaley qui leur dit de dire cela, mais c’est ce qu’eux-mêmes, ont décidé. Parce qu’on ne peut pas accepter qu’ici à Bassam, qu’on mette ainsi la honte sur quelqu’un de notre communauté. Alors que nous savons bien que nous l’avons voté ». En d’autres, a-t-il poursuivi, « si vous lui rendez sa victoire, on va fêter l’Abissa, parce que c’est avec lui que nous voulons fêter notre Abissa. Si on lui rétrocède sa victoire, on fête l’Abissa, sans problème.
Même s’il y a des cérémonies à faire, on va trouver la formule pour que les féticheuses qui sont venues là, purifient la place de l’Abissa. Mais tant que ce n’est pas fait, on ne fête pas l’Abissa. Cette fête est la nôtre. Georges Ezaley même fait partie des membres de l’Abissa aussi, puisque son père est de cette famille-là ». Notre interlocuteur de préciser que « la notabilité demande à Ezaley de calmer la jeunesse, la population, ses militants et ses sympathisants. Ezaley leur a répondu qu’il a déjà commencé cette démarche il y a longtemps pour les calmer et qu’il a fait recours à la loi et il attend. Sinon, il a déjà calmé la population pour ne pas qu’il y ait la violence.
Il faut dire qu’il y a deux jours, le ministre de la Culture est venu pour demander à la population de se calmer. La population est calme. Si elle devait réagir de façon violente, c’était à la Préfecture, parce que c’est là qu’il y avait les bureaux de la Cei. Mais ils n’ont rien cassé à la Préfecture, mais c’est au niveau de leur village, la place de l’Abissa qu’ils ont agi, non sans être frappés et gazés par la police. Après tout ça, peut-on leur demander d’offrir ce qu’ils veulent, c’est-à-dire la victoire d’Ezaley.
