A l’occasion de la 22e journée nationale de la paix célébrée ce jeudi 15 Novembre, Dr Gnamien Yao, président de l’Institut Africain de Développement et de Stratégies (l’IDAS ) a animé une conférence sur le thème : « Harmonie des générations et démocratie en Côte d’Ivoire de 1944 à nos jours : un modèle de réussite. »
A travers ce rendez-vous dénommé ‘’petit-déjeuner de la paix’’ qui s’est tenu dans la commune du Plateau, le conférencier a retracé les rapports à la démocratie des différentes générations ivoiriennes nées entre 1893 et 2018 pour attirer l’attention sur « le flou » qui menace la stabilité à 24 mois de la présidentielle de 2020.
En 1944, naquit la démocratie en Afrique noire francophone avec la décolonisation. Depuis lors, comment les rapports intergénérationnels ont-ils contribué à la consolidation de la paix ?
Le conférencier a choisi ce thème car : « le concept de génération est entrain de devenir un élément structurant de la vie politique nationale ». Considérant le « concept de génération » comme un ensemble d’hommes et de femmes dont la naissance, l’adolescence et la conscience politique ont été marquées ou bercées par les mêmes mutations d’ordre sociétal, Gnamien Yao a annoncé cinq (5) générations en Côte d’Ivoire.
Il s’agit de celle de la Colonisation ( 1893 et 1944) , celle de la décolonisation (1945 et 1960), les enfants de l’indépendance (1960 et 1980), la génération des programmes d’ajustement structurel et de la crise économique ( entre 1980 et 1990) et enfin de ( 1990 à nos jours ) les enfants du multipartisme et des guerres.
En dépit des différentes mutations sociétales subies « ces différentes générations ont dans l’harmonie, contribué à la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire. C’est un modèle de réussite » a martelé le président du l’IDAS.
Poursuivant, le Ministre a attiré l’attention des ivoiriens sur « l’incompréhension » Quand le chef de l’Etat annonce « céder le pouvoir à une nouvelle génération en 2020». De quelle génération s’agit-il ?
Cette interrogation d’anticipation s’avère légitime lorsque la constitution de 2016 déclare dans son article 4 que : « Tous les ivoiriens naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
Face au principe d’égalité de chance « la question doit être prise en compte pour éviter des surprises désagréables à notre pays à 2 ans de la présidentielle de 2020 » en appelle le conférencier.
Si l’an dernier il a plaidé pour qu’une élection soit validée si le taux de participation atteint 51%, cette année il invite au respect et l’application de la constitution de la 3e république gage de paix durable. « Il faut promouvoir la nouvelle constitution. Ce sont des textes modernes qui prennent compte les aspirations de toutes les générations » soutient-il.
P. R.
A travers ce rendez-vous dénommé ‘’petit-déjeuner de la paix’’ qui s’est tenu dans la commune du Plateau, le conférencier a retracé les rapports à la démocratie des différentes générations ivoiriennes nées entre 1893 et 2018 pour attirer l’attention sur « le flou » qui menace la stabilité à 24 mois de la présidentielle de 2020.
En 1944, naquit la démocratie en Afrique noire francophone avec la décolonisation. Depuis lors, comment les rapports intergénérationnels ont-ils contribué à la consolidation de la paix ?
Le conférencier a choisi ce thème car : « le concept de génération est entrain de devenir un élément structurant de la vie politique nationale ». Considérant le « concept de génération » comme un ensemble d’hommes et de femmes dont la naissance, l’adolescence et la conscience politique ont été marquées ou bercées par les mêmes mutations d’ordre sociétal, Gnamien Yao a annoncé cinq (5) générations en Côte d’Ivoire.
Il s’agit de celle de la Colonisation ( 1893 et 1944) , celle de la décolonisation (1945 et 1960), les enfants de l’indépendance (1960 et 1980), la génération des programmes d’ajustement structurel et de la crise économique ( entre 1980 et 1990) et enfin de ( 1990 à nos jours ) les enfants du multipartisme et des guerres.
En dépit des différentes mutations sociétales subies « ces différentes générations ont dans l’harmonie, contribué à la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire. C’est un modèle de réussite » a martelé le président du l’IDAS.
Poursuivant, le Ministre a attiré l’attention des ivoiriens sur « l’incompréhension » Quand le chef de l’Etat annonce « céder le pouvoir à une nouvelle génération en 2020». De quelle génération s’agit-il ?
Cette interrogation d’anticipation s’avère légitime lorsque la constitution de 2016 déclare dans son article 4 que : « Tous les ivoiriens naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
Face au principe d’égalité de chance « la question doit être prise en compte pour éviter des surprises désagréables à notre pays à 2 ans de la présidentielle de 2020 » en appelle le conférencier.
Si l’an dernier il a plaidé pour qu’une élection soit validée si le taux de participation atteint 51%, cette année il invite au respect et l’application de la constitution de la 3e république gage de paix durable. « Il faut promouvoir la nouvelle constitution. Ce sont des textes modernes qui prennent compte les aspirations de toutes les générations » soutient-il.
P. R.