Sassandra – Dans le Sud-Ouest ivoirien, l’axe Sassandra - Gaoulou est devenu un lieu de prédilection des bandes armées, témoignent plusieurs victimes.
Selon les victimes, les coupeurs de route sévissent de jour comme de nuit entre le corridor de Sassandra et le village de Gaoulou, dans la commune de Sassandra.
Il y a deux jours, les instituteurs de l’EPP Djroplo, à quelques kilomètres après Gaoulou, ont été attaqués par un gang. En début de semaine, des usagers de cette route ont été attaqués, déshabillés et dépossédés des sommes d’argent qu’ils avaient sur eux.
Cette année, on compte deux personnes assassinées par les "coupeurs de route" dont un étudiant qui était venu voir ses parents et que les bandits avaient confondu à un producteur de cacao qu’ils guettaient.
Interrogé, Frédéric Gogognon, un fils du village de Gaoulou, précise même que les attaques sont presque quotidiennes et que les populations des villages de Missehi, de Gaoulou, de Djoroplo et d'autres campements riverains s’apprêtent à rencontrer le préfet pour lui demander de renforcer leur sécurité.
Tous les enseignants et infirmiers en fonction dans ce secteur menacent de se retirer si le préfet ne prend pas les mesures vigoureuses pour arrêter les braquages, a-t-il fait savoir.
(AIP)
iv/kkf/cmas
Selon les victimes, les coupeurs de route sévissent de jour comme de nuit entre le corridor de Sassandra et le village de Gaoulou, dans la commune de Sassandra.
Il y a deux jours, les instituteurs de l’EPP Djroplo, à quelques kilomètres après Gaoulou, ont été attaqués par un gang. En début de semaine, des usagers de cette route ont été attaqués, déshabillés et dépossédés des sommes d’argent qu’ils avaient sur eux.
Cette année, on compte deux personnes assassinées par les "coupeurs de route" dont un étudiant qui était venu voir ses parents et que les bandits avaient confondu à un producteur de cacao qu’ils guettaient.
Interrogé, Frédéric Gogognon, un fils du village de Gaoulou, précise même que les attaques sont presque quotidiennes et que les populations des villages de Missehi, de Gaoulou, de Djoroplo et d'autres campements riverains s’apprêtent à rencontrer le préfet pour lui demander de renforcer leur sécurité.
Tous les enseignants et infirmiers en fonction dans ce secteur menacent de se retirer si le préfet ne prend pas les mesures vigoureuses pour arrêter les braquages, a-t-il fait savoir.
(AIP)
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