La Direction de la mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (DMOSS) du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a organisé, à San Pedro, une journée de remobilisation sur les grossesses en milieu scolaire, en collaboration avec la Direction régionale (DRENETFP), afin de freiner le phénomène.
La journée avait pour thème, «Quelle peut être la contribution de la communauté éducative dans la lutte contre les grossesses en milieu scolaire? ». Tenue vendredi, au lycée Inagohi de San Pedro, elle avait pour cibles les responsables d’établissements, les enseignants, les personnels d’encadrement, les élèves et les organisations communautaires de la ville.
Selon le DRENETFP de San Pedro, Kouamenan Bosson Albert, l’objectif visé est de « remobiliser les acteurs du système éducatif, afin de faire baisser de façon drastique le taux de grossesses qui prend des proportions inquiétantes dans les établissements scolaires de la région San Pedro».
Au plan local, les statistiques présentées par le responsable du Service de santé scolaire et universitaire (SSSU) de San Pedro, Dr Atsin Hyacinthe, révèlent 54 cas pendant l’année scolaire 2011-2012, 76 cas en 2012-2013, et de 65 cas en 2013-2014, le nombre est passé à 95 cas en 2014-2015, ensuite à 159 cas en 2017-2018. Pour l’année scolaire 2018-2019, une vingtaine de cas est déjà enregistrée.
Dr Atsin Hyacinthe et la chargée de lutte contre les grossesses en milieu scolaire dans la région, Yohou Gba Djénéba, ont instruit les participants sur l’ampleur du phénomène, les causes structurelles, économiques et comportementales, les conséquences sur leurs études et sur leur vie, les moyens de lutte et la prise en charge.
Dr Atsin propose comme solutions, l’intégration dans une discipline des leçons de vie courante, les séances de sensibilisation sur les grossesses en milieu scolaire, la communication entre parents et jeunes filles, la mise en place des clubs de santé et environnement, la construction des collèges de proximité et de foyers, la mobilisation des communautés religieuses et des chefs coutumiers, la mise en place de programmes d’activités dans les villages et campements pendant les vacances.
En février 2014, devant le nombre élevé de cas de grossesses au plan national, le ministère de l’Education nationale a lancé la campagne « Zéro grossesse à l’école ». Une enquête de ce ministère a révélé 5076 cas de grossesses au cours de l’année scolaire 2012-2013 contre 1292 cas en 2007-2008, soit une augmentation moyenne de 41%. En 2016-2017, 4125 cas ont été enregistrés.
(AIP)
jmk/fmo
La journée avait pour thème, «Quelle peut être la contribution de la communauté éducative dans la lutte contre les grossesses en milieu scolaire? ». Tenue vendredi, au lycée Inagohi de San Pedro, elle avait pour cibles les responsables d’établissements, les enseignants, les personnels d’encadrement, les élèves et les organisations communautaires de la ville.
Selon le DRENETFP de San Pedro, Kouamenan Bosson Albert, l’objectif visé est de « remobiliser les acteurs du système éducatif, afin de faire baisser de façon drastique le taux de grossesses qui prend des proportions inquiétantes dans les établissements scolaires de la région San Pedro».
Au plan local, les statistiques présentées par le responsable du Service de santé scolaire et universitaire (SSSU) de San Pedro, Dr Atsin Hyacinthe, révèlent 54 cas pendant l’année scolaire 2011-2012, 76 cas en 2012-2013, et de 65 cas en 2013-2014, le nombre est passé à 95 cas en 2014-2015, ensuite à 159 cas en 2017-2018. Pour l’année scolaire 2018-2019, une vingtaine de cas est déjà enregistrée.
Dr Atsin Hyacinthe et la chargée de lutte contre les grossesses en milieu scolaire dans la région, Yohou Gba Djénéba, ont instruit les participants sur l’ampleur du phénomène, les causes structurelles, économiques et comportementales, les conséquences sur leurs études et sur leur vie, les moyens de lutte et la prise en charge.
Dr Atsin propose comme solutions, l’intégration dans une discipline des leçons de vie courante, les séances de sensibilisation sur les grossesses en milieu scolaire, la communication entre parents et jeunes filles, la mise en place des clubs de santé et environnement, la construction des collèges de proximité et de foyers, la mobilisation des communautés religieuses et des chefs coutumiers, la mise en place de programmes d’activités dans les villages et campements pendant les vacances.
En février 2014, devant le nombre élevé de cas de grossesses au plan national, le ministère de l’Education nationale a lancé la campagne « Zéro grossesse à l’école ». Une enquête de ce ministère a révélé 5076 cas de grossesses au cours de l’année scolaire 2012-2013 contre 1292 cas en 2007-2008, soit une augmentation moyenne de 41%. En 2016-2017, 4125 cas ont été enregistrés.
(AIP)
jmk/fmo