Le Réseau ivoirien pour la promotion de l’éducation pour tous (RIP-EPT) appelle à une mobilisation de tous les acteurs du système éducatif pour la réussite de la mise en œuvre de la politique de l’école obligatoire.
Le RIP-EPT a lancé cet appel lors d’une conférence-débat initiée samedi à Bouaké, sur les enjeux et défis, et l’obligation de scolarisation des enfants de six à 16 ans en Côte d’Ivoire.
Le président de la section de Bouaké, Oumar Ouattara et son vice-président, Kassi Juvena, ont affirmé avoir initié cette conférence pour sensibiliser les différents acteurs à jouer leurs partitions, car une enquête réalisée par l’ONG dans huit comités régionaux, durant l’année scolaire 2017-2018, met en exergue des obstacles à la mise en œuvre de la loi sur l’école obligatoire.
Cette enquête relève comme obstacles, la méconnaissance du décret relatif à la politique de l’école obligatoire, l’éloignement des écoles, l’insuffisance de salles de classe, l’absence de cantines scolaires, le non-respect des choix des élèves dans les affections en sixième et en seconde, engendrant le problème de tuteur pour les accueillir. D’autres obstacles, tels que les frais annexes élevés et l’affection des enfants issus de familles à faibles revenus dans les écoles privées entraînant des frais d’inscription plus élevés ont été évoqués dans les résultats de cette étude.
Selon les responsables du RIP-EPT, les obstacles ne sont pas imputables à une seule partie, mais des responsabilités partagées entre l’État les parents d’élèves.
Ils ont donc recommandé "une gestion efficiente" de l’éducation et demandé au gouvernement de soutenir les actions de sensibilisation des ONG sur le terrain. Aux parents, ils demandent d’accepter de faire le sacrifice, parce qu’ils sont «les premiers responsables» de l’avenir des enfants.
(AIP)
Nbf/kp
Le RIP-EPT a lancé cet appel lors d’une conférence-débat initiée samedi à Bouaké, sur les enjeux et défis, et l’obligation de scolarisation des enfants de six à 16 ans en Côte d’Ivoire.
Le président de la section de Bouaké, Oumar Ouattara et son vice-président, Kassi Juvena, ont affirmé avoir initié cette conférence pour sensibiliser les différents acteurs à jouer leurs partitions, car une enquête réalisée par l’ONG dans huit comités régionaux, durant l’année scolaire 2017-2018, met en exergue des obstacles à la mise en œuvre de la loi sur l’école obligatoire.
Cette enquête relève comme obstacles, la méconnaissance du décret relatif à la politique de l’école obligatoire, l’éloignement des écoles, l’insuffisance de salles de classe, l’absence de cantines scolaires, le non-respect des choix des élèves dans les affections en sixième et en seconde, engendrant le problème de tuteur pour les accueillir. D’autres obstacles, tels que les frais annexes élevés et l’affection des enfants issus de familles à faibles revenus dans les écoles privées entraînant des frais d’inscription plus élevés ont été évoqués dans les résultats de cette étude.
Selon les responsables du RIP-EPT, les obstacles ne sont pas imputables à une seule partie, mais des responsabilités partagées entre l’État les parents d’élèves.
Ils ont donc recommandé "une gestion efficiente" de l’éducation et demandé au gouvernement de soutenir les actions de sensibilisation des ONG sur le terrain. Aux parents, ils demandent d’accepter de faire le sacrifice, parce qu’ils sont «les premiers responsables» de l’avenir des enfants.
(AIP)
Nbf/kp