« Dix mille fois ces élections seront reprises, dix mille fois nous allons les gagner »
« Nous avons gagné ces élections, nous allons le démontrer à la reprise »
« Nous sommes en pleine confiance »
« Nous avons appris beaucoup, découvert beaucoup »
Dans l’interview qu’il nous a accordée, qui suit, sa toute première après la décision de la Chambre administrative de la Cour suprême de faire reprendre le scrutin, le candidat Georges Philippe Ezaley se prononce sur cette décision et affiche son optimisme pour la suite.
Comment appréciez-vous la décision de la Chambre administrative de la Cour suprême de faire reprendre les élections municipales à Grand-Bassam ?
Nous avons avec tous les éléments en notre possession, la certitude que nous avons gagné les élections du 13 octobre dernier. Avec le dépouillement dans les bureaux de vote, avec la compilation des Cei locales en présence des observateurs, validés et confirmés par un huissier de justice, les résultats proclamés par la Cei centrale sont totalement en envers des résultats sortis des urnes. Et donc, le recours qui a été engagé, c’était que ces résultats proclamés soient annulés. Nous avons joint nos Pv à notre recours. La Cei devrait avoir ses Pv. Sur la base des Pv, le recensement général des votes au niveau des Cei ont démontré que les résultats proclamés par la Cei centrale ne sont pas les bons résultats. Et donc, notre démarche était qu’on puisse rectifier les résultats erronés qui ont été annoncés. La Chambre a suivi notre requête en faisant annuler les résultats proclamés. Notre souhait de voir le recensement général des votes se faire pour proclamer les vrais résultats qui nous donnent gagnant, n’a pas été jusqu’au bout pour des raisons qu’on ignore. Mais pour nous, c’est un moindre mal. C’est le moindre mal parce qu’il faut quand même louer le courage de ces juges qui ont effectivement annulé les résultats erronés qui ont été annoncés. Pour quelle raison ils n’ont pas pu faire reprendre le recensement général des votes, je ne suis pas dans le secret de l’instruction, donc, je ne peux en dire plus. C’est donc un moindre mal de faire reprendre les élections. La certitude est toujours là. Nous avons gagné ces élections. Et nous allons le démontrer à la reprise de ces élections. Voilà ce que je peux dire.
Etes-vous animé d’un brin de déception ?
C’est ce que je dis. La certitude que nous avons gagné ces élections est là. Des observateurs indépendants le confirment. Des constats d’huissiers le confirment. Nous sommes humain, c’est bien normal que nous soyons un peu déçu que nous ne soyons pas proclamé vainqueur. Mais, nous sommes en paix parce que nous savons que nous avons gagné ces élections. Et dix mille fois ces élections seront reprises, dix mille fois nous allons les gagner. Nous sommes en pleine confiance.
Les électeurs de votre circonscription sont à nouveau appelés dans les urnes le 16 décembre prochain. Dans quel esprit comptez-vous aborder cette seconde phase de la bataille pour le contrôle de la municipalité de Grand-Bassam ?
Je le dis, même si on reprend ces élections dix mille fois, nous allons les gagner dix mille fois pour plusieurs raisons. La différence de voix entre nous et le second est énorme au regard des chiffres que nous avons, confirmés par les observateurs indépendants qui étaient dans la salle au moment de la compilation des résultats. Résultats constatés par des huissiers. La différence est énorme. Plus de 1000 voix, ce n’est pas 100 voix, plus de 1000 voix. Mieux, comme on le dit, à quelque chose malheur est bon, les langues se délient. Et on devrait avoir beaucoup plus que ça si nous n’avions pas eu des situations irrégulières qui se dévoilent aujourd’hui, avec une intrusion du préfet dans ce dossier, avec un vote qui va au-delà de 18h. La seule ville en Côte d’Ivoire où l’heure de clôture des votes a été décalée de 2h de temps permettant beaucoup de choses. Mais malgré cela, on a eu plus de 1000 voix de différence. Nous avons appris beaucoup, découvert beaucoup et ce n’est pas sur la place publique que nous allons évidemment mettre cela. Nous restons sereins. Nous avons un bon bilan. Je rappelle que j’ai été meilleur élu local il y a deux ans. Nous avons un bon nouveau programme auquel la population a adhéré. Nous sommes proche de la population. Cela s’est vérifié lors de nos meetings, de toutes nos rencontres. Nous sommes au cœur de la population. Ce ne sont pas des choses qui s’effacent en un mois. Et la liste que nous avons est une liste certes, à