Le samedi 15 décembre 2018 s’est tenue à l’Hôtel TIAMA d’Abidjan-plateau, la quatrième édition de la « conférence des Leaders » organisée par le Groupe Leaders d’Afrique sur le thème, « Secteur Privé et Développement, quels enjeux pour l’Afrique ? ».
Cette conférence a été prononcée par Monsieur Alain-Stephane FALLY, Project Manager Senior et Monsieur Paul-Eric BAHA BI, Juriste, Président du Groupe Leaders d’Afrique.
A travers les différents échanges, les Conférenciers ont démontré l’importance pour les pays africains de promouvoir le secteur privé dans toutes ses composantes.
Selon Monsieur Alain-Stephane FALLY, le secteur privé représente 2/3 des investissements réalisés sur le continent, 3/4 de la production de richesses et 90 % des opportunités d’emplois.
Il a par ailleurs cité l’ILE MAURICE et le RWANDA comme pays qui selon son analyse devraient être des exemples à suivre dans le cadre de la promotion du secteur privé.
Monsieur Paul-Eric BAHA BI, quant à lui à fait état de l’évolution Historique du secteur privé en Afrique.
Selon le conférencier, l’économie Africaine a connue trois grandes phases dans son évolution.
Une phase de croissance entre 1960 et 1980, une décroissance entre 1980 et 1990, pour renouer à nouveau avec la croissance entre 1990 et les années 2000.
La phase de décroissance observée dans les années 80 serait due à la détérioration des termes de l’échange qui s’est traduite par la chute des coûts des matières premières exportées par le continent Africain.
Cette situation aurait créé un déficit budgétaire au niveau de l’Economie Africaine, d’où l’endettement des états auprès des institutions financières internationales telle que le FMI et la Banque mondiale.
Dans le cadre de l’accompagnement des Etats africains en déficit budgétaire, les institutions financières internationales auraient proposé voire imposé des programmes d’Ajustement Structurels au cœur desquels se trouvait la privatisation d’une partie des structures étatiques à faible performance.
C’est ainsi que le secteur privé a été invité à jouer un rôle plus important dans l’Economie africaine.
Même si cette privatisation quasi-imposée par les bailleurs internationaux peut être diversement appréciée, l’intervention du secteur privé dans le tissu économique aurait, selon de conférencier, fortement contribué à la croissance qu’a connue l’économie Africaine entre les années 90 et les années 2000.
Toutefois, Monsieur Paul-Eric BAHA BI a relevé les difficultés auxquelles est confronté le secteur privé africain, entre autres, la fourniture en électricité, l’accès au financement, la fiscalité, la corruption et la stabilité sociale, sans quoi tous les efforts fournis par le secteur privé seraient vains.
Comme pistes de solutions, le Président du Groupe Leaders d’Afrique a proposé :
- Le développement des énergies renouvelables (telles que l’énergie solaire, ou l’énergie hydrauliques…) pour pallier les difficultés d’accès à électricité que rencontre certains pays africains comme le NIGERIA ou encore la SIERRA LEONE ;
- La dynamisation du secteur de la microfinance pour faciliter l’accès aux financements ;
- Le développement des infrastructures routières et ferroviaires pour faciliter l’acheminement des intrants ;
- La mise en place d’organes chargés de la bonne gouvernance comme c’est le cas en Côte d’Ivoire avec la Haute Autorité de la Bonne Gouvernance, chargée de la prévention et de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées ;
- La sécurisation des biens et des personnes sur le contient Africain.
La conférence des leaders 2018 a été l’occasion pour le Groupe Leaders d’Afrique de remercier encore une fois, Le Générale Akissi KOUAME, et Le Gouverneur du Rotary Marie Irène RICHMOND AHOUA, respectivement GREAT AFRICAN WOMAN LEADERS 2016 et 2017 pour leur engagement dans l’action sociale en Afrique.
