APA - Les mini-cars de transport en commun communément «gbaka» à Abidjan, paient en moyenne 11 000 FCFA de «faux frais» par jour, a révélé mercredi le ministre ivoirien des transports, Amadou Koné.
« Le secteur du transport urbain souffre de l'existence de faux frais de tout genre contre lesquels il faut lutter. En moyenne, les gbaka paient 11 000 FCFA de faux frais par jour», a-t-il déclaré, annonçant la création d'une autorité de régulation des transports «au plus tard» en janvier 2019.
Cette autorité, a souligné, le ministre, sera « quasiment indépendante ». M. Koné s'exprimait lors d'une cérémonie de restitution des travaux du Comité scientifique de la rencontre sectorielle dédiée au secteur des transports autour du thème, «contribution du dialogue public-privé pour la performance du secteur des transports ».
Cette rencontre initiée par le Comité de concertation Etat-secteur privé ( CCESP), a notamment pour objectif de renforcer le dialogue public-privé autour de la politique et des initiatives de développement du secteur des transports.
Poursuivant, le ministre des transports qui a déploré le phénomène des «gnambros» (syndicats percevant des taxes indus aux transporteurs) a soutenu que ces derniers « vont disparaître plus facilement quand on aura achevé les réformes».
De l'avis de M. Koné, pour venir à bout du phénomène des « gnambros», soit « on discute avec eux pour les démanteler, soit on utilise la force publique ».
Selon lui, il faut aller à la professionnalisation pour régler les problèmes du transport urbain. « Pour régler le phénomène des gnambros, le ministère de l'intérieur et de la sécurité a un plan. En ce qui nous concerne, c'est l'organisation du secteur. Chacun créé une gare là où il veut. Il faut qu'on s'accorde sur la procédure de création des gares et des lignes ».
Auparavant, les acteurs du transport routier, ont exposé au ministre, les problèmes qui entravent le développement de leur secteur. Au nombre des problèmes de ce secteur, Ibrahim Diaby, leur porte-parole, a énuméré entre autres, l'insuffisance de la réglementation du transport des hydrocarbures, les divergences sur l'appréciation de l'excès de vitesse et l'insuffisance des infrastructures de stationnement.
Avant M. Diaby, les acteurs des transports aérien, lagunaire et maritime, ont successivement présenté à la tutelle, lors de cette rencontre, les problèmes auxquels ils sont confrontés, suggérant dans la foulée des solutions.
LB/ls/APA
« Le secteur du transport urbain souffre de l'existence de faux frais de tout genre contre lesquels il faut lutter. En moyenne, les gbaka paient 11 000 FCFA de faux frais par jour», a-t-il déclaré, annonçant la création d'une autorité de régulation des transports «au plus tard» en janvier 2019.
Cette autorité, a souligné, le ministre, sera « quasiment indépendante ». M. Koné s'exprimait lors d'une cérémonie de restitution des travaux du Comité scientifique de la rencontre sectorielle dédiée au secteur des transports autour du thème, «contribution du dialogue public-privé pour la performance du secteur des transports ».
Cette rencontre initiée par le Comité de concertation Etat-secteur privé ( CCESP), a notamment pour objectif de renforcer le dialogue public-privé autour de la politique et des initiatives de développement du secteur des transports.
Poursuivant, le ministre des transports qui a déploré le phénomène des «gnambros» (syndicats percevant des taxes indus aux transporteurs) a soutenu que ces derniers « vont disparaître plus facilement quand on aura achevé les réformes».
De l'avis de M. Koné, pour venir à bout du phénomène des « gnambros», soit « on discute avec eux pour les démanteler, soit on utilise la force publique ».
Selon lui, il faut aller à la professionnalisation pour régler les problèmes du transport urbain. « Pour régler le phénomène des gnambros, le ministère de l'intérieur et de la sécurité a un plan. En ce qui nous concerne, c'est l'organisation du secteur. Chacun créé une gare là où il veut. Il faut qu'on s'accorde sur la procédure de création des gares et des lignes ».
Auparavant, les acteurs du transport routier, ont exposé au ministre, les problèmes qui entravent le développement de leur secteur. Au nombre des problèmes de ce secteur, Ibrahim Diaby, leur porte-parole, a énuméré entre autres, l'insuffisance de la réglementation du transport des hydrocarbures, les divergences sur l'appréciation de l'excès de vitesse et l'insuffisance des infrastructures de stationnement.
Avant M. Diaby, les acteurs des transports aérien, lagunaire et maritime, ont successivement présenté à la tutelle, lors de cette rencontre, les problèmes auxquels ils sont confrontés, suggérant dans la foulée des solutions.
LB/ls/APA