majorité Pdci. Mais, il y a des cadres Rdr, des cadres Fpi, des cadres de la société civile. C’est une liste d’union pour travailler ensemble pour le développement de Grand-Bassam. C’est peut-être là un des secrets de notre réussite à l’occasion de ces votes. Cette liste est encore là. Nous avons une liste d’union, de réconciliation, ce dont a besoin Grand-Bassam mais également la Côte d’Ivoire. Réconcilier les enfants de ce pays quel que soit leur bord pour travailler pour développer notre ville. C’est ça le symbole très fort de cette liste que nous conduisons, parrainée par un parti politique qui prône des valeurs dans lesquelles tout Ivoirien se reconnait. Notre liste est une liste où tout Ivoirien se reconnait. Je pense donc que c’est à la fois une liste ouverte à la nouvelle plateforme que prône le Pdci puisqu’on a d’autres frères d’autres partis politiques avec nous. Donc, c’est véritablement un symbole très fort et c’est portés par ce symbole-là que nous sommes sûrs que le dimanche 16, nous ferons mieux que nous avons fait. Et je terminerai là-dessus pour dire que c’est historique qu’un candidat à une élection locale, pour la première fois, gagne dans tous les villages de la ville de Grand-Bassam. Notre liste a gagné dans tous les villages N’zima, dans tous les villages Abouré. Parce que notre liste est équilibrée d’un point de vue géopolitique également. Portée donc par des jeunes, des femmes, quelle que soient les enveloppes d’espèces trébuchantes et sonnantes qui ont été distribuées pendant la campagne.
Avec les élections passées, le contentieux électoral, d’aucuns penseraient que Georges Philippe Ezaley est lessivé. Avez-vous encore les ressources nécessaires pour ce second tour de la bataille ?
Je pense que j’ai montré ma capacité de défendre un idéal tout au long de ce contentieux. Parce que beaucoup pensaient qu’en une semaine, en deux ou trois jours, les choses seraient évacuées. Mais je suis resté focus malgré tout ce qui a été fait. J’ai montré des documents, des éléments qui prouvent que j’ai gagné. Avez-vous vu une fois des documents montrés par l’autre partie ? Jusque-là, j’attends de voir les documents qui prouvent qu’ils ont gagné. C’est cette motivation, celle de défendre un idéal, je suis dans le vrai. Quand c’est comme ça, tu ne te lasses pas. Tu défends la vérité. Au contraire, je vais aller jusqu’au bout de la défense de cette vérité-là, parce qu’à la fin, c’est de servir la ville de Grand-Bassam. Donc, on ne doit pas dire, je suis fatigué. Sinon, je ne me serais pas présenté.
Monsieur le maire, qu’attendez-vous de votre parti politique, le Pdci-Rda, qui est resté à vos côtés pendant toute cette période de contentieux?
Vous me donnez l’occasion de le redire. Je l’ai dit, dans mon adresse officielle, après les résultats du recours. J’ai dit merci au président Henri Konan Bédié, mais également au Pdci. Le secrétaire exécutif Guikahué, les avocats du Pdci, la mobilisation exceptionnelle des jeunes, des femmes du Pdci. Je me suis vraiment senti incrusté dans une famille politique. Il y avait plusieurs autres points chauds dans ce contentieux, dans ces élections, mais je crois que Bassam a été, de manière exceptionnelle, entourée, coachée par le parti. Je voudrais effectivement saisir cette occasion pour dire merci. De la même manière, je dis merci aux chancelleries. Il y a eu un élan de solidarité exceptionnel. Vous savez, j’ai reçu des appels même d’Australie. Le samedi après le verdict de la Chambre administrative de la Cour suprême. C’est extraordinaire. Donc, merci au parti. Je ne vais pas vous dévoiler des choses qui se préparent par le parti par rapport à ces élections. Le parti était sur plusieurs fronts le 13 octobre, mais là, les fronts sont réduits. Je nous vous dis pas déjà ce qui se prépare pour que cette fois-ci, on ne nous vole pas notre victoire. Je pense que, que ce soit en amont, pendant la campagne, pendant le vote et après le vote, il y a un encadrement important qui se prépare au niveau du Pdci-Rda pour que notre victoire demeure.
Avez-vous un appel à lancer à la population ?
Je voudrais dire merci à la population qui est restée digne. Elle est restée déterminée pour défendre ses droits dans la dignité, quoi qu’on en pense. Des fois, il faut écouter. C’est une population qui est mature. Il faut savoir écouter le peuple. Moi, je suis très fier ce peuple-là, parce qu’il s’est battu dans la dignité pour que ses droits soient respectés. Je crois que ce peuple-là ira jusqu’au bout pour le démontrer.
