Yamoussoukro - L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) a procédé jeudi à Yamoussoukro au lancement officiel de son programme de formation en génie des procédés (FGePro) en vue de la valorisation des déchets agricoles en produit à haute valeur ajoutée.
Le projet est intitulé « programme de formation en génie des procédés industriels pour le traitement et la valorisation des rejets agro-industriels en produits à haute valeur ajoutée ». Il est mené par un consortium de chercheurs ivoiriens, béninois et togolais et des partenaires industriels.
Son coordonnateur, le professeur Yao Kouassi Benjamin de l’INPHB, a expliqué lors de sa présentation que la philosophie du projet, c’est de lutter contre l’idée qui veut seulement que les déchets doivent être collectés et mis à la poubelle, et donner une nouvelle perception des déchets dont la gestion est une problématique en Afrique.
La Côte d’Ivoire produit par an 550 000 tonnes d’anacardes et 1,400 millions de tonnes de fèves de cacao. La quantité des déchets générés est aussi importante et représente dix fois la production. « Or, il y a une valorisation des déchets pour répondre de l’emploi », a fait remarquer le coordonnateur du projet.
Le professeur Yao Benjamin a indiqué qu'il s'agit de transformer la pomme d’anacarde en vin et en matière plastique biodégradable, les déchets de canne en bioéthanol et bio pesticide pour traiter les plantes contre les prédateurs.
D’un coût de plus de 255 millions F CFA, le projet est financé par le gouvernement du Canada. Il a un volet formation d’un mentorat d’innovateurs, et leadership en génie industrie/bioproduits et une formation interdisciplinaire en milieu universitaire et industriel.
Le volet recherche sera fait de stages en entreprise et les laboratoires de recherche en synergie avec le secteur industriel qui connaît mieux ses besoins, a souligné le coordonnateur du projet.
Le projet de formation en génie des procédés (FGePro) a une durée de quatre ans. A terme il devra aider à former 100 étudiants dont 50 issus de l’INPHB, 25 du Bénin et 25 du Togo. 50 % de l’effectif total sont des filles.
En Côte d’Ivoire, l'agriculture est une composante majeure et représente 22 % du produit intérieur brut (PIB). Le secteur agricole représente 50 % des recettes d’exportation et 2/3 de sources d’emploi et de revenus des populations.
(AIP)
nam/ask
Le projet est intitulé « programme de formation en génie des procédés industriels pour le traitement et la valorisation des rejets agro-industriels en produits à haute valeur ajoutée ». Il est mené par un consortium de chercheurs ivoiriens, béninois et togolais et des partenaires industriels.
Son coordonnateur, le professeur Yao Kouassi Benjamin de l’INPHB, a expliqué lors de sa présentation que la philosophie du projet, c’est de lutter contre l’idée qui veut seulement que les déchets doivent être collectés et mis à la poubelle, et donner une nouvelle perception des déchets dont la gestion est une problématique en Afrique.
La Côte d’Ivoire produit par an 550 000 tonnes d’anacardes et 1,400 millions de tonnes de fèves de cacao. La quantité des déchets générés est aussi importante et représente dix fois la production. « Or, il y a une valorisation des déchets pour répondre de l’emploi », a fait remarquer le coordonnateur du projet.
Le professeur Yao Benjamin a indiqué qu'il s'agit de transformer la pomme d’anacarde en vin et en matière plastique biodégradable, les déchets de canne en bioéthanol et bio pesticide pour traiter les plantes contre les prédateurs.
D’un coût de plus de 255 millions F CFA, le projet est financé par le gouvernement du Canada. Il a un volet formation d’un mentorat d’innovateurs, et leadership en génie industrie/bioproduits et une formation interdisciplinaire en milieu universitaire et industriel.
Le volet recherche sera fait de stages en entreprise et les laboratoires de recherche en synergie avec le secteur industriel qui connaît mieux ses besoins, a souligné le coordonnateur du projet.
Le projet de formation en génie des procédés (FGePro) a une durée de quatre ans. A terme il devra aider à former 100 étudiants dont 50 issus de l’INPHB, 25 du Bénin et 25 du Togo. 50 % de l’effectif total sont des filles.
En Côte d’Ivoire, l'agriculture est une composante majeure et représente 22 % du produit intérieur brut (PIB). Le secteur agricole représente 50 % des recettes d’exportation et 2/3 de sources d’emploi et de revenus des populations.
(AIP)
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