Elima (Côte d’Ivoire) - Elima, un village balnéaire de la sous-préfecture d’Adiaké, dans le Sud-Est ivoirien ayant accueilli la première école de la Côte d'Ivoire, a été dotée vendredi d’une bibliothèque, offerte par Léah Muriel Guigui, présidente de l’ONG Échos-Médias, lors d’une cérémonie.
À travers la devise « le livre, mon ami pour la vie », incrustée sur des T-shirts blancs arborés par les élèves de l’École primaire publique (EPP) Elima, Mme Léah Guigui, marraine de la cérémonie, veut inciter les enfants à « voyager » et s’instruire via les lignes.
A travers « leurs regards, nous constatons qu'ils ont soif de connaissance et de savoir, et c’est une très grande joie et une fierté pour moi en tant que marraine de partager cet instant magique et la passion du livre avec les jeunes générations, c’est aussi pour moi un engagement et un devoir », a dit Léah Guigui, invitant ses filleuls à cultiver l’excellence via la lecture et l’amour du livre.
Terre emblématique de l’instruction, Elima, situé à 178 Km au Sud-Est d’Abidjan, porte le berceau de l’école ivoirienne. Et ce, depuis 1882, suite à l’édifice du premier établissement scolaire, créé par le Français Arthur Verdier, un exploitant agricole qui y a implémenté 1.000 hectares (ha) de café et 150 ha de cacao.
Pour ajouter sa pierre à l’édifice et à la construction du savoir de ces enfants, la présidente de Échos-Médias, Léah Muriel Guigui, a remis des livres et des kits scolaires au Club littéraire de l'EPP Elima, installant une bibliothèque.
Sous des salves d’applaudissements, élèves, parents, chefs coutumiers et autorités locales, ont accueilli ce don, qui vient forger la connaissance des tout-petits de l’EPP Elima, école qui comprend aujourd'hui cinq niveaux (allant du CP1 au CM1) et construite en 2015 pour préserver le symbole de la première école ivoirienne.
Le premier bâtiment, situé aux encablures de la forteresse de Arthur Verdier, un « château » d’alors, en ruine, présente seulement un pan de mur. Toutefois, le village affiche sa fierté de brandir cette zone, bordée par la lagune Aby, comme « le nid de la connaissance » et du savoir en Côte d'Ivoire.
Le sous-préfet, Paul Brou N’Guessan, représentant le préfet, s’est félicité de l’acte de Mme Léah Guigui qui s’est donnée pour leitmotiv la réflexion sur l’adage qui dit « un enfant qui lit, sera un adulte qui pense ». Et ce, aux fins d’inculquer dans l’esprit des écoliers l’amour de la lecture.
Pour sa part, le directeur de l’EPP Elima, Augustin Essoh, a appelé les autorités à construire des classes pour la maternelle et affecter des enseignants dans cet établissement symbole de la première école du pays, qui ne dispose que de trois instituteurs pour cinq niveaux (du CP1 au CM1).
La cérémonie d’installation de la bibliothèque s’est déroulée dans une ambiance festive. Sa marraine, Léah Guigui, fait partie de ces figures féminines et des modèles inspirant par leur engagement humaniste, leur force et leur ténacité.
Elima, en langue Betibé (locale) signifie « Sur la colline ». Il est situé à environ 3 Km d’Etuéboué (par la voie routière), le chef-lieu de sous-préfecture, et à 12 Km d’Adiaké (par voie lagunaire), a fait savoir le chef central de Etuéboué, Léon Assemian Amon.
Dans ce village, habitations modernes, verdures et maisons en dur se disputent l’espace. Bien qu'ayant abrité la première école, Elima fait face à plusieurs défis d’infrastructures. Le chemin d’accès au village, quasiment périlleux, présente différents reliefs : cratères, collines et étangs boueux.
En 1881, Arthur Verdier y a créé la première plantation de café et une usine de décorticage. Un an plus tard, dans l’intention de freiner l’avancée des colons Anglais déjà présents sur les côtes du Ghana, il bâtit cette première école, animée par Mme Keller, épouse d’un collaborateur de M. Verdier.
Cette école va exister de 1882 à 1885. Après une période de flottement jusqu'en 1887, la France affecte un enseignant titulaire, M. Jeand’heur, qui avait seulement 20 élèves. En 1890, l’Ecole d’Elima est transférée à Assinie-Mafia, où résidait une forte colonie française.
Échos-Médias dont Mme Léah Guigui est la présidente, est une organisation ayant pour vocation d’aborder des sujets d’intérêt public, notamment la santé, l’éducation et la culture. Créée depuis deux ans, elle fait de son cheval de bataille la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus chez la femme.
