Gnambro : terme malinké auquel il est attribué différentes significations.
Une signification retient que « gnan » renvoie à visage, face et « bro », à main; donc la force. La combinaison de ces mots donne « visage qui fait peur pour que tu paies ».
Une seconde signification attribue à ce terme la signification de « ma main ».
Dans tous les cas, les « gnambros » sont cette horde de “gros bras” qui rackettent dans les transports urbains d’Abidjan. Des personnes en conflit avec la loi. Des rabatteurs. Armés de bâtons, de poings américains, de lance-pierres, ou de “dents de caïman”, une sorte de pieux pour crever les roues des véhicules, ils sont la bête noire des conducteurs de wôrô-wôrô ou de gbaka.
À l’origine, il s’agissait d’une solution pour désengorger les gares, mais les « gnambros » font désormais régner la terreur sur le milieu du transport en commun.
Leur toile de « mafieux » est tellement bien tissée que les « gnambros » défient impunément les autorités. A croire qu’ils semblent bénéficier d’un ‘’sauf-conduit’’ qui leur donne le droit de ‘’lourbardiser’’ le secteur du transport ivoirien.
Avec les « gnambros », nous voilà de plain-pied dans les problèmes du secteur du transport en Côte d’Ivoire… Du transport routier au transport aérien, en passant par le transport fluvial, maritime et ferroviaire. « Gnambrotage » tous azimuts !
De fait, le transport dans notre pays est un domaine à fort potentiel pour notre économie…Mais un domaine miné par l’indiscipline, le racket et la corruption à ciel ouvert… «Grambrotiquement » !
Le secteur du transport routier et plus particulièrement celui du transport privé, connait de nombreux problèmes. Ce sont généralement des difficultés structurelles, organisationnelles et fonctionnelles. Elles sont aussi liées au racket, à la corruption à grande échelle, à la violence, au manque d’encadrement et de contrôle des différents acteurs du secteur. Rien que de la « gnambroterie » !
D’un côté, l’Etat interdit. De l’autre, les démembrements du même Etat prélèvent des taxes…des fois, sans aucune prestation en contreparties. Cacophonie «gnambrotique» !
Le transport fluvial n’offre guère un visage plus reluisant…
Les sociétés privées formelles se plaignent de la concurrence déloyale que leurs feraient les pinasses et les pinassiers. Ces derniers, informels, qualifiés de « wôrô-wôrô lagunaires », se disent légitimes car, non seulement répondraient à un besoin social, mais paieraient les taxes mises en place par l’Etat. Là aussi, palabres et incompréhensions « gnambrotales » !
Le secteur aérien présente, quant à lui, des compagnies en majorité déficitaires, des liaisons aériennes insuffisantes, des infrastructures vieillissantes et insuffisantes, et là encore, des problèmes de taxes et autres impositions à n’en point finir. Qui renchérissent les coûts du billet d’avion …Des taxes à forte odeur « gnambrophilique » !
Au niveau du transport ferroviaire, la dégradation avancée et la vétusté des structures, des infrastructures et des équipements (d’Abidjan à Ouagadougou puis à Niamey en passant par Bouaké) l’emportent sur la volonté des nouveaux dirigeants à faire de la performance.
De nouveaux projets de réhabilitation et d’extension ont donc été instruits…Avec des risques de « gnambrotisation » à l’horizon !
« Gnambros » par ci…« Gnambros » par-là ! Quel casse-tête !?
En perdre le nord ? Pas de si tôt et pas pour autant…
Malgré cette « gnambrogie », le Ministre Amadou KONE a le sommeil tranquille.
Lui, le géographe, qui, rapidement, a fait la cartographie des problèmes de son secteur. Dépistage « gnambrographique » !
L’homme peut également compter sur sa simplicité, sa détermination et son pragmatisme d’une part, et sur une expérience professionnelle qui lui permet d’apprécier à la fois la forme et le fond du milieu des transports en Côte d’Ivoire, d’autre part. Approche par «gnambrotude» !
Assainir le secteur du transport et repositionner la Côte d’Ivoire comme un hub en matière de transport dans la sous-région. Tel est l’objectif affiché dans le fond.
En un mot comme en mille, il s’agit de fermer la «gnambrothèque» !
Dans la forme, les rencontres, séminaires et autres ateliers ne se comptent plus, pour faire passer la vaste réforme dont le but est d’organiser et de moderniser ledit secteur afin de lui permettre de contribuer plus significativement au produit intérieur brut. « Antignabrotiquement » !
Dématérialisation des procédures du guichet unique, mise en place d’une prime à la casse, exigence du compteur dans les taxis, contrôle automobile par radar, vidéo-verbalisation, etc… afin que le secteur du transport apporte sa part à l’édification d’une économie performante. Que de chantiers ! De quoi développer la «gnambrophobie» !
TWINS 18 vous transporte dans les dédales de cette « gnabromania » et sur… les traces de….Amadou Koné.
Suivons le donc…
Bonne « gnambro » lecture et à très bientôt !
