Le secteur des assurances en Côte d’Ivoire, nonobstant les progrès remarquables et les innovations enregistrées ces dernières années, reste faiblement connu du grand public avec un « taux de pénétration qui atteint avec peine les 2 % », a déploré, jeudi, à Abidjan le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.
Le patron du Trésor public ivoirien s’exprimait à l’ouverture de la deuxième édition des Journées nationales de l’assurance qui réunit jeudi et vendredi à Abidjan le régulateur, les assureurs, les associations professionnelles, les opérateurs économiques et le grand public.
« C’est une occasion pour nous d’apporter des éléments de réponse aux préoccupations des consommateurs d’assurance, mais aussi un forum d’échanges sur les problématiques du secteur », a-t-il souligné.
« Le secteur des assurances, nonobstant les progrès remarquables et les innovations enregistrées ces dernières années, reste faiblement connu du grand public. En témoigne le faible taux de pénétration qui atteint avec peine les 2 % » a poursuivi M. Assahoré.
Par ailleurs, il a relevé qu’il « urge d’apporter des réponses concrètes à certaines problématiques relevant du métier d’assureur ». A ce propos, Jacques Konan Assahoré a cité entre autres, le manque de diligence observé de la part de certains assureurs face aux demandes de prestations des assurés et principalement celles des victimes des accidents de la circulation ou de leurs ayants droit. Cela concerne également la pratique généralisée de la sous-tarification et de l’assurance à crédit.
S’agissant des cas de lenteur dans le règlement des sinistres, un diagnostic a permis d’en déterminer la cause qui serait liée aux tensions de trésorerie auxquelles font face bon nombre de sociétés d’assurances du marché.
« C’est la raison pour laquelle le Conseil des ministres en charge des assurances a décidé de porter le capital social minimum des sociétés d’assurance à cinq milliards de francs CFA dont trois milliards devront être libérés au plus tard en avril 2019 », a conclu M. Assahoré.
En Côte d’Ivoire, le Trésor public dispose d’une mission de supervision du secteur des assurances.
LS/APA
Le patron du Trésor public ivoirien s’exprimait à l’ouverture de la deuxième édition des Journées nationales de l’assurance qui réunit jeudi et vendredi à Abidjan le régulateur, les assureurs, les associations professionnelles, les opérateurs économiques et le grand public.
« C’est une occasion pour nous d’apporter des éléments de réponse aux préoccupations des consommateurs d’assurance, mais aussi un forum d’échanges sur les problématiques du secteur », a-t-il souligné.
« Le secteur des assurances, nonobstant les progrès remarquables et les innovations enregistrées ces dernières années, reste faiblement connu du grand public. En témoigne le faible taux de pénétration qui atteint avec peine les 2 % » a poursuivi M. Assahoré.
Par ailleurs, il a relevé qu’il « urge d’apporter des réponses concrètes à certaines problématiques relevant du métier d’assureur ». A ce propos, Jacques Konan Assahoré a cité entre autres, le manque de diligence observé de la part de certains assureurs face aux demandes de prestations des assurés et principalement celles des victimes des accidents de la circulation ou de leurs ayants droit. Cela concerne également la pratique généralisée de la sous-tarification et de l’assurance à crédit.
S’agissant des cas de lenteur dans le règlement des sinistres, un diagnostic a permis d’en déterminer la cause qui serait liée aux tensions de trésorerie auxquelles font face bon nombre de sociétés d’assurances du marché.
« C’est la raison pour laquelle le Conseil des ministres en charge des assurances a décidé de porter le capital social minimum des sociétés d’assurance à cinq milliards de francs CFA dont trois milliards devront être libérés au plus tard en avril 2019 », a conclu M. Assahoré.
En Côte d’Ivoire, le Trésor public dispose d’une mission de supervision du secteur des assurances.
LS/APA