Mme Leah Guigui, par ailleurs attachée de presse du Groupe CIE/SODECI, a promis de revenir voir ses filleuls, les élèves de l’EPP Elima, estimés à 105 élèves. Cette école « fut la première ouverte en Côte d’Ivoire et qui, aujourd’hui encore, montre un esprit de pionnier ».
AP/ls
À travers la devise « le livre, mon ami pour la vie », incrustée sur des T-shirts blancs arborés par les élèves de l’École primaire publique (EPP) Elima, Mme Léah Guigui, marraine de la cérémonie, veut inciter les enfants à « voyager » et s’instruire via les lignes.
A travers « leurs regards, nous constatons qu'ils ont soif de connaissance et de savoir, et c’est une très grande joie et une fierté pour moi en tant que marraine de partager cet instant magique et la passion du livre avec les jeunes générations, c’est aussi pour moi un engagement et un devoir », a dit Léah Guigui, invitant ses filleuls à cultiver l’excellence via la lecture et l’amour du livre.
Terre emblématique de l’instruction, Elima, situé à 178 Km au Sud-Est d’Abidjan, porte le berceau de l’école ivoirienne. Et ce, depuis 1882, suite à l’édifice du premier établissement scolaire, créé par le Français Arthur Verdier, un exploitant agricole qui y a implémenté 1.000 hectares (ha) de café et 150 ha de cacao.
Pour ajouter sa pierre à l’édifice et à la construction du savoir de ces enfants, la présidente de Échos-Médias, Léah Muriel Guigui, a remis des livres et des kits scolaires au Club littéraire de l'EPP Elima, installant une bibliothèque.
Sous des salves d’applaudissements, élèves, parents, chefs coutumiers et autorités locales, ont accueilli ce don, qui vient forger la connaissance des tout-petits de l’EPP Elima, école qui comprend aujourd'hui cinq niveaux (allant du CP1 au CM1) et construite en 2015 pour préserver le symbole de la première école ivoirienne.
Le premier bâtiment, situé aux encablures de la forteresse de Arthur Verdier, un « château » d’alors, en ruine, présente seulement un pan de mur. Toutefois, le village affiche sa fierté de brandir cette zone, bordée par la lagune Aby, comme « le nid de la connaissance » et du savoir en Côte d'Ivoire.
Le sous-préfet, Paul Brou N’Guessan, représentant le préfet, s’est félicité de l’acte de Mme Léah Guigui qui s’est donnée pour leitmotiv la réflexion sur l’adage qui dit « un enfant qui lit, sera un adulte qui pense ». Et ce, aux fins d’inculquer dans l’esprit des écoliers l’amour de la lecture.
Pour sa part, le directeur de l’EPP Elima, Augustin Essoh, a appelé les autorités à construire des classes pour la maternelle et affecter des enseignants dans cet établissement symbole de la première école du pays, qui ne dispose que de trois instituteurs pour cinq niveaux (du CP1 au CM1).
La cérémonie d’installation de la bibliothèque s’est déroulée dans une ambiance festive. Sa marraine, Léah Guigui, fait partie de ces figures féminines et des modèles inspirant par leur engagement humaniste, leur force et leur ténacité.
Elima, en langue Betibé (locale) signifie « Sur la colline ». Il est situé à environ 3 Km d’Etuéboué (par la voie routière), le chef-lieu de sous-préfecture, et à 12 Km d’Adiaké (par voie lagunaire), a fait savoir le chef central de Etuéboué, Léon Assemian Amon.
Dans ce village, habitations modernes, verdures et maisons en dur se disputent l’espace. Bien qu'ayant abrité la première école, Elima fait face à plusieurs défis d’infrastructures. Le chemin d’accès au village, quasiment périlleux, présente différents reliefs : cratères, collines et étangs boueux.
En 1881, Arthur Verdier y a créé la première plantation de café et une usine de décorticage. Un an plus tard, dans l’intention de freiner l’avancée des colons Anglais déjà présents sur les côtes du Ghana, il bâtit cette première école, animée par Mme Keller, épouse d’un collaborateur de M. Verdier.
Cette école va exister de 1882 à 1885. Après une période de flottement jusqu'en 1887, la France affecte un enseignant titulaire, M. Jeand’heur, qui avait seulement 20 élèves. En 1890, l’Ecole d’Elima est transférée à Assinie-Mafia, où résidait une forte colonie française.
Échos-Médias dont Mme Léah Guigui est la présidente, est une organisation ayant pour vocation d’aborder des sujets d’intérêt public, notamment la santé, l’éducation et la culture. Créée depuis deux ans, elle fait de son cheval de bataille la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus chez la femme.
Mme Leah Guigui, par ailleurs attachée de presse du Groupe CIE/SODECI, a promis de revenir voir ses filleuls, les élèves de l’EPP Elima, estimés à 105 élèves. Cette école « fut la première ouverte en Côte d’Ivoire et qui, aujourd’hui encore, montre un esprit de pionnier ».
AP/ls