Une cinquantaine de femmes atteintes de fustile obstétricale du centre hospitalier régional (CHR) de Korhogo dans le Nord de la Côte d’Ivoire a reçu plusieurs kits composés de vivres et non vivres (savon, sceau, habits, draps, des pâtes alimentaires…) qui sont des soutiens apportés durant leur temps de guérison. Ces dons ont été remis par l’association des femmes des églises baptistes évangéliques (AFEBECI). « La fistule ou fuite de l’urine ou des matières fécales chez la femme qui est occasionnée à la suite d’un accouchement difficile n’est pas une malédiction car elle se soigne. Ne laissez plus nos sœurs souffrir et mourir dans le silence... » a déclaré Mme Soro Aoua épouse Soungari présidente de l’AFEBECI du district AEBECI de korhogo lors de son adresse .C’était le 24 novembre 2018. Nous appuyons nos sœurs car elles ont eu le courage de braver les rumeurs et autres qui se disent aux femmes atteintes de cette maladie et venir à l’hôpital et pour en guérir définitivement. Il y a encore de nombreuses femmes atteintes de fistule non traitées restées cachées dans nos villages et hameaux et elles meurent en silence. Nous les exhortons à sortir de leur cachette pour se débarrasser et vivre une vie normale car la fistule obstétricale se soigne gratuitement a relevé la présidente de l’AFEBECI du district AEBECI korhogo.
Des représentants de la structure sanitaire ont en retour exprimé des mots de gratitudes aux donateurs qui « par ce geste aideront certainement de nombreuses femmes qui souffrent silencieusement de la fustile obstétricale à approcher nos services et de guérir… » ont ils indiqué. Selon les spécialistes, la fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement .Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux. Elle provoque une fuite d’urine ou de matières fécales par le vagin et entraîne à long terme des problèmes médicaux chroniques. Les femmes qui en souffrent sont souvent condamnées à la dépression, à l’isolement social et à une aggravation de la pauvreté.
Un rapport de l’organisation mondiale de la santé (OMS) indique que « Chaque année dans le monde, 50 000 à 100 000 femmes présentent une fistule obstétricale, à savoir une brèche de la filière pelvi-génitale. L’apparition d’une fistule obstétricale est directement liée à l’une des principales causes de mortalité maternelle: un travail difficile (dystocie) lors de l’accouchement. Les femmes qui présentent une fistule obstétricale souffrent d’une incontinence permanente, en ressentent de la honte et font l’objet d’une discrimination sociale. Elles ont aussi des problèmes de santé. On estime qu’en Asie et en Afrique subsaharienne, plus de 2 millions de jeunes femmes vivent avec des fistules obstétricales non traitées. La fistule obstétricale peut être évitée. Pour cela, il suffirait: de repousser l’âge de la première grossesse, de mettre fin aux pratiques traditionnelles préjudiciables; et de permettre d’avoir accès en temps voulu à des soins obstétricaux. La prévention et la prise en charge des fistules obstétricales participent à l’amélioration de la santé maternelle, cinquième objectif du Millénaire pour le développement ».
Aly OUATTARA (Correspondant régional)
Des représentants de la structure sanitaire ont en retour exprimé des mots de gratitudes aux donateurs qui « par ce geste aideront certainement de nombreuses femmes qui souffrent silencieusement de la fustile obstétricale à approcher nos services et de guérir… » ont ils indiqué. Selon les spécialistes, la fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement .Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux. Elle provoque une fuite d’urine ou de matières fécales par le vagin et entraîne à long terme des problèmes médicaux chroniques. Les femmes qui en souffrent sont souvent condamnées à la dépression, à l’isolement social et à une aggravation de la pauvreté.
Un rapport de l’organisation mondiale de la santé (OMS) indique que « Chaque année dans le monde, 50 000 à 100 000 femmes présentent une fistule obstétricale, à savoir une brèche de la filière pelvi-génitale. L’apparition d’une fistule obstétricale est directement liée à l’une des principales causes de mortalité maternelle: un travail difficile (dystocie) lors de l’accouchement. Les femmes qui présentent une fistule obstétricale souffrent d’une incontinence permanente, en ressentent de la honte et font l’objet d’une discrimination sociale. Elles ont aussi des problèmes de santé. On estime qu’en Asie et en Afrique subsaharienne, plus de 2 millions de jeunes femmes vivent avec des fistules obstétricales non traitées. La fistule obstétricale peut être évitée. Pour cela, il suffirait: de repousser l’âge de la première grossesse, de mettre fin aux pratiques traditionnelles préjudiciables; et de permettre d’avoir accès en temps voulu à des soins obstétricaux. La prévention et la prise en charge des fistules obstétricales participent à l’amélioration de la santé maternelle, cinquième objectif du Millénaire pour le développement ».
Aly OUATTARA (Correspondant régional)