Abidjan- Empêtré dans un scandale de financement occulte de son parti, Julius Malema, l’une des principales figures de l'opposition sud-africaine multiplie les insultes et menaces envers les journalistes et les médias, déplore Reporters sans frontières (RSF).
Dans un communiqué de presse publié mercredi, RSF dénonce ces méthodes d’intimidation et demande aux autorités de les condamner sans réserve.
Selon RSF, Julius Malema multiplie ces dernières semaines les invectives et les menaces envers les journalistes. Le 20 novembre, le responsable des Combattants pour la Liberté Économique (EFF) a ouvertement, lors d’un discours, appelé ses militants à “s’occuper” des journalistes Max du Preez, Ferial Haffajee (News24), Ranjeni Munusamy (Sunday Times), Peter Bruce (Business Day), et Palesa Morudu, “de manière définitive”, sans toutefois “avoir recours à la violence”.
Ces cinq journalistes ont en commun d’avoir souligné dans leurs articles les contradictions entre la posture anti-corruption affichée depuis des années par Julius Malema et le fait que son parti est soupçonné depuis plusieurs semaines de financement illégal.
“Les discours d'incitation à la haine contre les journalistes sont indignes d’un responsable politique, et irresponsables car ils encouragent le passage à l’acte et la violence physique”, dénonce Arnaud Froger responsable du bureau Afrique de RSF.
Selon Froger, ‘’il est essentiel que les autorités sud-africaines condamnent ces propos dangereux, et envoient un signal clair à tout responsable politique qui choisit l’insulte et la menace pour répondre aux faits dévoilés par les médias.”
L’Afrique du Sud occupe la 28e place au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2018.
cmas
Dans un communiqué de presse publié mercredi, RSF dénonce ces méthodes d’intimidation et demande aux autorités de les condamner sans réserve.
Selon RSF, Julius Malema multiplie ces dernières semaines les invectives et les menaces envers les journalistes. Le 20 novembre, le responsable des Combattants pour la Liberté Économique (EFF) a ouvertement, lors d’un discours, appelé ses militants à “s’occuper” des journalistes Max du Preez, Ferial Haffajee (News24), Ranjeni Munusamy (Sunday Times), Peter Bruce (Business Day), et Palesa Morudu, “de manière définitive”, sans toutefois “avoir recours à la violence”.
Ces cinq journalistes ont en commun d’avoir souligné dans leurs articles les contradictions entre la posture anti-corruption affichée depuis des années par Julius Malema et le fait que son parti est soupçonné depuis plusieurs semaines de financement illégal.
“Les discours d'incitation à la haine contre les journalistes sont indignes d’un responsable politique, et irresponsables car ils encouragent le passage à l’acte et la violence physique”, dénonce Arnaud Froger responsable du bureau Afrique de RSF.
Selon Froger, ‘’il est essentiel que les autorités sud-africaines condamnent ces propos dangereux, et envoient un signal clair à tout responsable politique qui choisit l’insulte et la menace pour répondre aux faits dévoilés par les médias.”
L’Afrique du Sud occupe la 28e place au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2018.
cmas