L’action de restructuration et de professionnalisation du secteur de la microfinance, engagée par le gouvernement ivoirien en 2012, donne déjà des résultats encourageants.
L’épargne mobilisée au cours de la période 2013-2017 a été multipliée par quatre pour s’établir à 306,6 milliards de FCFA. Le montant des crédits accordés aux ménages, aux commerçants et aux artisans du secteur informel a été multiplié par quatre en 5 ans, pour atteindre 270,4 milliards de FCFA à fin décembre 2017, contre 57 milliards en 2012.
Les progrès sont aussi tangibles au niveau du nombre d’épargnants, avec une hausse globale de 91,57 % sur les cinq dernières années. On est passé de 779 000 clients en 2013 à 1,3 million de clients en 2017. Cette évolution répond à l’objectif principal des réformes initiées. A savoir, améliorer les conditions de vie des personnes à revenus faibles, notamment les paysans, commerçants et artisans qui sont généralement exclus du système financier classique. Principaux moteurs d’inclusion financière, les microfinances agréées sont au nombre de 51 en 2017.
Des efforts pour accroître le taux de pénétration
La majorité des Ivoiriens est toujours exclue du système financier classique : seulement 16 % de la population de plus de 15 ans détient un compte dans une institution et le taux de pénétration de la microfinance est de l’ordre de 6 %, selon le ministère de l’Economie et des Finances.
La Côte d’Ivoire, considérée comme une locomotive de l’économie ouest-africaine, connaît depuis quelques années une croissance remarquable de son PIB (7,6 % en 2017).
Toutefois le pays a un retard à combler face au Sénégal, leader de la microfinance dans l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine, avec plus de 2,5 millions de clients, une offre d’épargne de 280 milliards de FCFA et un taux de pénétration de 18,4 %.
Le système de la "tontine", sorte d’épargne collective tournante, où chacun cotise et reçoit à tour de rôle, est très développé en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ce système de microcrédit informel permettait jusque-là aux souscripteurs d’emprunter facilement.
L’épargne mobilisée au cours de la période 2013-2017 a été multipliée par quatre pour s’établir à 306,6 milliards de FCFA. Le montant des crédits accordés aux ménages, aux commerçants et aux artisans du secteur informel a été multiplié par quatre en 5 ans, pour atteindre 270,4 milliards de FCFA à fin décembre 2017, contre 57 milliards en 2012.
Les progrès sont aussi tangibles au niveau du nombre d’épargnants, avec une hausse globale de 91,57 % sur les cinq dernières années. On est passé de 779 000 clients en 2013 à 1,3 million de clients en 2017. Cette évolution répond à l’objectif principal des réformes initiées. A savoir, améliorer les conditions de vie des personnes à revenus faibles, notamment les paysans, commerçants et artisans qui sont généralement exclus du système financier classique. Principaux moteurs d’inclusion financière, les microfinances agréées sont au nombre de 51 en 2017.
Des efforts pour accroître le taux de pénétration
La majorité des Ivoiriens est toujours exclue du système financier classique : seulement 16 % de la population de plus de 15 ans détient un compte dans une institution et le taux de pénétration de la microfinance est de l’ordre de 6 %, selon le ministère de l’Economie et des Finances.
La Côte d’Ivoire, considérée comme une locomotive de l’économie ouest-africaine, connaît depuis quelques années une croissance remarquable de son PIB (7,6 % en 2017).
Toutefois le pays a un retard à combler face au Sénégal, leader de la microfinance dans l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine, avec plus de 2,5 millions de clients, une offre d’épargne de 280 milliards de FCFA et un taux de pénétration de 18,4 %.
Le système de la "tontine", sorte d’épargne collective tournante, où chacun cotise et reçoit à tour de rôle, est très développé en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ce système de microcrédit informel permettait jusque-là aux souscripteurs d’emprunter facilement.