Une enquête est ouverte au commissariat de police du 5ème arrondissement de Bouaké, après des échauffourées entre étudiants et gardes pénitentiaires dont le bilan officiel fait état de dix blessés, indique un communiqué signé par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné, reçu jeudi soir par APA.
Selon ce communiqué du procureur de Bouaké, les faits de cette affaire remontent au « mercredi 28 novembre 2018 » où « aux environs de 20 heures, une altercation est survenue entre un étudiant et un garde pénitentiaire dans un bistrot face au campus II de l’Université de Bouaké ».
Cette altercation, poursuit M. Koné dans cette note « a dégénéré en une bagarre généralisée entre étudiants et gardes pénitentiaires » qui s’est soldée par « huit blessés dans les rangs des étudiants, dont cinq par balles, et de deux blessés du côté des gardes pénitentiaires ».
« Les blessés ont été conduits au CHU (Centre hospitalier et universitaire) de Bouaké et leur vie n’est pas en danger », conclut le texte, soulignant qu’une enquête est ouverte pour situer les responsabilités dans cette énième affaire de violences à Bouaké.
Dans la matinée, la quasi-totalité des établissements scolaires de la ville ont fermé leurs portes suite à une manifestation d’étudiants qui protestaient contre cette attaque des gardes pénitentiaires.
Le communiqué final d’un conseil universitaire était attendu en fin de matinée à Bouaké pour clarifier la position de cette institution sur cette affaire.
CK/ls/APA
Selon ce communiqué du procureur de Bouaké, les faits de cette affaire remontent au « mercredi 28 novembre 2018 » où « aux environs de 20 heures, une altercation est survenue entre un étudiant et un garde pénitentiaire dans un bistrot face au campus II de l’Université de Bouaké ».
Cette altercation, poursuit M. Koné dans cette note « a dégénéré en une bagarre généralisée entre étudiants et gardes pénitentiaires » qui s’est soldée par « huit blessés dans les rangs des étudiants, dont cinq par balles, et de deux blessés du côté des gardes pénitentiaires ».
« Les blessés ont été conduits au CHU (Centre hospitalier et universitaire) de Bouaké et leur vie n’est pas en danger », conclut le texte, soulignant qu’une enquête est ouverte pour situer les responsabilités dans cette énième affaire de violences à Bouaké.
Dans la matinée, la quasi-totalité des établissements scolaires de la ville ont fermé leurs portes suite à une manifestation d’étudiants qui protestaient contre cette attaque des gardes pénitentiaires.
Le communiqué final d’un conseil universitaire était attendu en fin de matinée à Bouaké pour clarifier la position de cette institution sur cette affaire.
CK/ls/APA