Sorti de son audition marathon, hier, à la préfecture de police à Abidjan, le maire de Grand-Bassam, M Georges Philippe Ezaley, a été reçu par le secrétaire exécutif en chef du Pdci-Rda, Pr Maurice Kakou Guikahué. C’était au siège dudit parti à Cocody. Ezaley s’est prêté aux questions des journalistes.
Monsieur le maire que s’est-il passé ?
En ce qui me concerne, j’avais été appelé par le directeur générale de la police nationale qui souhaitait que je passe à ses bureaux aujourd’hui à 10 heures. C’était par rapport aux enquêtes. Je lui ai dit que je venais avec mon avocat. Il a dit qu’il n’y a pas de problèmes. On y est allé et on a été reçus par le directeur général de la police. Très fraternellement. Il a dit que le préfet de police d’Abidjan viendrait pour qu’on aille pour une audition dans le cadre d’une enquête concernant ce qui se passe à Bassam. Vu donc la qualité de la personne que je suis, il a dit qu’il tenait lui-même à me recevoir. Ce que j’ai apprécié. Ensuite on a été à la préfecture de police. Il nous a confié à un commissaire qui devait faire l’audition. Ce qui s’est fait en présence du procureur adjoint, du substitut du procureur, de mon avocat.
Sur quoi, vous ont-ils interrogé ?
Ce sont des questions qui tournaient autour des dernières élections. Avant la proclamation des résultats, la séquestration du préfet dit-on, la proclamation des résultats, la visite du gouverneur du Canada à Bassam avec les incidents qui ont eu lieu. J’ai donné les réponses appropriées. J’ai expliqué ce qui s’est passé pendant les élections, dans les bureaux de vote, sur la question des PV, à la Cei, la consolidation des résultats en présence des candidats, les résultats comptabilisés qui nous donnent gagnant de ces élections. Avec des chiffres très clairs à notre niveau et puis une attente de proclamation de résultats à Bassam qui ne se fait pas et qui se justifie ensuite par une parade de l’autre camp avec à la fin un concert. Ce qui provoque la mobilisation d’autres Bassamois qui cherchent à savoir ce qui se passe. Et puis l’un dans l’autre, à une heure du matin, on lance des gaz lacrymogènes sur des populations qui étaient là. Pour toutes ces choses qui se sont passées, nous mêmes, nous n’étions pas sur le théâtre. On avait nos représentants à la Cei, puisque la Cei était logée à la préfecture. Je leur ai expliqué ce qui s’est passé, la proclamation des résultats le lundi par la Cei d’Abidjan alors que ça n’a pas été fait à Bassam, avec des chiffres inversés par rapport aux résultats que nous avions des urnes. Sur ces entrefaites, nos actions de recours, nos actions de rencontres avec les populations ou on a été empêché dans une salle officielle de la mairie. A savoir Jean, Baptiste-Mockey ou on tient nos cérémonies. On nous a interdit de rencontrer des chefs traditionnels en ce lieu. On a signé le Pv, ça a duré de midi à 18h.
Comment qualifiez-vous tous ces actes d’interpellation, d’intimidation ?
Moi, je suis focus. Je suis l’objectif, celui que le droit soit dit pour qu’on me déclare vainqueur. Je ne me détourne pas de cette trajectoire. J’ai fait un recours, on va travailler pour que cela aboutisse. Pour le reste, on intimide, mais ce qui m’a attristé, c’est quand on va prendre un professeur de lycée à domicile devant ses enfants. Un professeur de lycée qui est quelqu’un devant ses élèves. Qu’on aille le prendre comme un vulgaire quidam, qu’on lui mette une cagoule sur la tête devant ses enfants, qu’on le mette dans une voiture et qu’on disparaît. J’ai trouvé ce monsieur dans les bureaux de la police en culotte (short). C’est triste. Pourquoi cela. Il a fait quoi ? S’il y a un problème, on le convoque, il vient répondre. Est-ce qu’on a besoin de faire ça ? C’est triste. On est focus.
Monsieur le maire que s’est-il passé ?
En ce qui me concerne, j’avais été appelé par le directeur générale de la police nationale qui souhaitait que je passe à ses bureaux aujourd’hui à 10 heures. C’était par rapport aux enquêtes. Je lui ai dit que je venais avec mon avocat. Il a dit qu’il n’y a pas de problèmes. On y est allé et on a été reçus par le directeur général de la police. Très fraternellement. Il a dit que le préfet de police d’Abidjan viendrait pour qu’on aille pour une audition dans le cadre d’une enquête concernant ce qui se passe à Bassam. Vu donc la qualité de la personne que je suis, il a dit qu’il tenait lui-même à me recevoir. Ce que j’ai apprécié. Ensuite on a été à la préfecture de police. Il nous a confié à un commissaire qui devait faire l’audition. Ce qui s’est fait en présence du procureur adjoint, du substitut du procureur, de mon avocat.
Sur quoi, vous ont-ils interrogé ?
Ce sont des questions qui tournaient autour des dernières élections. Avant la proclamation des résultats, la séquestration du préfet dit-on, la proclamation des résultats, la visite du gouverneur du Canada à Bassam avec les incidents qui ont eu lieu. J’ai donné les réponses appropriées. J’ai expliqué ce qui s’est passé pendant les élections, dans les bureaux de vote, sur la question des PV, à la Cei, la consolidation des résultats en présence des candidats, les résultats comptabilisés qui nous donnent gagnant de ces élections. Avec des chiffres très clairs à notre niveau et puis une attente de proclamation de résultats à Bassam qui ne se fait pas et qui se justifie ensuite par une parade de l’autre camp avec à la fin un concert. Ce qui provoque la mobilisation d’autres Bassamois qui cherchent à savoir ce qui se passe. Et puis l’un dans l’autre, à une heure du matin, on lance des gaz lacrymogènes sur des populations qui étaient là. Pour toutes ces choses qui se sont passées, nous mêmes, nous n’étions pas sur le théâtre. On avait nos représentants à la Cei, puisque la Cei était logée à la préfecture. Je leur ai expliqué ce qui s’est passé, la proclamation des résultats le lundi par la Cei d’Abidjan alors que ça n’a pas été fait à Bassam, avec des chiffres inversés par rapport aux résultats que nous avions des urnes. Sur ces entrefaites, nos actions de recours, nos actions de rencontres avec les populations ou on a été empêché dans une salle officielle de la mairie. A savoir Jean, Baptiste-Mockey ou on tient nos cérémonies. On nous a interdit de rencontrer des chefs traditionnels en ce lieu. On a signé le Pv, ça a duré de midi à 18h.
Comment qualifiez-vous tous ces actes d’interpellation, d’intimidation ?
Moi, je suis focus. Je suis l’objectif, celui que le droit soit dit pour qu’on me déclare vainqueur. Je ne me détourne pas de cette trajectoire. J’ai fait un recours, on va travailler pour que cela aboutisse. Pour le reste, on intimide, mais ce qui m’a attristé, c’est quand on va prendre un professeur de lycée à domicile devant ses enfants. Un professeur de lycée qui est quelqu’un devant ses élèves. Qu’on aille le prendre comme un vulgaire quidam, qu’on lui mette une cagoule sur la tête devant ses enfants, qu’on le mette dans une voiture et qu’on disparaît. J’ai trouvé ce monsieur dans les bureaux de la police en culotte (short). C’est triste. Pourquoi cela. Il a fait quoi ? S’il y a un problème, on le convoque, il vient répondre. Est-ce qu’on a besoin de faire ça ? C’est triste. On est focus.