« Nous avons gagné ces élections, nous allons le démontrer à la reprise »
« Nous sommes en pleine confiance »
« Nous avons appris beaucoup, découvert beaucoup »
Dans l’interview qu’il nous a accordée, qui suit, sa toute première après la décision de la Chambre administrative de la Cour suprême de faire reprendre le scrutin, le candidat Georges Philippe Ezaley se prononce sur cette décision et affiche son optimisme pour la suite.
Comment appréciez-vous la décision de la Chambre administrative de la Cour suprême de faire reprendre les élections municipales à Grand-Bassam ?
Nous avons avec tous les éléments en notre possession, la certitude que nous avons gagné les élections du 13 octobre dernier. Avec le dépouillement dans les bureaux de vote, avec la compilation des Cei locales en présence des observateurs, validés et confirmés par un huissier de justice, les résultats proclamés par la Cei centrale sont totalement en envers des résultats sortis des urnes. Et donc, le recours qui a été engagé, c’était que ces résultats proclamés soient annulés. Nous avons joint nos Pv à notre recours. La Cei devrait avoir ses Pv. Sur la base des Pv, le recensement général des votes au niveau des Cei ont démontré que les résultats proclamés par la Cei centrale ne sont pas les bons résultats. Et donc, notre démarche était qu’on puisse rectifier les résultats erronés qui ont été annoncés. La Chambre a suivi notre requête en faisant annuler les résultats proclamés. Notre souhait de voir le recensement général des votes se faire pour proclamer les vrais résultats qui nous donnent gagnant, n’a pas été jusqu’au bout pour des raisons qu’on ignore. Mais pour nous, c’est un moindre mal. C’est le moindre mal parce qu’il faut quand même louer le courage de ces juges qui ont effectivement annulé les résultats erronés qui ont été annoncés. Pour quelle raison ils n’ont pas pu faire reprendre le recensement général des votes, je ne suis pas dans le secret de l’instruction, donc, je ne peux en dire plus. C’est donc un moindre mal de faire reprendre les élections. La certitude est toujours là. Nous avons gagné ces élections. Et nous allons le démontrer à la reprise de ces élections. Voilà ce que je peux dire.
Etes-vous animé d’un brin de déception ?
C’est ce que je dis. La certitude que nous avons gagné ces élections est là. Des observateurs indépendants le confirment. Des constats d’huissiers le confirment. Nous sommes humain, c’est bien normal que nous soyons un peu déçu que nous ne soyons pas proclamé vainqueur. Mais, nous sommes en paix parce que nous savons que nous avons gagné ces élections. Et dix mille fois ces élections seront reprises, dix mille fois nous allons les gagner. Nous sommes en pleine confiance.
Les électeurs de votre circonscription sont à nouveau appelés dans les urnes le 16 décembre prochain. Dans quel esprit comptez-vous aborder cette seconde phase de la bataille pour le contrôle de la municipalité de Grand-Bassam ?
Je le dis, même si on reprend ces élections dix mille fois, nous allons les gagner dix mille fois pour plusieurs raisons. La différence de voix entre nous et le second est énorme au regard des chiffres que nous avons, confirmés par les observateurs indépendants qui étaient dans la salle au moment de la compilation des résultats. Résultats constatés par des huissiers. La différence est énorme. Plus de 1000 voix, ce n’est pas 100 voix, plus de 1000 voix. Mieux, comme on le dit, à quelque chose malheur est bon, les langues se délient. Et on devrait avoir beaucoup plus que ça si nous n’avions pas eu des situations irrégulières qui se dévoilent aujourd’hui, avec une intrusion du préfet dans ce dossier, avec un vote qui va au-delà de 18h. La seule ville en Côte d’Ivoire où l’heure de clôture des votes a été décalée de 2h de temps permettant beaucoup de choses. Mais malgré cela, on a eu plus de 1000 voix de différence. Nous avons appris beaucoup, découvert beaucoup et ce n’est pas sur la place publique que nous allons évidemment mettre cela. Nous restons sereins. Nous avons un bon bilan. Je rappelle que j’ai été meilleur élu local il y a deux ans. Nous avons un bon nouveau programme auquel la population a adhéré. Nous sommes proche de la population. Cela s’est vérifié lors de nos meetings, de toutes nos rencontres. Nous sommes au cœur de la population. Ce ne sont pas des choses qui s’effacent en un mois. Et la liste que nous avons est une liste certes, à majorité Pdci. Mais, il y a des cadres Rdr, des