La Cote d’Ivoire qui fait partie des pays les plus touchés par les événements extrêmes liés au climat en Afrique de l’Ouest, s’est engagée à la mise en place d’une politique soutenue en matière de Réduction des Risques de Catastrophe (RRC) en endossant le cadre d’Action de Sendai et en prenant l’initiative de réviser sa Stratégie Nationale de Réduction des Risques de Catastrophe qui a été élaborée en 2011.
Ce référentiel international ayant évolué, il était nécessaire pour le pays de réviser sa stratégie nationale RRC en vue de prendre en compte les nouvelles directives et orientations du cadre de Sendai.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’atelier de validation de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes et des résultats des travaux sur la mémoire des catastrophes en Côte d’Ivoire ouvert ce mardi 11 décembre à Grand-Bassam.
Cette rencontre intervient donc après les évènements tragiques que le pays a connus cette année, notamment les pluies diluviennes survenues les 18 et 19 juin ayant eu comme bilan 20 décès, 1020 ménages sinistrés et de nombreux dégâts matériels et les inondations engendrées par la sortie du lit des fleuves Bandama et Comoé en septembre 2018
« Ces évènements nous ont permis, de remettre au goût du jour la nécessité de l’actualisation de la stratégie nationale et de doter le pays d’une base de données sur les catastrophes » a expliqué Nina Yasmine Koffi, analyste Gouvernance au PNUD représentant le directeur pays.
La communauté internationale, a adopté en mars 2015 un nouveau cadre de réduction des risques de catastrophe (Cadre d’Action de Sendai) qui vise à réduire considérablement les pertes en vies humaines et les dommages matériels causés par les catastrophes naturelles d’ici à 2030.
« (…) Ce cadre encourage, les pays à une meilleure connaissance des risques, d’où l’opportunité de ces travaux sur la mémoire des catastrophes qui permettra au pays d’anticiper et de mieux préparer sa réponse(…) La révision de la stratégie nationale RRC de la Côte d’Ivoire s’inscrit donc dans la dynamique de la mise en œuvre du cadre d’Action de Sendai » s’est-elle réjouie tout en réitérant la disponibilité du PNUD à accompagner tous les acteurs en matière de développement durable et de renforcement de la résilience face aux effets des changements climatique.
Dr Touré Kader, Secrétaire Exécutif de la plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes, structure rattachée au cabinet du premier Ministre a rappelé que la validation de cette toute nouvelle stratégie qui renferme un plan d’actions couvrant la période 2019-2030 a été soumise à consultation à l’ensemble des parties prenantes et par la tenue de trois séminaires de pré-validation.
« Nous venons finaliser ledit document qui va nous permettre de connaitre désormais les grandes orientations du Gouvernement en matière de gestion des risques de catastrophes » a-t-il expliqué.
Il devra selon lui permettre au pays de se doter d’un référentiel en matière de réduction des risques de catastrophe : « La nouvelle stratégie va nous permettre de présenter à tous les acteurs les différentes activités de prévention, de prévision, d’intervention et de relèvement suite à une catastrophe que le pays pourrait connaitre. »
Une cinquantaine de participants, identifiés parmi les experts nationaux, dont des représentants des institutions parties prenantes de la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophe au niveau national et régional prennent part à cet atelier qui prend fin jeudi.
Atapointe
Ce référentiel international ayant évolué, il était nécessaire pour le pays de réviser sa stratégie nationale RRC en vue de prendre en compte les nouvelles directives et orientations du cadre de Sendai.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’atelier de validation de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes et des résultats des travaux sur la mémoire des catastrophes en Côte d’Ivoire ouvert ce mardi 11 décembre à Grand-Bassam.
Cette rencontre intervient donc après les évènements tragiques que le pays a connus cette année, notamment les pluies diluviennes survenues les 18 et 19 juin ayant eu comme bilan 20 décès, 1020 ménages sinistrés et de nombreux dégâts matériels et les inondations engendrées par la sortie du lit des fleuves Bandama et Comoé en septembre 2018
« Ces évènements nous ont permis, de remettre au goût du jour la nécessité de l’actualisation de la stratégie nationale et de doter le pays d’une base de données sur les catastrophes » a expliqué Nina Yasmine Koffi, analyste Gouvernance au PNUD représentant le directeur pays.
La communauté internationale, a adopté en mars 2015 un nouveau cadre de réduction des risques de catastrophe (Cadre d’Action de Sendai) qui vise à réduire considérablement les pertes en vies humaines et les dommages matériels causés par les catastrophes naturelles d’ici à 2030.
« (…) Ce cadre encourage, les pays à une meilleure connaissance des risques, d’où l’opportunité de ces travaux sur la mémoire des catastrophes qui permettra au pays d’anticiper et de mieux préparer sa réponse(…) La révision de la stratégie nationale RRC de la Côte d’Ivoire s’inscrit donc dans la dynamique de la mise en œuvre du cadre d’Action de Sendai » s’est-elle réjouie tout en réitérant la disponibilité du PNUD à accompagner tous les acteurs en matière de développement durable et de renforcement de la résilience face aux effets des changements climatique.
Dr Touré Kader, Secrétaire Exécutif de la plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes, structure rattachée au cabinet du premier Ministre a rappelé que la validation de cette toute nouvelle stratégie qui renferme un plan d’actions couvrant la période 2019-2030 a été soumise à consultation à l’ensemble des parties prenantes et par la tenue de trois séminaires de pré-validation.
« Nous venons finaliser ledit document qui va nous permettre de connaitre désormais les grandes orientations du Gouvernement en matière de gestion des risques de catastrophes » a-t-il expliqué.
Il devra selon lui permettre au pays de se doter d’un référentiel en matière de réduction des risques de catastrophe : « La nouvelle stratégie va nous permettre de présenter à tous les acteurs les différentes activités de prévention, de prévision, d’intervention et de relèvement suite à une catastrophe que le pays pourrait connaitre. »
Une cinquantaine de participants, identifiés parmi les experts nationaux, dont des représentants des institutions parties prenantes de la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophe au niveau national et régional prennent part à cet atelier qui prend fin jeudi.
Atapointe