Abidjan- La lutte contre la corruption doit s’accompagner nécessairement de la lutte contre l’impunité, a estimé samedi à Abidjan, le juge Malan Ehounou Laurent lors d’une conférence en prélude de à la journée internationale de lutte contre la corruption.
Organisée par le réseau des Journalistes et Professionnels de la communication pour la Paix et la Sécurité (RJPS)
, en partenariat avec la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg), cette conférence s’est axée sur le thème, « Unis contre la corruption pour le développement, la paix et la sécurité ».
Me Malan, par ailleurs président de l’ONG Transparency Justice, a expliqué que la corruption est un phénomène qui gangrène les économies, tue le développement et sape les efforts des gouvernants.
Selon lui, la lutte contre la corruption doit s’orienter contre les personnes qui commettent des actes et qui sont impunies. « Ainsi les apprentis corrupteurs réfléchiront par deux fois avant d’agir. Il faut qu’on formate les esprits pour être hostiles à la corruption pour que la population au cours des mandats électifs, fasse le tri des candidats », a-t-il indiqué.
Selon lui, la société civile, déterminante dans la lutte contre ce phénomène, ne doit plus se contenter de critiquer le gouvernement mais doit s’inscrire dans une dynamique de faire changer les choses en demeurant déterminée à accompagner les pouvoirs publics sur la voie d’éradication de la corruption.
« La réflexion est que la société civile doit être mieux organisée, compétente, elle doit maîtriser cette expertise en capacité de faire des propositions au gouvernement sur cette thématique. La société civile doit jouer son rôle d’éveil et de vigilance, elle doit faire en sorte d’être ce contre-pouvoir et doit conscientiser la population sur les méfaits de la corruption », a assuré le juge-conférencier.
Il a expliqué qu’il appartient aux autres corps de la société civile, toutefois que des faits sont révélés par la presse, de faire le suivi et d’appeler l’attention des uns et des autres pour que les auteurs de ces actes soient poursuivis, jugés et condamnés.
« On se dit effectivement qu’on peut faire mieux pour la lutte contre la corruption mais ce mieux qu’on peut faire doit se faire avec la société civile qui ne s’écarte pas dans ce rôle d’accompagnement de la lutte contre la corruption », a conclu Me Malan.
Le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention, en matière de lutte et de prévention.
gak/ask
Organisée par le réseau des Journalistes et Professionnels de la communication pour la Paix et la Sécurité (RJPS)
, en partenariat avec la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg), cette conférence s’est axée sur le thème, « Unis contre la corruption pour le développement, la paix et la sécurité ».
Me Malan, par ailleurs président de l’ONG Transparency Justice, a expliqué que la corruption est un phénomène qui gangrène les économies, tue le développement et sape les efforts des gouvernants.
Selon lui, la lutte contre la corruption doit s’orienter contre les personnes qui commettent des actes et qui sont impunies. « Ainsi les apprentis corrupteurs réfléchiront par deux fois avant d’agir. Il faut qu’on formate les esprits pour être hostiles à la corruption pour que la population au cours des mandats électifs, fasse le tri des candidats », a-t-il indiqué.
Selon lui, la société civile, déterminante dans la lutte contre ce phénomène, ne doit plus se contenter de critiquer le gouvernement mais doit s’inscrire dans une dynamique de faire changer les choses en demeurant déterminée à accompagner les pouvoirs publics sur la voie d’éradication de la corruption.
« La réflexion est que la société civile doit être mieux organisée, compétente, elle doit maîtriser cette expertise en capacité de faire des propositions au gouvernement sur cette thématique. La société civile doit jouer son rôle d’éveil et de vigilance, elle doit faire en sorte d’être ce contre-pouvoir et doit conscientiser la population sur les méfaits de la corruption », a assuré le juge-conférencier.
Il a expliqué qu’il appartient aux autres corps de la société civile, toutefois que des faits sont révélés par la presse, de faire le suivi et d’appeler l’attention des uns et des autres pour que les auteurs de ces actes soient poursuivis, jugés et condamnés.
« On se dit effectivement qu’on peut faire mieux pour la lutte contre la corruption mais ce mieux qu’on peut faire doit se faire avec la société civile qui ne s’écarte pas dans ce rôle d’accompagnement de la lutte contre la corruption », a conclu Me Malan.
Le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention, en matière de lutte et de prévention.
gak/ask