Le secrétaire général 1 de la Direction régionale de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (DRENETFP) de Katiola, Abraham Beugré, annonce un total de 20 750 cas de grossesses et 32 251 cas d’Infections sexuellement transmissibles (IST), enregistrés en cinq ans en milieu scolaire en Côte d’Ivoire, c’est-à-dire sur les années académiques de 2013 à 3018, citant la direction de la mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (DMOSS).
M. Beugré a fait cette révélation, vendredi, à la mairie de Katiola, lors d’une conférence publique sur le thème, « Remobilisation de la communauté éducative pour le renforcement de la lutte contre les grossesses en milieu scolaire".
Il a souligné à l’auditoire que les secteurs les plus touchés sont CM 2, 6e, 3e et Terminales et que les auteurs de ces grossesses sont les élèves garçons : 43,2%, les enseignants et autres 2% et les gens de métiers : 55%.
Sur les facteurs à la base de cette situation, le conférencier a énuméré la situation socio-économique, la défaillance dans l’encadrement des élèves, le déficit d’éducation sexuelle et les facteurs culturels. Comme conséquences, ce sont les échecs et la déperdition scolaire, l’abandon des études, l’avortement provoqué et ses conséquences telles la mortalité infantile et maternelle.
Les solutions pour y ramollir, a-t-il suggéré, sont l’école pour le renforcement de capacités, la formation des encadreurs des clubs, la communication parents-enfants, les adolescents, les acteurs de la société civile, les leaders religieux et leaders communautaires.
A Katiola, l’année scolaire 2017-2018 a donné 102 cas de grossesses, a rappelé M. Beugré.
(AIP)
Dg/fmo
M. Beugré a fait cette révélation, vendredi, à la mairie de Katiola, lors d’une conférence publique sur le thème, « Remobilisation de la communauté éducative pour le renforcement de la lutte contre les grossesses en milieu scolaire".
Il a souligné à l’auditoire que les secteurs les plus touchés sont CM 2, 6e, 3e et Terminales et que les auteurs de ces grossesses sont les élèves garçons : 43,2%, les enseignants et autres 2% et les gens de métiers : 55%.
Sur les facteurs à la base de cette situation, le conférencier a énuméré la situation socio-économique, la défaillance dans l’encadrement des élèves, le déficit d’éducation sexuelle et les facteurs culturels. Comme conséquences, ce sont les échecs et la déperdition scolaire, l’abandon des études, l’avortement provoqué et ses conséquences telles la mortalité infantile et maternelle.
Les solutions pour y ramollir, a-t-il suggéré, sont l’école pour le renforcement de capacités, la formation des encadreurs des clubs, la communication parents-enfants, les adolescents, les acteurs de la société civile, les leaders religieux et leaders communautaires.
A Katiola, l’année scolaire 2017-2018 a donné 102 cas de grossesses, a rappelé M. Beugré.
(AIP)
Dg/fmo