Jean-Louis Billon, patron de grands groupes agro-industriels, perçu dans l’imagerie populaire comme un potentiel candidat à la présidentielle de 2020 pour le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), ex-allié à la coalition au pouvoir, se dit victime « actuellement » d’un « harcèlement » fiscal, dans une vidéo postée sur sa page Facebook.
« Actuellement, nous subissons un harcèlement » à travers des contrôles fiscaux et « je peux même dire que c’est de notoriété publique, tout le monde le dit, tout le monde me pose la question », a déclaré M. Billon qui répondait aux questions du journaliste ivoirien André Silver Konan.
Les agents mêmes du fisc, dira-t-il, « m’ont approché et m’ont dit que nous sommes en mission, et ils l’ont dit clairement. Et, les plus honnêtes d’entre eux, je les remercie, ils vous disent ceci, vous êtes contrôlés régulièrement ».
Selon M. Billon, « il y a des contrôles aujourd'hui qui sont mêmes illégaux parce que l’administration fiscale a des règles et vous ne pouvez pas subir un certain nombre de contrôles dans l’année ou bien tous les trois ans », ce qui est un « surplus ».
« On leur demande de mettre des notifications qui sont exorbitantes, ce qui signifie à contrario pour eux qu'ils n’auraient pas fait leur travail, donc ils sont embêtés, mais c’est malheureusement une manière de faire la politique en Afrique », a-t-il poursuivi.
« Tout ce qu'on peut dire sur le continent noir qu'on tire ses propres frères par le bas, moi je le vis et j’ajouterai que c’est là qu'on voit le manque de patriotisme économique, c’est là qu'il faut abattre ses propres frères au lieu de les préserver ».
Il a rassuré que le Pdci, ex-parti unique, actuellement en rupture avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, coalition au pouvoir), ne rentrera pas dans la chasse aux sorcières, à son accession au pouvoir.
L’ex-ministre ivoirien du Commerce a indiqué qu' « il y a plusieurs mois de cela », assurant être «dans la légalité » et n’avoir rien à se reprocher. Il compte toutefois se défendre avec les « moyens légaux » face à l’administration fiscale.
« Vous pouvez avoir une administration aux ordres, en dehors de toute règle, c’est la cohésion sociale même qui est fragilisée », a estimé M. Billon, le secrétaire exécutif chargé de l’information, de la communication et de la propagande du Pdci.
M. Billon a souligné que la société Movis Côte d'Ivoire, une entreprise de la famille Billon, qui avait été « bloquée à un moment donné » pour manque d’interlocuteur, « les choses sont rentrées en ordre ». Selon lui, « ils ont trouvé un argument technique pour dire que c’est un accident qui s’est produit ».
Le taux de pression fiscale en Côte d'Ivoire est de 15,6% selon les chiffres officiels, en dessous du seuil de 20% fixé par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
AP/ls/APA
« Actuellement, nous subissons un harcèlement » à travers des contrôles fiscaux et « je peux même dire que c’est de notoriété publique, tout le monde le dit, tout le monde me pose la question », a déclaré M. Billon qui répondait aux questions du journaliste ivoirien André Silver Konan.
Les agents mêmes du fisc, dira-t-il, « m’ont approché et m’ont dit que nous sommes en mission, et ils l’ont dit clairement. Et, les plus honnêtes d’entre eux, je les remercie, ils vous disent ceci, vous êtes contrôlés régulièrement ».
Selon M. Billon, « il y a des contrôles aujourd'hui qui sont mêmes illégaux parce que l’administration fiscale a des règles et vous ne pouvez pas subir un certain nombre de contrôles dans l’année ou bien tous les trois ans », ce qui est un « surplus ».
« On leur demande de mettre des notifications qui sont exorbitantes, ce qui signifie à contrario pour eux qu'ils n’auraient pas fait leur travail, donc ils sont embêtés, mais c’est malheureusement une manière de faire la politique en Afrique », a-t-il poursuivi.
« Tout ce qu'on peut dire sur le continent noir qu'on tire ses propres frères par le bas, moi je le vis et j’ajouterai que c’est là qu'on voit le manque de patriotisme économique, c’est là qu'il faut abattre ses propres frères au lieu de les préserver ».
Il a rassuré que le Pdci, ex-parti unique, actuellement en rupture avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, coalition au pouvoir), ne rentrera pas dans la chasse aux sorcières, à son accession au pouvoir.
L’ex-ministre ivoirien du Commerce a indiqué qu' « il y a plusieurs mois de cela », assurant être «dans la légalité » et n’avoir rien à se reprocher. Il compte toutefois se défendre avec les « moyens légaux » face à l’administration fiscale.
« Vous pouvez avoir une administration aux ordres, en dehors de toute règle, c’est la cohésion sociale même qui est fragilisée », a estimé M. Billon, le secrétaire exécutif chargé de l’information, de la communication et de la propagande du Pdci.
M. Billon a souligné que la société Movis Côte d'Ivoire, une entreprise de la famille Billon, qui avait été « bloquée à un moment donné » pour manque d’interlocuteur, « les choses sont rentrées en ordre ». Selon lui, « ils ont trouvé un argument technique pour dire que c’est un accident qui s’est produit ».
Le taux de pression fiscale en Côte d'Ivoire est de 15,6% selon les chiffres officiels, en dessous du seuil de 20% fixé par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
AP/ls/APA