cadres Fpi, des cadres de la société civile. C’est une liste d’union pour travailler ensemble pour le développement de Grand-Bassam. C’est peut-être là un des secrets de notre réussite à l’occasion de ces votes. Cette liste est encore là. Nous avons une liste d’union, de réconciliation, ce dont a besoin Grand-Bassam mais également la Côte d’Ivoire. Réconcilier les enfants de ce pays quel que soit leur bord pour travailler pour développer notre ville. C’est ça le symbole très fort de cette liste que nous conduisons, parrainée par un parti politique qui prône des valeurs dans lesquelles tout Ivoirien se reconnait. Notre liste est une liste où tout Ivoirien se reconnait. Je pense donc que c’est à la fois une liste ouverte à la nouvelle plateforme que prône le Pdci puisqu’on a d’autres frères d’autres partis politiques avec nous. Donc, c’est véritablement un symbole très fort et c’est portés par ce symbole-là que nous sommes sûrs que le dimanche 16, nous ferons mieux que nous avons fait. Et je terminerai là-dessus pour dire que c’est historique qu’un candidat à une élection locale, pour la première fois, gagne dans tous les villages de la ville de Grand-Bassam. Notre liste a gagné dans tous les villages N’zima, dans tous les villages Abouré. Parce que notre liste est équilibrée d’un point de vue géopolitique également. Portée donc par des jeunes, des femmes, quelle que soient les enveloppes d’espèces trébuchantes et sonnantes qui ont été distribuées pendant la campagne.
Avec les élections passées, le contentieux électoral, d’aucuns penseraient que Georges Philippe Ezaley est lessivé. Avez-vous encore les ressources nécessaires pour ce second tour de la bataille ?
Je pense que j’ai montré ma capacité de défendre un idéal tout au long de ce contentieux. Parce que beaucoup pensaient qu’en une semaine, en deux ou trois jours, les choses seraient évacuées. Mais je suis resté focus malgré tout ce qui a été fait. J’ai montré des documents, des éléments qui prouvent que j’ai gagné. Avez-vous vu une fois des documents montrés par l’autre partie ? Jusque-là, j’attends de voir les documents qui prouvent qu’ils ont gagné. C’est cette motivation, celle de défendre un idéal, je suis dans le vrai. Quand c’est comme ça, tu ne te lasses pas. Tu défends la vérité. Au contraire, je vais aller jusqu’au bout de la défense de cette vérité-là, parce qu’à la fin, c’est de servir la ville de Grand-Bassam. Donc, on ne doit pas dire, je suis fatigué. Sinon, je ne me serais pas présenté.
Monsieur le maire, qu’attendez-vous de votre parti politique, le Pdci-Rda, qui est resté à vos côtés pendant toute cette période de contentieux?
Vous me donnez l’occasion de le redire. Je l’ai dit, dans mon adresse officielle, après les résultats du recours. J’ai dit merci au président Henri Konan Bédié, mais également au Pdci. Le secrétaire exécutif Guikahué, les avocats du Pdci, la mobilisation exceptionnelle des jeunes, des femmes du Pdci. Je me suis vraiment senti incrusté dans une famille politique. Il y avait plusieurs autres points chauds dans ce contentieux, dans ces élections, mais je crois que Bassam a été, de manière exceptionnelle, entourée, coachée par le parti. Je voudrais effectivement saisir cette occasion pour dire merci. De la même manière, je dis merci aux chancelleries. Il y a eu un élan de solidarité exceptionnel. Vous savez, j’ai reçu des appels même d’Australie. Le samedi après le verdict de la Chambre administrative de la Cour suprême. C’est extraordinaire. Donc, merci au parti. Je ne vais pas vous dévoiler des choses qui se préparent par le parti par rapport à ces élections. Le parti était sur plusieurs fronts le 13 octobre, mais là, les fronts sont réduits. Je nous vous dis pas déjà ce qui se prépare pour que cette fois-ci, on ne nous vole pas notre victoire. Je pense que, que ce soit en amont, pendant la campagne, pendant le vote et après le vote, il y a un encadrement important qui se prépare au niveau du Pdci-Rda pour que notre victoire demeure.
Avez-vous un appel à lancer à la population ?
Je voudrais dire merci à la population qui est restée digne. Elle est restée déterminée pour défendre ses droits dans la dignité, quoi qu’on en pense. Des fois, il faut écouter. C’est une population qui est mature. Il faut savoir écouter le peuple. Moi, je suis très fier ce peuple-là, parce qu’il s’est battu dans la dignité pour que ses droits soient respectés. Je crois que ce peuple-là ira jusqu’au bout pour le démontrer.