Abidjan – La Représentante Résidente de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Argentina Matavel a remis vendredi, le Rapport 2018 sur l’état de la population mondiale à la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, marquant ainsi le lancement officiel du document en Côte d’Ivoire.
« Le rapport mondial de la population 2018 met l’accent sur le pouvoir du choix en matière de droits reproductifs en droite ligne des engagements internationaux des Etats dans le domaine », a expliqué, d’emblée, Mme Matavel, lors de la cérémonie organisée au cabinet de la ministre, au 16ème étage de l'immeuble SCIAM, au Plateau.
Intitulé ‘’Le pouvoir du choix : les droits reproductifs et la transition démographique’’, le rapport souligne que d’importants progrès ont été enregistrés et que la tendance mondiale est actuellement aux familles moins nombreuses.
Le nouveau Plan stratégique de l'UNFPA vise à l'horizon 2030, zéro décès maternels évitables, zéro besoin non couverts en planification familiale, et zéro violence basée sur le genre et les pratiques néfastes comme les mutilations génitales féminines (MGF), a indiqué Mme Matavel.
« En 2018, parmi 43 pays affichant plus de quatre enfants par femme, 38 sont d’Afrique dont la Côte d’Ivoire avec 4,8 enfants par femme. Et ces pays affichent les taux de chômage élevés (11%) », poursuit le document présenté par Dr Constant N’da, chargé de programme Populations et Développement à UNFPA, Côte d’Ivoire.
Quant à la ministre Nialé Kaba, elle a salué la présentation de « ce précieux document qui se présente comme un outil de plaidoyer pour une prise en compte plus accrue des droits en matière de reproduction qui touchent directement les femmes ».
La ministre a rappelé que le Gouvernement ivoirien, avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers, a renforcé les interventions dans le domaine de la population et du développement en général et dans le secteur de la santé sexuelle et de la reproduction, en particulier. L’objectif visé étant d’accélérer la transition démographique en vue de favoriser l’émergence économique et sociale du pays.
Elle a noté, entre autres, la création, en 2012, de l’Office national de la population; l’adoption d’une Politique nationale de population pour la période 2015-2025 intégrant l’accélération de la transition démographique à travers le repositionnement de la planification familiale; l’introduction de l’Education sexuelle complète dans les curricula de formation de l’Education nationale et les programmes destinés aux adolescents et aux jeunes non scolarisés; l’allocation de ressources importantes pour permettre un large accès des populations aux moyens contraceptifs.
« Au-delà de tous ces efforts fournis par le Gouvernement ivoirien, il reste des défis à relever pour garantir un exercice universel des droits en matière de reproduction. En effet, comme le souligne le Rapport, corroboré par les statistiques nationales pour un objectif de 36% à l’horizon 2020 fixé par le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2016-2020), le taux de prévalence contraceptive moderne se situe à 14,3% en 2016 », a-t-elle admis.
Elle a cité en outre, l’utilisation de la contraception qui est évaluée à 15,5% pour l’ensemble des méthodes utilisées en Côte d’Ivoire chez les femmes en âge de procréer (15-49 ans); la proportion des femmes dont les besoins ne sont pas satisfaits est de 30,5%.
cmas
« Le rapport mondial de la population 2018 met l’accent sur le pouvoir du choix en matière de droits reproductifs en droite ligne des engagements internationaux des Etats dans le domaine », a expliqué, d’emblée, Mme Matavel, lors de la cérémonie organisée au cabinet de la ministre, au 16ème étage de l'immeuble SCIAM, au Plateau.
Intitulé ‘’Le pouvoir du choix : les droits reproductifs et la transition démographique’’, le rapport souligne que d’importants progrès ont été enregistrés et que la tendance mondiale est actuellement aux familles moins nombreuses.
Le nouveau Plan stratégique de l'UNFPA vise à l'horizon 2030, zéro décès maternels évitables, zéro besoin non couverts en planification familiale, et zéro violence basée sur le genre et les pratiques néfastes comme les mutilations génitales féminines (MGF), a indiqué Mme Matavel.
« En 2018, parmi 43 pays affichant plus de quatre enfants par femme, 38 sont d’Afrique dont la Côte d’Ivoire avec 4,8 enfants par femme. Et ces pays affichent les taux de chômage élevés (11%) », poursuit le document présenté par Dr Constant N’da, chargé de programme Populations et Développement à UNFPA, Côte d’Ivoire.
Quant à la ministre Nialé Kaba, elle a salué la présentation de « ce précieux document qui se présente comme un outil de plaidoyer pour une prise en compte plus accrue des droits en matière de reproduction qui touchent directement les femmes ».
La ministre a rappelé que le Gouvernement ivoirien, avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers, a renforcé les interventions dans le domaine de la population et du développement en général et dans le secteur de la santé sexuelle et de la reproduction, en particulier. L’objectif visé étant d’accélérer la transition démographique en vue de favoriser l’émergence économique et sociale du pays.
Elle a noté, entre autres, la création, en 2012, de l’Office national de la population; l’adoption d’une Politique nationale de population pour la période 2015-2025 intégrant l’accélération de la transition démographique à travers le repositionnement de la planification familiale; l’introduction de l’Education sexuelle complète dans les curricula de formation de l’Education nationale et les programmes destinés aux adolescents et aux jeunes non scolarisés; l’allocation de ressources importantes pour permettre un large accès des populations aux moyens contraceptifs.
« Au-delà de tous ces efforts fournis par le Gouvernement ivoirien, il reste des défis à relever pour garantir un exercice universel des droits en matière de reproduction. En effet, comme le souligne le Rapport, corroboré par les statistiques nationales pour un objectif de 36% à l’horizon 2020 fixé par le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2016-2020), le taux de prévalence contraceptive moderne se situe à 14,3% en 2016 », a-t-elle admis.
Elle a cité en outre, l’utilisation de la contraception qui est évaluée à 15,5% pour l’ensemble des méthodes utilisées en Côte d’Ivoire chez les femmes en âge de procréer (15-49 ans); la proportion des femmes dont les besoins ne sont pas satisfaits est de 30,5%.
cmas