Niakara - Un peu plus d'une centaine de femmes de la ville de Tortiya dans le département de Niakara, (Nord, région du Hambol) , unies au sein de la coopérative « Yébé-Wognon », déplorent les entraves à l'acquisition temporaire de terres pour la production de vivriers.
Lors d’un entretien, jeudi, avec l’AIP, la présidente de la coopérative, Augustine Diarrassouba Awa, a décrié le manque d'eau, les difficultés de commercialisation des récoltes et surtout d'énormes obstacles à l'accès à la terre pour la culture de maraîchers et de vivriers dans la localité.
« Pour obtenir l'usage temporaire d'un lopin de terre cultivable, il faut batailler et négocier durement, et parfois en vain, avec les chefs et les propriétaires terriens », a déploré Augustine Diarrassouba, dont le groupement revendique 120 membres, dont 75 adhérentes sont actives dans le maraîchage et le vivrier.
Elle a insisté pour une implication accrue du Gouvernement ivoirien et des autorités administratives et politiques locales pour sensibiliser les propriétaires terriens en vue de juguler cet épineux problème qui mine les efforts d'autonomisation des femmes en milieu rural.
Elle a également souhaité la construction d'une retenue d'eau à Tortiya et la création d'un système national d'information des opératrices du vivrier, notamment entre les productrices et les commerçantes.
jbm/aaa/ask
Lors d’un entretien, jeudi, avec l’AIP, la présidente de la coopérative, Augustine Diarrassouba Awa, a décrié le manque d'eau, les difficultés de commercialisation des récoltes et surtout d'énormes obstacles à l'accès à la terre pour la culture de maraîchers et de vivriers dans la localité.
« Pour obtenir l'usage temporaire d'un lopin de terre cultivable, il faut batailler et négocier durement, et parfois en vain, avec les chefs et les propriétaires terriens », a déploré Augustine Diarrassouba, dont le groupement revendique 120 membres, dont 75 adhérentes sont actives dans le maraîchage et le vivrier.
Elle a insisté pour une implication accrue du Gouvernement ivoirien et des autorités administratives et politiques locales pour sensibiliser les propriétaires terriens en vue de juguler cet épineux problème qui mine les efforts d'autonomisation des femmes en milieu rural.
Elle a également souhaité la construction d'une retenue d'eau à Tortiya et la création d'un système national d'information des opératrices du vivrier, notamment entre les productrices et les commerçantes.
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