Abidjan (Côte d'Ivoire) - La journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes a été célébrée dans la sobriété, vendredi à Abidjan, où l'Organisation des journalistes professionnels de Côte d'Ivoire (OJPCI) a invité les autorités judiciaires ivoiriennes à sanctionner les auteurs de violences contre les journalistes.
Cette journée internationale a été commémorée autour du thème, «L'impunité, un frein à la liberté de la presse».
«Nous voulons démontrer que le journaliste qui est membre de la société civile se bat pour que les crimes à son endroit ne soient pas sans suite. Il se bat pour que les auteurs soient connus et jugés par la justice afin que tout le monde sache que le journaliste a des droits. Nous attendons des réponses du procureur de la République qui est très regardant sur tout ce qui est droits de l'homme en Côte d'Ivoire», a plaidé Olivier Yro, le président de l’OJPCI.
Adoptée en 2013 par l'Assemblée générale des Nations-Unies, cette journée a lieu le 02 novembre de chaque année pour dénoncer l'impunité des crimes contre les journalistes dans l'exercice de leur profession.
« En Côte d'Ivoire, depuis la dernière décennie, nous dénombrons quatre journalistes tués dont Sylvain Gagneto et Stéphane Goué ainsi qu'un disparu. Nous avons aussi des violences faites sur les journalistes ces derniers temps », a fait savoir M. Yro, déplorant que des violences faites sur des journalistes ces « derniers temps » dans le pays « sont restées sans suite».
« Cette journée qui est dédiée à la sécurité du journaliste et à tout ce qui est impunité dans les crimes commis contre les journalistes, a pour but de rappeler aux autorités ivoiriennes et internationales que le journaliste ne se bat pas avec des fusils. Il se bat avec sa plume pour dénoncer. Le journaliste se bat pour rappeler à tout individu qu'il n'est pas au-dessus des lois», a-t-il expliqué auparavant.
« Aujourd'hui, nous constatons qu'à travers le monde entier, il y a des abus, des injustices à l'égard des journalistes», a fait remarquer de son côté, M. Wilfried Souk de la plateforme de la société civile dénommée « Actions pour la restauration de la dignité humaine (ARDH)».
Selon lui, que le travail du journaliste soit apprécié ou pas, on doit lui permettre de « travailler correctement ». « Que les autorités fassent un effort pour accompagner les journalistes », a-t-il plaidé à son tour.
Selon l'organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture ( UNESCO), en dix ans ( 2006-2016), près de 930 journalistes ont été tués dans le monde ( 93% des locaux et 7% des correspondants étrangers) pour avoir voulu couvrir des événements et informer le public.
Dans neuf cas sur dix, les meurtriers de ces journalistes restent impunis. La date du 2 novembre a été instituée journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes en mémoire de l'assassinat de deux journalistes français (Ghislaine Dupont et Claude Berlin) à Kidal au Mali le 02 novembre 2013.
LB/ls
Cette journée internationale a été commémorée autour du thème, «L'impunité, un frein à la liberté de la presse».
«Nous voulons démontrer que le journaliste qui est membre de la société civile se bat pour que les crimes à son endroit ne soient pas sans suite. Il se bat pour que les auteurs soient connus et jugés par la justice afin que tout le monde sache que le journaliste a des droits. Nous attendons des réponses du procureur de la République qui est très regardant sur tout ce qui est droits de l'homme en Côte d'Ivoire», a plaidé Olivier Yro, le président de l’OJPCI.
Adoptée en 2013 par l'Assemblée générale des Nations-Unies, cette journée a lieu le 02 novembre de chaque année pour dénoncer l'impunité des crimes contre les journalistes dans l'exercice de leur profession.
« En Côte d'Ivoire, depuis la dernière décennie, nous dénombrons quatre journalistes tués dont Sylvain Gagneto et Stéphane Goué ainsi qu'un disparu. Nous avons aussi des violences faites sur les journalistes ces derniers temps », a fait savoir M. Yro, déplorant que des violences faites sur des journalistes ces « derniers temps » dans le pays « sont restées sans suite».
« Cette journée qui est dédiée à la sécurité du journaliste et à tout ce qui est impunité dans les crimes commis contre les journalistes, a pour but de rappeler aux autorités ivoiriennes et internationales que le journaliste ne se bat pas avec des fusils. Il se bat avec sa plume pour dénoncer. Le journaliste se bat pour rappeler à tout individu qu'il n'est pas au-dessus des lois», a-t-il expliqué auparavant.
« Aujourd'hui, nous constatons qu'à travers le monde entier, il y a des abus, des injustices à l'égard des journalistes», a fait remarquer de son côté, M. Wilfried Souk de la plateforme de la société civile dénommée « Actions pour la restauration de la dignité humaine (ARDH)».
Selon lui, que le travail du journaliste soit apprécié ou pas, on doit lui permettre de « travailler correctement ». « Que les autorités fassent un effort pour accompagner les journalistes », a-t-il plaidé à son tour.
Selon l'organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture ( UNESCO), en dix ans ( 2006-2016), près de 930 journalistes ont été tués dans le monde ( 93% des locaux et 7% des correspondants étrangers) pour avoir voulu couvrir des événements et informer le public.
Dans neuf cas sur dix, les meurtriers de ces journalistes restent impunis. La date du 2 novembre a été instituée journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes en mémoire de l'assassinat de deux journalistes français (Ghislaine Dupont et Claude Berlin) à Kidal au Mali le 02 novembre 2013.
LB/ls