Trois enseignants grévistes issus de la Coalition du secteur éducation/formation de Côte d'Ivoire (COSEF-CI), initiatrice d’un arrêt de travail de deux jours enclenché, mercredi, ont été interpellés à Korhogo, dans le Nord ivoirien, selon la centrale syndicale.
« La COSEF-CI dénonce l’arrestation de trois camarades au Lycée Félix Houphouët-Boigny de Korhogo pour avoir tenu une réunion de sensibilisation en salle des professeurs », indique un point de la journée, qui précise qu‘ « ils sont actuellement détenus au commissariat de police de Korhogo ».
Les agents interpellés sont Annicet Gré (fédéral CESCI) et ses deux adjoints Julien Atté et Edoukou Adou.
L’organisation syndicale appelle à leur « libération immédiate et sans délai au risque d’envenimer la situation », lance son porte-parole, Pacôme Attaby, dans une notre transmise à APA, qui relève un taux global d’effectivité du mouvement de 75% dans le pays.
Selon M. Attaby, le mot d’ordre de grève qui devrait commencer, mardi, jour férié, a été lancé mercredi et s’achèvera jeudi. La COSEF-CI réclame notamment des indemnités de logement, la suppression des cours de mercredi, le relèvement des primes d’examens scolaires.
Il a en outre appelé à la suppression du concours des instituteurs adjoints recrutés au niveau BEPC craignant une « régression drastique du niveau intellectuel des élèves », tout en souhaitant le relèvement du recrutement des enseignants du primaire au niveau du BAC.
« Malgré ces intimidations, nous appelons les enseignants à poursuivre la mobilisation à l’effet de ne point se détourner de nos objectifs », martèle la centrale syndicale.
AP/ls/APA
« La COSEF-CI dénonce l’arrestation de trois camarades au Lycée Félix Houphouët-Boigny de Korhogo pour avoir tenu une réunion de sensibilisation en salle des professeurs », indique un point de la journée, qui précise qu‘ « ils sont actuellement détenus au commissariat de police de Korhogo ».
Les agents interpellés sont Annicet Gré (fédéral CESCI) et ses deux adjoints Julien Atté et Edoukou Adou.
L’organisation syndicale appelle à leur « libération immédiate et sans délai au risque d’envenimer la situation », lance son porte-parole, Pacôme Attaby, dans une notre transmise à APA, qui relève un taux global d’effectivité du mouvement de 75% dans le pays.
Selon M. Attaby, le mot d’ordre de grève qui devrait commencer, mardi, jour férié, a été lancé mercredi et s’achèvera jeudi. La COSEF-CI réclame notamment des indemnités de logement, la suppression des cours de mercredi, le relèvement des primes d’examens scolaires.
Il a en outre appelé à la suppression du concours des instituteurs adjoints recrutés au niveau BEPC craignant une « régression drastique du niveau intellectuel des élèves », tout en souhaitant le relèvement du recrutement des enseignants du primaire au niveau du BAC.
« Malgré ces intimidations, nous appelons les enseignants à poursuivre la mobilisation à l’effet de ne point se détourner de nos objectifs », martèle la centrale syndicale.
AP/ls/APA