Abidjan (Côte d’Ivoire) - Deutsche Investitions und Entwicklungsgesellschaft (DEG), un organisme allemand de développement dédié au financement du secteur privé, a ouvert jeudi à Abidjan, son 15è Bureau régional, a indiqué à APA Célestin Tanoh, représentant pays de l’institution.
La DEG, filiale de la KFW, en charge du financement d’entreprises privées, des institutions financières et des fonds d’investissement dans les pays émergents et en développement, « finance tous les secteurs productifs à l’exception des secteurs prohibés par les lois internationales », a dit M. Tanoh.
Avec un portefeuille de 8 milliards d’euros (5 247 milliards Fcfa) dans le monde entier dont 2 milliards (1 312 milliards Fcfa) consacrés à l’Afrique, la DEG ambitionne d’accroître sa présence sur le continent. En Côte d'Ivoire, l’organisme a 70 millions d’euros d’exposition, soit 45,91 milliards Fcfa.
DEG intervient essentiellement à travers trois gros outils d’accompagnement, la dette à long terme, sous forme de prêts pouvant aller jusqu'à 15 ans, ensuite la mezzanine, qui se situe entre la dette et l’equity, touchant les fonds propres, a souligné M. Tanoh.
« On fait également de l’equity, c’est-à-dire qu’on peut rentrer dans le capital d’une entreprise si elle le veut et sortir au bout d’un certain temps », a ajouté M. Tanoh, mentionnant que ces formes d’accompagnement « représentent 20% des activités au niveau mondial ».
La plus grosse part des activités de DEG porte notamment sur le segment des dettes à long terme. Selon M. Tanoh, le mandat de l’institution est d’ « être complémentaire au système bancaire des pays en développement, car elle finance même les banques ».
« Pour la Côte d'Ivoire, on est ouvert à toute sorte d’opportunité d’investissement », c’est pourquoi « on échange avec beaucoup d’entreprises », a fait savoir le représentant pays de DEG Côte d'Ivoire, mentionnant que « les secteurs prioritaires, c’est l’agro-industrie, le secteur manufacturier et le secteur de l’énergie ».
L’institution finance déjà Palmci, une filiale du Groupe Sifca, le singapourien Olam et envisage de financer l’Imak, un cimentier turc, en l’accompagnant pour construire une cimenterie à PK 24, au Nord d’Abidjan. DEG vient d’ailleurs de financer le groupe panafricain Teylium pour ses projets hôteliers.
Après l’ouverture du bureau de la KFW, banque de développement allemande en 2017, cet autre instrument vient pour financer l’émergence des pays en développement. Abidjan couvrira les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, soit une dizaine d’États.
L’organisme de financement DEG dispose déjà d’un bureau à Johannesburg en Afrique du Sud, au Kenya pour l’Afrique de l’Est et à Accra. Il projette construire un bureau régional au Nigeria, a fait savoir Célestin Tanoh, lors d’une conférence de presse à la résidence de l’Ambassadeur d’Allemagne en Côte d'Ivoire.
AP/ls
La DEG, filiale de la KFW, en charge du financement d’entreprises privées, des institutions financières et des fonds d’investissement dans les pays émergents et en développement, « finance tous les secteurs productifs à l’exception des secteurs prohibés par les lois internationales », a dit M. Tanoh.
Avec un portefeuille de 8 milliards d’euros (5 247 milliards Fcfa) dans le monde entier dont 2 milliards (1 312 milliards Fcfa) consacrés à l’Afrique, la DEG ambitionne d’accroître sa présence sur le continent. En Côte d'Ivoire, l’organisme a 70 millions d’euros d’exposition, soit 45,91 milliards Fcfa.
DEG intervient essentiellement à travers trois gros outils d’accompagnement, la dette à long terme, sous forme de prêts pouvant aller jusqu'à 15 ans, ensuite la mezzanine, qui se situe entre la dette et l’equity, touchant les fonds propres, a souligné M. Tanoh.
« On fait également de l’equity, c’est-à-dire qu’on peut rentrer dans le capital d’une entreprise si elle le veut et sortir au bout d’un certain temps », a ajouté M. Tanoh, mentionnant que ces formes d’accompagnement « représentent 20% des activités au niveau mondial ».
La plus grosse part des activités de DEG porte notamment sur le segment des dettes à long terme. Selon M. Tanoh, le mandat de l’institution est d’ « être complémentaire au système bancaire des pays en développement, car elle finance même les banques ».
« Pour la Côte d'Ivoire, on est ouvert à toute sorte d’opportunité d’investissement », c’est pourquoi « on échange avec beaucoup d’entreprises », a fait savoir le représentant pays de DEG Côte d'Ivoire, mentionnant que « les secteurs prioritaires, c’est l’agro-industrie, le secteur manufacturier et le secteur de l’énergie ».
L’institution finance déjà Palmci, une filiale du Groupe Sifca, le singapourien Olam et envisage de financer l’Imak, un cimentier turc, en l’accompagnant pour construire une cimenterie à PK 24, au Nord d’Abidjan. DEG vient d’ailleurs de financer le groupe panafricain Teylium pour ses projets hôteliers.
Après l’ouverture du bureau de la KFW, banque de développement allemande en 2017, cet autre instrument vient pour financer l’émergence des pays en développement. Abidjan couvrira les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, soit une dizaine d’États.
L’organisme de financement DEG dispose déjà d’un bureau à Johannesburg en Afrique du Sud, au Kenya pour l’Afrique de l’Est et à Accra. Il projette construire un bureau régional au Nigeria, a fait savoir Célestin Tanoh, lors d’une conférence de presse à la résidence de l’Ambassadeur d’Allemagne en Côte d'Ivoire.
AP/ls