Par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en chef
Une signification retient que « gnan » renvoie à visage, face et « bro », à main; donc la force. La combinaison de ces mots donne « visage qui fait peur pour que tu paies ».
Une seconde signification attribue à ce terme la signification de « ma main ».
Dans tous les cas, les « gnambros » sont cette horde de “gros bras” qui rackettent dans les transports urbains d’Abidjan. Des personnes en conflit avec la loi. Des rabatteurs. Armés de bâtons, de poings américains, de lance-pierres, ou de “dents de caïman”, une sorte de pieux pour crever les roues des véhicules, ils sont la bête noire des conducteurs de wôrô-wôrô ou de gbaka.
À l’origine, il s’agissait d’une solution pour désengorger les gares, mais les « gnambros » font désormais régner la terreur sur le milieu du transport en commun.
Leur toile de « mafieux » est tellement bien tissée que les « gnambros » défient impunément les autorités. A croire qu’ils semblent bénéficier d’un ‘’sauf-conduit’’ qui leur donne le droit de ‘’lourbardiser’’ le secteur du transport ivoirien.
Avec les « gnambros », nous voilà de plain-pied dans les problèmes du secteur du transport en Côte d’Ivoire… Du transport routier au transport aérien, en passant par le transport fluvial, maritime et ferroviaire. « Gnambrotage » tous azimuts !
De fait, le transport dans notre pays est un domaine à fort potentiel pour notre économie…Mais un domaine miné par l’indiscipline, le racket et la corruption à ciel ouvert… «Grambrotiquement » !
Le secteur du transport routier et plus particulièrement celui du transport privé, connait de nombreux problèmes. Ce sont généralement des difficultés structurelles, organisationnelles et fonctionnelles. Elles sont aussi liées au racket, à la corruption à grande échelle, à la violence, au manque d’encadrement et de contrôle des différents acteurs du secteur. Rien que de la « gnambroterie » !
D’un côté, l’Etat interdit. De l’autre, les démembrements du même Etat prélèvent des taxes…des fois, sans aucune prestation en contreparties. Cacophonie «gnambrotique» !
Le transport fluvial n’offre guère un visage plus reluisant…
Les sociétés privées formelles se plaignent de la concurrence déloyale que leurs feraient les pinasses et les pinassiers. Ces derniers, informels, qualifiés de « wôrô-wôrô lagunaires », se disent légitimes car, non seulement répondraient à un besoin social, mais paieraient les taxes mises en place par l’Etat. Là aussi, palabres et incompréhensions « gnambrotales » !
Le secteur aérien présente, quant à lui, des compagnies en majorité déficitaires, des liaisons aériennes insuffisantes, des infrastructures vieillissantes et insuffisantes, et là encore, des problèmes de taxes et autres impositions à n’en point finir. Qui renchérissent les coûts du billet d’avion …Des taxes à forte odeur « gnambrophilique » !
Au niveau du transport ferroviaire, la dégradation avancée et la vétusté des structures, des infrastructures et des équipements (d’Abidjan à Ouagadougou puis à Niamey en passant par Bouaké) l’emportent sur la volonté des nouveaux dirigeants à faire de la performance.
De nouveaux projets de réhabilitation et d’extension ont donc été instruits…Avec des risques de « gnambrotisation » à l’horizon !
« Gnambros » par ci…« Gnambros » par-là ! Quel casse-tête !?
En perdre le nord ? Pas de si tôt et pas pour autant…
Malgré cette « gnambrogie », le Ministre Amadou KONE a le sommeil tranquille.
Lui, le géographe, qui, rapidement, a fait la cartographie des problèmes de son secteur. Dépistage « gnambrographique » !
L’homme peut également compter sur sa simplicité, sa détermination et son pragmatisme d’une part, et sur une expérience professionnelle qui lui permet d’apprécier à la fois la forme et le fond du milieu des transports en Côte d’Ivoire, d’autre part. Approche par «gnambrotude» !
Assainir le secteur du transport et repositionner la Côte d’Ivoire comme un hub en matière de transport dans la sous-région. Tel est l’objectif affiché dans le fond.
En un mot comme en mille, il s’agit de fermer la «gnambrothèque» !
Dans la forme, les rencontres, séminaires et autres ateliers ne se comptent plus, pour faire passer la vaste réforme dont le but est d’organiser et de moderniser ledit secteur afin de lui permettre de contribuer plus significativement au produit intérieur brut. « Antignabrotiquement » !
Dématérialisation des procédures du guichet unique, mise en place d’une prime à la casse, exigence du compteur dans les taxis, contrôle automobile par radar, vidéo-verbalisation, etc… afin que le secteur du transport apporte sa part à l’édification d’une économie performante. Que de chantiers ! De quoi développer la «gnambrophobie» !
TWINS 18 vous transporte dans les dédales de cette « gnabromania » et sur… les traces de….Amadou Koné.
Suivons le donc…
Bonne « gnambro » lecture et à très bientôt !
Par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en chef