Le prix du best Leader a été attribué à Madame ELODIE BALO pour son engagement sans faille en matière de leadership et d’actions sociales au sein du Groupe.
Groupe Leaders d’Afrique
Cette conférence a été prononcée par Monsieur Alain-Stephane FALLY, Project Manager Senior et Monsieur Paul-Eric BAHA BI, Juriste, Président du Groupe Leaders d’Afrique.
A travers les différents échanges, les Conférenciers ont démontré l’importance pour les pays africains de promouvoir le secteur privé dans toutes ses composantes.
Selon Monsieur Alain-Stephane FALLY, le secteur privé représente 2/3 des investissements réalisés sur le continent, 3/4 de la production de richesses et 90 % des opportunités d’emplois.
Il a par ailleurs cité l’ILE MAURICE et le RWANDA comme pays qui selon son analyse devraient être des exemples à suivre dans le cadre de la promotion du secteur privé.
Monsieur Paul-Eric BAHA BI, quant à lui à fait état de l’évolution Historique du secteur privé en Afrique.
Selon le conférencier, l’économie Africaine a connue trois grandes phases dans son évolution.
Une phase de croissance entre 1960 et 1980, une décroissance entre 1980 et 1990, pour renouer à nouveau avec la croissance entre 1990 et les années 2000.
La phase de décroissance observée dans les années 80 serait due à la détérioration des termes de l’échange qui s’est traduite par la chute des coûts des matières premières exportées par le continent Africain.
Cette situation aurait créé un déficit budgétaire au niveau de l’Economie Africaine, d’où l’endettement des états auprès des institutions financières internationales telle que le FMI et la Banque mondiale.
Dans le cadre de l’accompagnement des Etats africains en déficit budgétaire, les institutions financières internationales auraient proposé voire imposé des programmes d’Ajustement Structurels au cœur desquels se trouvait la privatisation d’une partie des structures étatiques à faible performance.
C’est ainsi que le secteur privé a été invité à jouer un rôle plus important dans l’Economie africaine.
Même si cette privatisation quasi-imposée par les bailleurs internationaux peut être diversement appréciée, l’intervention du secteur privé dans le tissu économique aurait, selon de conférencier, fortement contribué à la croissance qu’a connue l’économie Africaine entre les années 90 et les années 2000.
Toutefois, Monsieur Paul-Eric BAHA BI a relevé les difficultés auxquelles est confronté le secteur privé africain, entre autres, la fourniture en électricité, l’accès au financement, la fiscalité, la corruption et la stabilité sociale, sans quoi tous les efforts fournis par le secteur privé seraient vains.
Comme pistes de solutions, le Président du Groupe Leaders d’Afrique a proposé :
- Le développement des énergies renouvelables (telles que l’énergie solaire, ou l’énergie hydrauliques…) pour pallier les difficultés d’accès à électricité que rencontre certains pays africains comme le NIGERIA ou encore la SIERRA LEONE ;
- La dynamisation du secteur de la microfinance pour faciliter l’accès aux financements ;
- Le développement des infrastructures routières et ferroviaires pour faciliter l’acheminement des intrants ;
- La mise en place d’organes chargés de la bonne gouvernance comme c’est le cas en Côte d’Ivoire avec la Haute Autorité de la Bonne Gouvernance, chargée de la prévention et de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées ;
- La sécurisation des biens et des personnes sur le contient Africain.
La conférence des leaders 2018 a été l’occasion pour le Groupe Leaders d’Afrique de remercier encore une fois, Le Générale Akissi KOUAME, et Le Gouverneur du Rotary Marie Irène RICHMOND AHOUA, respectivement GREAT AFRICAN WOMAN LEADERS 2016 et 2017 pour leur engagement dans l’action sociale en Afrique.
Le prix du best Leader a été attribué à Madame ELODIE BALO pour son engagement sans faille en matière de leadership et d’actions sociales au sein du Groupe.
Groupe Leaders d’Afrique