Adama Coulibaly, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances Adama Koné a présidé ce vendredi 2 novembre 2018, l’ouverture de l’Atelier de validation de la Stratégie nationale d’inclusion financière.
Adama Coulibaly a expliqué que cet Atelier est organisé en vue de l’adoption du document cadre de stratégie nationale d’inclusion financière conformément aux ambitions du Gouvernement ivoirien de donner plus d’opportunités aux populations. Si la problématique de l’inclusion financière constitue une priorité à travers le monde, elle l’est encore plus pour les autorités ivoiriennes, a précisé Adama Coulibaly.
Il a indiqué qu’ayant perçu l’importance de l’inclusion financière dans le développement économique, les pays de l’Union économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ont engagé plusieurs réformes au nombre desquelles – des modifications intervenues dans la Réglementation des Banques, des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), de la Monnaie électronique, des systèmes et moyens de paiement – le partage de l’information financière avec la mise en place de Bureaux d’Information sur le Crédit (BIC) – et la création d’un système de protection des dépôts et la gratuité de certains services bancaires.
La mise en œuvre de ces réformes a favorisé l’amélioration de l’inclusion financière dans la zone avec un taux d’inclusion financière qui est passé de 16% en 2007 à 61% en 2016. Concernant la Côte d’Ivoire, ce taux est passé de 34% en 2014 à 41% en 2017, a révélé le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances. S’il est vrai que des progrès importants ont été réalisés, ils ne sauraient cependant occulter l’ampleur des défis à relever pour améliorer l’accès aux services financiers et leur utilisation par les populations qui demeurent en marge, a estimé Adama Coulibaly.
Il a rappelé à l’attention des participants à l’Atelier que les pays présentés comme des exemples en matière d’inclusion financière, disposent tous de stratégies nationales claires qui mettent l’accent sur – la protection du consommateur et l’éducation financière des populations – la promotion des innovations financières avec l’utilisation des nouvelles technologies pour accroître l’accès aux services financiers – l’instauration d’une concurrence saine entre les acteurs – la Prise en compte de dispositions qui permettent d’assurer la stabilité financière et une inclusion active se traduisant par l’utilisation effective par les plus vulnérables, des services financiers.
Caroline Tioman, Conseiller technique du Ministre de l’Economie et des Finances a expliqué que le processus de l’élaboration de la Stratégie Nationale d’Inclusion financière a été entamé depuis le 28 juin 2018, au cours du premier symposium sur l’inclusion financière. Suite à ce symposium, un Atelier de recadrage a réuni les 26 et 27 juillet 2018 à Grand Bassam, les acteurs nationaux de l’inclusion financière pour préparer le cadre de l’élaboration et établir la feuille de route de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière 2019-2024.
Elisée B.
Adama Coulibaly a expliqué que cet Atelier est organisé en vue de l’adoption du document cadre de stratégie nationale d’inclusion financière conformément aux ambitions du Gouvernement ivoirien de donner plus d’opportunités aux populations. Si la problématique de l’inclusion financière constitue une priorité à travers le monde, elle l’est encore plus pour les autorités ivoiriennes, a précisé Adama Coulibaly.
Il a indiqué qu’ayant perçu l’importance de l’inclusion financière dans le développement économique, les pays de l’Union économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ont engagé plusieurs réformes au nombre desquelles – des modifications intervenues dans la Réglementation des Banques, des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), de la Monnaie électronique, des systèmes et moyens de paiement – le partage de l’information financière avec la mise en place de Bureaux d’Information sur le Crédit (BIC) – et la création d’un système de protection des dépôts et la gratuité de certains services bancaires.
La mise en œuvre de ces réformes a favorisé l’amélioration de l’inclusion financière dans la zone avec un taux d’inclusion financière qui est passé de 16% en 2007 à 61% en 2016. Concernant la Côte d’Ivoire, ce taux est passé de 34% en 2014 à 41% en 2017, a révélé le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances. S’il est vrai que des progrès importants ont été réalisés, ils ne sauraient cependant occulter l’ampleur des défis à relever pour améliorer l’accès aux services financiers et leur utilisation par les populations qui demeurent en marge, a estimé Adama Coulibaly.
Il a rappelé à l’attention des participants à l’Atelier que les pays présentés comme des exemples en matière d’inclusion financière, disposent tous de stratégies nationales claires qui mettent l’accent sur – la protection du consommateur et l’éducation financière des populations – la promotion des innovations financières avec l’utilisation des nouvelles technologies pour accroître l’accès aux services financiers – l’instauration d’une concurrence saine entre les acteurs – la Prise en compte de dispositions qui permettent d’assurer la stabilité financière et une inclusion active se traduisant par l’utilisation effective par les plus vulnérables, des services financiers.
Caroline Tioman, Conseiller technique du Ministre de l’Economie et des Finances a expliqué que le processus de l’élaboration de la Stratégie Nationale d’Inclusion financière a été entamé depuis le 28 juin 2018, au cours du premier symposium sur l’inclusion financière. Suite à ce symposium, un Atelier de recadrage a réuni les 26 et 27 juillet 2018 à Grand Bassam, les acteurs nationaux de l’inclusion financière pour préparer le cadre de l’élaboration et établir la feuille de route de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière 2019-2024.
Elisée B.