Abidjan- L’absence de justice dans les meurtres de journalistes favorise l’enracinement d’un climat de censure, a constaté le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) dans son Indice mondial de l’impunité publié lundi.
Intitulé « Commettre le meurtre et s'en tirer impuni : L'Indice mondial de l'impunité du CPJ 2018 », le 11ème rapport annuel met en lumière les pays où les journalistes sont régulièrement tués tandis que leurs assassins s’en tirent impunis.
Les 14 pays placés sous le feu des projecteurs cette année ont tous déjà figuré de nombreuses fois à l’Indice depuis que le CPJ a commencé à recueillir des données en 2008, et la moitié d’entre eux y figurent depuis le début, rapporte le Comité. Au cours de la dernière décennie, au moins 324 journalistes dans le monde entier ont été réduits au silence par le meurtre. Dans 85 pour cent de ces cas, aucun auteur n’a été condamné.
« Que l’indemnité continue année après année à prospérer dans beaucoup de ces pays est un signe inquiétant de la profondeur du problème. L’impunité est une manière efficace de réduire les journalistes au silence et crée un vide d’information », a déclaré Elisabeth Witchel, autrice du rapport et consultante auprès du CPJ pour la Campagne mondiale contre impunité. « Les gouvernements doivent traiter ces cas en priorité et fournir des mécanismes appropriés afin de garantir la justice pour ces journalistes et leurs familles », a-t-elle poursuivi.
Pour la quatrième année consécutive, la Somalie se trouve en tête de liste. Parmi les pays qui reparaissent à l’Indice 2018 après une absence, sont l’Afghanistan, où un groupe de journalistes a fait l’objet d’un attentat-suicide qui a fait neuf morts plus tôt dans l’année, et la Colombie, où des trafiquants de drogues présumés ont enlevé et tué une équipe équatorienne sur le territoire colombien.
L’Indice de l’impunité est publié annuellement pour marquer la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes le 2 novembre. Le CPJ calcule comme pourcentage de la population de chaque pays le nombre de meurtres de journalistes non élucidés. Pour le présent indice, le CPJ a examiné les meurtres de journalistes survenus entre le 1er septembre 2008 et le 31 août 2018.
Le CPJ est une organisation indépendante à but non lucratif qui œuvre pour la protection de la liberté de la presse dans le monde entier.
cmas
Intitulé « Commettre le meurtre et s'en tirer impuni : L'Indice mondial de l'impunité du CPJ 2018 », le 11ème rapport annuel met en lumière les pays où les journalistes sont régulièrement tués tandis que leurs assassins s’en tirent impunis.
Les 14 pays placés sous le feu des projecteurs cette année ont tous déjà figuré de nombreuses fois à l’Indice depuis que le CPJ a commencé à recueillir des données en 2008, et la moitié d’entre eux y figurent depuis le début, rapporte le Comité. Au cours de la dernière décennie, au moins 324 journalistes dans le monde entier ont été réduits au silence par le meurtre. Dans 85 pour cent de ces cas, aucun auteur n’a été condamné.
« Que l’indemnité continue année après année à prospérer dans beaucoup de ces pays est un signe inquiétant de la profondeur du problème. L’impunité est une manière efficace de réduire les journalistes au silence et crée un vide d’information », a déclaré Elisabeth Witchel, autrice du rapport et consultante auprès du CPJ pour la Campagne mondiale contre impunité. « Les gouvernements doivent traiter ces cas en priorité et fournir des mécanismes appropriés afin de garantir la justice pour ces journalistes et leurs familles », a-t-elle poursuivi.
Pour la quatrième année consécutive, la Somalie se trouve en tête de liste. Parmi les pays qui reparaissent à l’Indice 2018 après une absence, sont l’Afghanistan, où un groupe de journalistes a fait l’objet d’un attentat-suicide qui a fait neuf morts plus tôt dans l’année, et la Colombie, où des trafiquants de drogues présumés ont enlevé et tué une équipe équatorienne sur le territoire colombien.
L’Indice de l’impunité est publié annuellement pour marquer la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes le 2 novembre. Le CPJ calcule comme pourcentage de la population de chaque pays le nombre de meurtres de journalistes non élucidés. Pour le présent indice, le CPJ a examiné les meurtres de journalistes survenus entre le 1er septembre 2008 et le 31 août 2018.
Le CPJ est une organisation indépendante à but non lucratif qui œuvre pour la protection de la liberté de la presse dans le monde entier.
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