Au terme des violences post-électorales, en 2011, « la Côte d’Ivoire a fondé sa stratégie de reconstruction post-crise, de paix et de stabilité sur la relance de son économie, le désarmement, la démobilisation et la réintégration ainsi que sur la réforme du secteur de la sécurité et la réconciliation », a indiqué M. Ouattara.
Grâce à cette approche, dira-t-il, « les Ivoiriens vivent ensemble dans la paix et la tolérance » aujourd'hui. Et ce, suite à « un engagement sans précédent de la communauté internationale », qui a permis au pays de bénéficier pendant plus d'une décennie d’appuis financiers et matériels.
« Je peux m'exprimer devant vous, aujourd'hui, grâce à la détermination du peuple ivoirien, à l'engagement remarquable de la CEDEAO, et de l’Union africaine (...) et à celui des Nations Unies, à travers l’ONUCI (Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire)», a-t-il ajouté.
M. Ouatarra a souhaité que les leçons tirées de l'expérience post-électorale dans son pays inspirent le Conseil de sécurité de l’ONU, à l’effet de mettre en place des soupapes de sureté qui puissent garantir des transitions post-conflits durables.
Il a fait observer que la reconstruction post-crise, la paix et la stabilité sont fortement tributaires de la légitimité démocratique des dirigeants et « l’existence de structures étatiques et d’institutions capables de remplir pleinement leurs fonctions ».
Selon la représentante des Pays-Bas, pour garantir une transition durable à la suite d’un conflit, il faut « l’élaboration d’institutions fortes et renforcer l’Etat de droit » et l’accès à la justice. Ainsi, l’économie pourrait attirer les investisseurs, faisant passer d’une économie de guerre à une économie de paix.
La durabilité écologique n’est plus une option, de même que le changement climatique, la sécurité alimentaire, qui créent des tensions à terme, a-t-elle soutenu, appelant à la fourniture d’une assistance à ceux qui sont les plus vulnérables. Une démarche soutenue par la Chine qui estime que « la pauvreté est la cause profonde des conflits ».
Pour la France, « il s’agit de réorganiser le contact social » et favoriser « le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, (ainsi que la) réforme du secteur de la sécurité, indispensable pour rebâtir une armée inclusive ». Puis, construire « le vivre ensemble en travaillant sur la réconciliation ».
Admise en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2018-2019, la Côte d'Ivoire assure la présidence de cet organe pendant tout le mois de décembre. Au cours de sa présidence, l’Etat ivoirien prévoit deux débats de haut niveau.
Ce premier débat dénommé débat présidentiel a permis de réfléchir sur les rapports entre le développement économique et la consolidation de la paix, de même que sur les synergies à établir entre les agendas de développement durable et les objectifs de paix et de sécurité de l’ONU.
Le second débat dit « débat ministériel », prévu le 6 décembre, sera présidé par le chef de la diplomatie ivoirienne, autour du thème : « Une plus grande implication des États et des organisations sous-régionales et régionales pour plus d’efficacité dans la prévention et la résolution des conflits, en étroite collaboration avec les Nations-Unies ».
AP/ls
Grâce à cette approche, dira-t-il, « les Ivoiriens vivent ensemble dans la paix et la tolérance » aujourd'hui. Et ce, suite à « un engagement sans précédent de la communauté internationale », qui a permis au pays de bénéficier pendant plus d'une décennie d’appuis financiers et matériels.
« Je peux m'exprimer devant vous, aujourd'hui, grâce à la détermination du peuple ivoirien, à l'engagement remarquable de la CEDEAO, et de l’Union africaine (...) et à celui des Nations Unies, à travers l’ONUCI (Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire)», a-t-il ajouté.
M. Ouatarra a souhaité que les leçons tirées de l'expérience post-électorale dans son pays inspirent le Conseil de sécurité de l’ONU, à l’effet de mettre en place des soupapes de sureté qui puissent garantir des transitions post-conflits durables.
Il a fait observer que la reconstruction post-crise, la paix et la stabilité sont fortement tributaires de la légitimité démocratique des dirigeants et « l’existence de structures étatiques et d’institutions capables de remplir pleinement leurs fonctions ».
Selon la représentante des Pays-Bas, pour garantir une transition durable à la suite d’un conflit, il faut « l’élaboration d’institutions fortes et renforcer l’Etat de droit » et l’accès à la justice. Ainsi, l’économie pourrait attirer les investisseurs, faisant passer d’une économie de guerre à une économie de paix.
La durabilité écologique n’est plus une option, de même que le changement climatique, la sécurité alimentaire, qui créent des tensions à terme, a-t-elle soutenu, appelant à la fourniture d’une assistance à ceux qui sont les plus vulnérables. Une démarche soutenue par la Chine qui estime que « la pauvreté est la cause profonde des conflits ».
Pour la France, « il s’agit de réorganiser le contact social » et favoriser « le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, (ainsi que la) réforme du secteur de la sécurité, indispensable pour rebâtir une armée inclusive ». Puis, construire « le vivre ensemble en travaillant sur la réconciliation ».
Admise en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2018-2019, la Côte d'Ivoire assure la présidence de cet organe pendant tout le mois de décembre. Au cours de sa présidence, l’Etat ivoirien prévoit deux débats de haut niveau.
Ce premier débat dénommé débat présidentiel a permis de réfléchir sur les rapports entre le développement économique et la consolidation de la paix, de même que sur les synergies à établir entre les agendas de développement durable et les objectifs de paix et de sécurité de l’ONU.
Le second débat dit « débat ministériel », prévu le 6 décembre, sera présidé par le chef de la diplomatie ivoirienne, autour du thème : « Une plus grande implication des États et des organisations sous-régionales et régionales pour plus d’efficacité dans la prévention et la résolution des conflits, en étroite collaboration avec les Nations-Unies ».
AP/ls