Un projet de préservation du littoral ivoirien menacé par l'érosion côtière a été officiellement lancé vendredi à Abidjan grâce à un financement de la Banque mondiale à hauteur de 33 millions de dollars (environ 16 milliards de francs CFA), a-t-on appris de source officielle.
Ce projet en faveur de la résilience des zones côtières ouest-africaines est mis en oeuvre également dans cinq autres pays africains : le Sénégal, la Mauritanie, le Bénin, Sao Tomé-et-Principe et le Togo.
En Côte d'Ivoire, il vise à "améliorer la résilience des communautés ciblées et les zones côtières par une assistance technique pour déterminer les menaces qui pèsent sur les habitants, les écosystèmes et les actifs économiques du littoral", a expliqué le coordonnateur du projet, Abé Delfin Ochou, lors d'une présentation officielle à la Primature d'Abidjan.
La zone d'intervention du projet est la commune de Grand-Lahou (à 145km d'Abidjan), située à l'embouchure du fleuve Bandama, entre la lagune et l'Atlantique.
Les activités du projet devraient bénéficier directement aux communautés vulnérables de Grand-Lahou, mais également à celles vivant sur le littoral ivoirien long de 566km et fortement menacé par l'érosion côtière.
Selon M. Ochou, "plus de la moitié de la côte ivoirienne est menacée par l'érosion côtière avec cinq points chauds ou zones sensibles identifiés à Grand-Lahou, San Pedro, Assinie, Abidjan et Grand-Bassam".
"Les études réalisées sur le littoral ivoirien ont montré un recul moyen des côtes d'environ un à deux, voire trois mètres par an au profit de la mer", a-t-il ajouté.
Le projet devrait offrir, au bout de cinq ans, un cadre de renforcement des capacités au personnel des différentes parties prenantes en matière de gestion intégrée du littoral et d'adaptation au changement climatique.
Plus précisément, il devrait aider la Côte d'Ivoire à harmoniser la gestion des infrastructures et des ressources naturelles afin d'accroître la résilience au changement climatique en général, à l'érosion côtière et aux inondations en particulier.
Ce projet en faveur de la résilience des zones côtières ouest-africaines est mis en oeuvre également dans cinq autres pays africains : le Sénégal, la Mauritanie, le Bénin, Sao Tomé-et-Principe et le Togo.
En Côte d'Ivoire, il vise à "améliorer la résilience des communautés ciblées et les zones côtières par une assistance technique pour déterminer les menaces qui pèsent sur les habitants, les écosystèmes et les actifs économiques du littoral", a expliqué le coordonnateur du projet, Abé Delfin Ochou, lors d'une présentation officielle à la Primature d'Abidjan.
La zone d'intervention du projet est la commune de Grand-Lahou (à 145km d'Abidjan), située à l'embouchure du fleuve Bandama, entre la lagune et l'Atlantique.
Les activités du projet devraient bénéficier directement aux communautés vulnérables de Grand-Lahou, mais également à celles vivant sur le littoral ivoirien long de 566km et fortement menacé par l'érosion côtière.
Selon M. Ochou, "plus de la moitié de la côte ivoirienne est menacée par l'érosion côtière avec cinq points chauds ou zones sensibles identifiés à Grand-Lahou, San Pedro, Assinie, Abidjan et Grand-Bassam".
"Les études réalisées sur le littoral ivoirien ont montré un recul moyen des côtes d'environ un à deux, voire trois mètres par an au profit de la mer", a-t-il ajouté.
Le projet devrait offrir, au bout de cinq ans, un cadre de renforcement des capacités au personnel des différentes parties prenantes en matière de gestion intégrée du littoral et d'adaptation au changement climatique.
Plus précisément, il devrait aider la Côte d'Ivoire à harmoniser la gestion des infrastructures et des ressources naturelles afin d'accroître la résilience au changement climatique en général, à l'érosion côtière et aux inondations en particulier.