Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’Ivoirienne Odomitchi Anikpo, développeur à Google, aux États-Unis, et présidente de ADEI Institute of technology, a annoncé samedi le lancement en juin 2019 à Abidjan d’un programme dédié aux startups, assorti d’un laboratoire d’innovation technologique.
La jeune développeur, Odomitchi Anikpo, s’exprimait par visio-conférence à l’occasion d’une remise de certificats de formation à Abidjan à quatre startups et six développeurs. Et ce, après un mois d’intenses travaux pratiques dans le cadre de la phase pilote de ce programme.
En vue du lancement officiel en 2019, l’Institut a conduit cette phase pilote dénommée ADEI - Elevate, durant laquelle des startups et des développeurs ont été encadrés et formés à la maîtrise de leurs projets ainsi qu’à l’apprentissage à un niveau professionnel du « coding ».
Selon Yaya Bamba, coordinateur des projets à ADEI Institute of technology, interrogé par APA, le programme commence en juin 2019 par une session pratique après cette phase pilote, aux fins de montrer l’intérêt du projet avant qu’il ne soit déployé.
« On va sûrement commencer par les programmes de formation, ensuite les programmes d’encadrement avant d’arriver au laboratoire technique », qui devrait permettre de faire des prototypes de projets des startups sélectionnées, a-t-il indiqué.
Ce programme vise à former des jeunes aux techniques nouvelles de développement et à permettre aux jeunes et aux entreprises détenant des projets à fort potentiel de développement de pouvoir avoir accès aux nouvelles technologies, a-t-il fait savoir.
Après le lancement de ce programme, dira-t-il, les jeunes startups pourront y participer. A travers ce laboratoire, l’organisation veut stimuler l’innovation, contribuer à développer des produits qui seront mis sur le marché, mais aussi amener les investisseurs à accompagner les startups.
ADEI Institute of Technology ambitionne de stimuler le développement socio-économique à travers la technologie, en renforçant l’écosystème entrepreneurial, à partir d’un programme d’encadrement des entrepreneurs, un programme de formation des jeunes et un laboratoire d’innovation.
L’écosystème entrepreneurial en Côte d’Ivoire connaît une croissance. Le pays qui compte « environ 500 startups numériques sur 20.000 PME (Petites et moyennes entreprises) », a mis sur pied une structure de coaching et d’accompagnement dénommée Agence Côte d’Ivoire PME.
Le pays compte encore peu de startups à taille critique. Selon des études, les entrepreneurs axent notamment leurs projets sur le court terme, dans l’optique de générer assez de revenus pour leurs familles. En outre, ces entreprises naissantes font face à un problème de financement.
L’on dénombre sur le continent africain, pour l’année 2018, quelque 442 tech hubs. Les pays francophones comme la RDC, la Côte d’Ivoire et le Togo, enregistrent une forte croissance de tech hubs. Sur le continent, sont en pôle position, l’Afrique du Sud, le Maroc, le Kenya et le Nigeria.
La présidente de ADEI Institute of technology, Odomitchi Anikpo, appartient à un groupe très restreint de grands développeurs aux États-Unis. A travers cet institut, cette jeune ivoirienne qui a fait ses classes en Côte d’Ivoire avant d’aller aux USA, veut redonner à son pays ce qu’elle a reçu.
AP/ls
La jeune développeur, Odomitchi Anikpo, s’exprimait par visio-conférence à l’occasion d’une remise de certificats de formation à Abidjan à quatre startups et six développeurs. Et ce, après un mois d’intenses travaux pratiques dans le cadre de la phase pilote de ce programme.
En vue du lancement officiel en 2019, l’Institut a conduit cette phase pilote dénommée ADEI - Elevate, durant laquelle des startups et des développeurs ont été encadrés et formés à la maîtrise de leurs projets ainsi qu’à l’apprentissage à un niveau professionnel du « coding ».
Selon Yaya Bamba, coordinateur des projets à ADEI Institute of technology, interrogé par APA, le programme commence en juin 2019 par une session pratique après cette phase pilote, aux fins de montrer l’intérêt du projet avant qu’il ne soit déployé.
« On va sûrement commencer par les programmes de formation, ensuite les programmes d’encadrement avant d’arriver au laboratoire technique », qui devrait permettre de faire des prototypes de projets des startups sélectionnées, a-t-il indiqué.
Ce programme vise à former des jeunes aux techniques nouvelles de développement et à permettre aux jeunes et aux entreprises détenant des projets à fort potentiel de développement de pouvoir avoir accès aux nouvelles technologies, a-t-il fait savoir.
Après le lancement de ce programme, dira-t-il, les jeunes startups pourront y participer. A travers ce laboratoire, l’organisation veut stimuler l’innovation, contribuer à développer des produits qui seront mis sur le marché, mais aussi amener les investisseurs à accompagner les startups.
ADEI Institute of Technology ambitionne de stimuler le développement socio-économique à travers la technologie, en renforçant l’écosystème entrepreneurial, à partir d’un programme d’encadrement des entrepreneurs, un programme de formation des jeunes et un laboratoire d’innovation.
L’écosystème entrepreneurial en Côte d’Ivoire connaît une croissance. Le pays qui compte « environ 500 startups numériques sur 20.000 PME (Petites et moyennes entreprises) », a mis sur pied une structure de coaching et d’accompagnement dénommée Agence Côte d’Ivoire PME.
Le pays compte encore peu de startups à taille critique. Selon des études, les entrepreneurs axent notamment leurs projets sur le court terme, dans l’optique de générer assez de revenus pour leurs familles. En outre, ces entreprises naissantes font face à un problème de financement.
L’on dénombre sur le continent africain, pour l’année 2018, quelque 442 tech hubs. Les pays francophones comme la RDC, la Côte d’Ivoire et le Togo, enregistrent une forte croissance de tech hubs. Sur le continent, sont en pôle position, l’Afrique du Sud, le Maroc, le Kenya et le Nigeria.
La présidente de ADEI Institute of technology, Odomitchi Anikpo, appartient à un groupe très restreint de grands développeurs aux États-Unis. A travers cet institut, cette jeune ivoirienne qui a fait ses classes en Côte d’Ivoire avant d’aller aux USA, veut redonner à son pays ce qu’elle a reçu.
AP/ls