Laurent Malan, magistrat, président de l’ONG Transparency justice soutient que : « La lutte contre la corruption doit nécessairement être accompagné de lutte contre l’impunité » . Tel est son point de vue pour une plus efficiente contre la corruption. C’est au cours de la cérémonie de déclaration de la plateforme des organisations de lutte anticorruption organisé le samedi 08 Décembre a l’auditorium de la Caistab au plateau, qu’il a décliné ce point de vue.
Selon le classement de Transparency international, la Côte d’Ivoire est se situe à la 103e place sur 180,avec une note de 36 sur 100. Une autre enquête de Afrobarometre de 2017 révèle que 59 pour cent des ivoiriens désapprouvent la performance de leur gouvernement dans la lutte contre la corruption.
Bien que le pays ait ratifié des conventions et dispose de textes de lutte contre la corruption , la mise en œuvre reste problématique. Sans perdre espoir, pour Laurent Manlan, président de l’ONG transparency justice « on peut faire mieux ». Il sollicite d’une part, les média à mener des investigations afin de démanteler tout acte ou réseau de corruption. D’autres part, il invite la société civile à jouer pleinement son rôle, de contre pouvoir : « la société civile doit s’organiser, mettre à disposition ses compétences et son expertise à faire des propositions concrète ». Elle doit aller plus loin et créer « Une conscience nationale hostile à la corruption » . Pour lui, c’est à ce prix que la lutte contre la corruption sera plus efficace.
L’abus d’une fonction publique à des fins d’enrichissement personnel tue le développement .
CK
Selon le classement de Transparency international, la Côte d’Ivoire est se situe à la 103e place sur 180,avec une note de 36 sur 100. Une autre enquête de Afrobarometre de 2017 révèle que 59 pour cent des ivoiriens désapprouvent la performance de leur gouvernement dans la lutte contre la corruption.
Bien que le pays ait ratifié des conventions et dispose de textes de lutte contre la corruption , la mise en œuvre reste problématique. Sans perdre espoir, pour Laurent Manlan, président de l’ONG transparency justice « on peut faire mieux ». Il sollicite d’une part, les média à mener des investigations afin de démanteler tout acte ou réseau de corruption. D’autres part, il invite la société civile à jouer pleinement son rôle, de contre pouvoir : « la société civile doit s’organiser, mettre à disposition ses compétences et son expertise à faire des propositions concrète ». Elle doit aller plus loin et créer « Une conscience nationale hostile à la corruption » . Pour lui, c’est à ce prix que la lutte contre la corruption sera plus efficace.
L’abus d’une fonction publique à des fins d’enrichissement personnel tue le développement .
CK