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Économie Publié le mercredi 5 décembre 2018 |

Sauvegardes environnementales et sociales : Le SEP-REDD+, l’ANDE et la Banque mondiale forment sur les Politiques de sauvegardes de la Banque mondiale et son nouveau cadre environnemental et social

© Par DR
Mécanisme REDD+ en Côte d’Ivoire: Un nouveau cadre social et environnemental pour la Banque mondiale.
Abidjan – Le Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ (SEP-REDD+) et l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) ont organisé avec l’appui de la Banque mondiale, un séminaire de formation sur les Politiques de sauvegardes de la Banque mondiale et les Normes Environnementale et Sociale (NES) de son nouveau Cadre Environnemental et Social. Ce séminaire qui s’est tenu du 28 au 30 novembre dernier à Grand Bassam a permis de renforcer les capacités opérationnelles de plus d’une cinquantaine d’acteurs dont les points focaux des structures membres de la commission interministérielle d’évaluation des études environnementales et sociales, du personnel de l’ANDE, des directeurs régionaux du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, des membres des bureaux d’études et consultants indépendants agréés par l’ANDE sur les Politiques et les normes de la Banque mondiale en matière de sauvegardes environnementale et sociale.

L’évaluation environnementale et sociale est une des démarches les plus pertinentes pour intégrer les enjeux, les préoccupations et les opportunités environnementales et sociales dans la prise de décisions tant publiques que privées. La Banque mondiale accorde une grande importance au respect de ses politiques et normes environnementales et sociales dans la planification et l’exécution des programmes et projets qu’elle finance. En acceptant de financer à travers le SEP-REDD+ et de dispenser cette formation, la Banque mondiale veut, une fois de plus, mettre un point d’honneur de sa collaboration avec l’Etat de Côte d’Ivoire et particulièrement l’ANDE (en matière de sauvegardes) à optimiser la qualité de ses services et avoir au niveau national, des Politiques, des Plans, des Programmes et des Projets qui intègrent la dimension environnementale et sociale.

A l’ouverture de ce séminaire, Monsieur Abdoulaye GADIERE, Spécialiste principal en Environnement et Coordonnateur de la sauvegarde environnementale au bureau régional de la Banque mondiale, représentant le Directeur des opérations de cette institution et aussi formateur, a rappelé les principes et les objectifs de la Banque.
« Atteindre l’objectif de développement des projets tout en minimisant leurs impacts négatifs sur les composantes de l’environnement et les communautés, constituent le but fondamental et l’équilibre idéal pour la Banque mondiale. » explique l’expert. C’est donc dans l’optique de parvenir à cet objectif que la Banque mondiale a mis en place un certain nombre de dispositions, de directives et d’instruments visant à concilier développement et protection de l’environnement et des communautés bénéficiaires, ajoute-t-il. Ces outils sont les politiques opérationnelles de sauvegarde environnementale et sociale et elles visent à prévenir les risques écologiques, humains et économiques que la mise en œuvre d’un projet ou d’un programme financé par la Banque mondiale est susceptible d’engendrer. En d’autres termes, elles constituent des garde-fous destinés à rendre les projets et les programmes viables sur le plan environnemental et socialement acceptables.

Pendant trois jours, Abdoulaye Gadiéré a instruit les participants sur les procédures, directives et instruments des politiques de sauvegardes et des nouvelles Normes Environnementale et Sociale de la Banque mondiale en matière d’évaluation et de gestion environnementale et sociale des programmes, plans et projets qu’elle finance.

« A la différence des politiques de sauvegardes environnementales et sociales, le nouveau Cadre Environnemental et Social de la Banque mondiale comporte davantage de mesures qui visent à maximiser, entre autres, la sécurité des populations et des travailleurs sur les sites des travaux ; donc s’engager avec ce nouveau cadre veut dire qu’on a pris résolument la question de la sécurité et les intérêts des populations et des travailleurs (sur les sites des travaux) en main dans le cadre des projets. » affirme le formateur, Abdoulaye GADIERE, Spécialiste principal en Environnement et Coordonnateur de la sauvegarde environnementale au bureau régional de la Banque mondiale. Ce nouveau cadre prend en compte selon l’expert, beaucoup de paramètres qui visent à limiter davantage les impacts négatifs et les risques d’accidents de travail sur le terrain.

Il a par ailleurs annoncé que « La Banque procédera à l’évaluation des systèmes environnementaux et sociaux des pays afin de déterminer dans quelle mesure ils sont prêts. Et partout où il y a des insuffisances ou lacunes, nous travaillerons avec nos partenaires pour les combler» puis d’indiquer que les résultats de cette étude seront présentés aux autorités ivoiriennes dès leur finalisation.

Représentant le Ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement Durable, ZABI GUILLAUME, Conseiller technique, se réjouit de la tenue de cette formation, la première du genre. « Au cours de cette formation, nous avons retenu que la Banque mondiale qui a eu recours aux politiques opérationnelles environnementales et sociales depuis les années 1980 s’apprête maintenant à utiliser les normes environnementales et sociales dont l’objectif général est de donner de la valeur ajoutée aux programmes et aux projets de développement. » a-t-il indiqué avant d’ajouter que le nouveau cadre désormais en phase avec les 17 Objectifs de Développement Durable, est systématique, moderne et harmonisé. Il permettra aussi d’ajuster selon lui, les 10 politiques opérationnelles de sauvegardes environnementales et sociales aux 10 normes environnementales dont la mise en œuvre requiert notamment la transparence et l’éthique de responsabilité.

Saluant le contenu de la formation et la qualité du formateur, Dr GBE Nondai Didier, Directeur de l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) a donné l’assurance que les connaissances acquises au cours de cette formation seront mises en pratique. Il a remercié la Banque mondiale pour son appui à la fois technique et financier à l’ANDE pour la mise en œuvre de ses missions régaliennes.
Cette formation est la première d’une série de formations financées par la Banque mondiale en vue du renforcement de capacités des agents de l’ANDE et de ses parties prenantes. Le prochain atelier est prévu en 2019 et portera sur « la gouvernance environnementale et sociale du secteur minier ».

Les politiques de sauvegarde également occupent une place importante dans le processus REDD+. C’est ce qui justifie l’élaboration de plusieurs instruments comme le cadre de gestion environnementale et sociale, le cadre de politique de réinstallation, le cadre de gestion des ressources culturelles physiques, le cadre fonctionnel et le plan de gestion des pestes.
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