Séguéla – A contrario des trois établissements secondaires publics de la ville de Séguéla, les écoles primaires de la capitale de la région du Worodougou sont, dans la majorité des cas, dépourvues de latrines, a constaté l’AIP, lundi, à l’occasion de la Journée mondiale des toilettes célébrée le 19 novembre de chaque année.
Au groupe scolaire Stade, un ensemble de trois établissements avec un effectif de 803 élèves, un bâtiment aux dimensions assez restreintes et qui devait servir à cet effet est dans l’attente d’être achevé depuis des lustres.
« Les enfants vont dans la broussaille à côté. Nous-mêmes, quand on doit se soulager, on est obligé de partir à la maison parce que tout autour est construit maintenant », a déclaré le directeur de l’EPP Stade 1B, Koné Foudanhan.
Son collègue du Stade 2, Jean Zigbé, lui, renchérit pour faire cas de l’inexistence de l’électricité et de l’eau.
Ce qui complique encore plus la situation des mômes dont deux, au moment où le journaliste de l'AIP s'entretenait avec le directeur, sont sortis des hautes herbes environnantes, certainement partis y satisfaire un besoin pressant.
En pleine ville, à proximité du centre culturel ‘’Madêgbê’’, au groupe scolaire Plateau qui est composé de neuf écoles, seule l’EPP Plateau 5 dispose de latrines fonctionnelles et d’eau courante.
Selon le directeur Gondo Césaire, ce ‘’privilège’’ est dû au fait que les locaux ont servi à recevoir les élèves du Collège moderne des jeunes filles, avant que celles-ci ne regagnent les leurs il y a une année.
Quant à son collègue du Plateau 4, Fofana Falikou, son sort est semblable à celui des sept autres directeurs, de leurs personnels et de près de 2 000 élèves qui, pour se soulager, font avec les moyens du bord.
« On se débrouille », a-t-il laissé entendre, précisant cependant que les responsables de la dégradation des latrines sont les apprenants qui y jettent des objets solides et défèquent partout. Rendant ainsi l’entretien difficile puisqu’il n’y a pas d’eau dans ces écoles.
Initiée en 2001 par l’Organisation mondiale des toilettes pour attirer l’attention sur l’importance de l’assainissement et la propreté des toilettes pour tous, cette Journée a pris de l’ampleur auprès des partenaires internationaux qui, en 2013, ont adopté une résolution à l’ONU pour en faire une Journée internationale.
kkp/cmas
Au groupe scolaire Stade, un ensemble de trois établissements avec un effectif de 803 élèves, un bâtiment aux dimensions assez restreintes et qui devait servir à cet effet est dans l’attente d’être achevé depuis des lustres.
« Les enfants vont dans la broussaille à côté. Nous-mêmes, quand on doit se soulager, on est obligé de partir à la maison parce que tout autour est construit maintenant », a déclaré le directeur de l’EPP Stade 1B, Koné Foudanhan.
Son collègue du Stade 2, Jean Zigbé, lui, renchérit pour faire cas de l’inexistence de l’électricité et de l’eau.
Ce qui complique encore plus la situation des mômes dont deux, au moment où le journaliste de l'AIP s'entretenait avec le directeur, sont sortis des hautes herbes environnantes, certainement partis y satisfaire un besoin pressant.
En pleine ville, à proximité du centre culturel ‘’Madêgbê’’, au groupe scolaire Plateau qui est composé de neuf écoles, seule l’EPP Plateau 5 dispose de latrines fonctionnelles et d’eau courante.
Selon le directeur Gondo Césaire, ce ‘’privilège’’ est dû au fait que les locaux ont servi à recevoir les élèves du Collège moderne des jeunes filles, avant que celles-ci ne regagnent les leurs il y a une année.
Quant à son collègue du Plateau 4, Fofana Falikou, son sort est semblable à celui des sept autres directeurs, de leurs personnels et de près de 2 000 élèves qui, pour se soulager, font avec les moyens du bord.
« On se débrouille », a-t-il laissé entendre, précisant cependant que les responsables de la dégradation des latrines sont les apprenants qui y jettent des objets solides et défèquent partout. Rendant ainsi l’entretien difficile puisqu’il n’y a pas d’eau dans ces écoles.
Initiée en 2001 par l’Organisation mondiale des toilettes pour attirer l’attention sur l’importance de l’assainissement et la propreté des toilettes pour tous, cette Journée a pris de l’ampleur auprès des partenaires internationaux qui, en 2013, ont adopté une résolution à l’ONU pour en faire une Journée internationale.
kkp/cmas