Abidjan-(Côte d’Ivoire) - Le taux de la couverture en viande porcine par la production nationale ivoirienne a baissé de 16 à 11% en 2017, a annoncé mercredi à Abidjan, le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani.
Il a fait cette annonce à la faveur d’un Accord-Projet de coopération technique entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la FAO dénommé «Assistance d’urgence pour la lutte contre la Peste porcine africaine (PPA) dans les régions du Tchologo et du Poro ».
« La filière porcine ivoirienne est confrontée, comme toute l’Afrique subsaharienne en général, à une contrainte sanitaire majeure. Il s’agit de la Peste porcine africaine qui menace cette filière prioritaire inscrite dans le Plan Stratégique de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire », a fait remarquer le ministre.
Selon M. Adjoumani, « la peste porcine africaine, qui a été déclarée pour la première fois en Côte d’Ivoire en 1996, a occasionné une perte de plus de 100 000 porcs d’une valeur d’environ 17 milliards de FCFA, réduisant fortement de ce fait les capacités de développement et de modernisation de nos élevages. Ainsi, le taux de la couverture en viande porcine par la production nationale a baissé de 16% à 11% en 2017».
En dépit des mesures sanitaires mises en œuvre, la peste porcine africaine est réapparue, dix-huit ans après, dans le département de San-Pedro (Sud-Ouest), précisément au mois de juin 2014, où 1991 porcs résiduels issus de 172 élevages ont été abattus, dénaturés et les exploitations ont été désinfectées. Le dernier foyer qu’a connu la Côte d’Ivoire date du mois de septembre 2017 dans le Tchologo et le Poro, deux régions du Nord ivoirien.
Poursuivant, le ministre Adjoumani a rappelé que « les épisodes de 2014 et 2017 ont coûté plus de 500 millions de FCFA à l’Etat de Côte d’Ivoire ».
Dans l’Accord signé, la FAO apporte un appui de 467 000 USD (soit 270 085 161 FCFA) dont bénéficieront plus de 3000 éleveurs de porc du Nord de la Côte d’Ivoire. Cet appui contribuera à la relance de la filière porcine dans les régions du Poro et du Tchologo affectées par cette maladie et continuellement soumise à la pression sanitaire en provenance de pays voisin endémique.
La Peste porcine africaine (PPA) constitue une menace majeure pour le développement de l’industrie porcine africaine. Son potentiel destructeur a été pleinement évalué quand, en 1957, la maladie a fait sa première apparition en dehors du continent africain.
SY/ls
Il a fait cette annonce à la faveur d’un Accord-Projet de coopération technique entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la FAO dénommé «Assistance d’urgence pour la lutte contre la Peste porcine africaine (PPA) dans les régions du Tchologo et du Poro ».
« La filière porcine ivoirienne est confrontée, comme toute l’Afrique subsaharienne en général, à une contrainte sanitaire majeure. Il s’agit de la Peste porcine africaine qui menace cette filière prioritaire inscrite dans le Plan Stratégique de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire », a fait remarquer le ministre.
Selon M. Adjoumani, « la peste porcine africaine, qui a été déclarée pour la première fois en Côte d’Ivoire en 1996, a occasionné une perte de plus de 100 000 porcs d’une valeur d’environ 17 milliards de FCFA, réduisant fortement de ce fait les capacités de développement et de modernisation de nos élevages. Ainsi, le taux de la couverture en viande porcine par la production nationale a baissé de 16% à 11% en 2017».
En dépit des mesures sanitaires mises en œuvre, la peste porcine africaine est réapparue, dix-huit ans après, dans le département de San-Pedro (Sud-Ouest), précisément au mois de juin 2014, où 1991 porcs résiduels issus de 172 élevages ont été abattus, dénaturés et les exploitations ont été désinfectées. Le dernier foyer qu’a connu la Côte d’Ivoire date du mois de septembre 2017 dans le Tchologo et le Poro, deux régions du Nord ivoirien.
Poursuivant, le ministre Adjoumani a rappelé que « les épisodes de 2014 et 2017 ont coûté plus de 500 millions de FCFA à l’Etat de Côte d’Ivoire ».
Dans l’Accord signé, la FAO apporte un appui de 467 000 USD (soit 270 085 161 FCFA) dont bénéficieront plus de 3000 éleveurs de porc du Nord de la Côte d’Ivoire. Cet appui contribuera à la relance de la filière porcine dans les régions du Poro et du Tchologo affectées par cette maladie et continuellement soumise à la pression sanitaire en provenance de pays voisin endémique.
La Peste porcine africaine (PPA) constitue une menace majeure pour le développement de l’industrie porcine africaine. Son potentiel destructeur a été pleinement évalué quand, en 1957, la maladie a fait sa première apparition en dehors du continent africain.
SY/ls