Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, ne démissionnera pas comme le réclament certaines voix dont des « collègues députés » et «assumera jusqu’au bout» son mandat, selon une déclaration des députés membres du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI).
« Le président de l’Assemblée nationale assumera jusqu’au bout le mandat à lui confié (par le peuple) à travers ses représentants, sauf circonstance exceptionnelle ou cas de force majeure », affirment les députés membres du RACI, dans une déclaration lue par le député Issiaka Soumahoro, face à la presse mardi.
Selon la déclaration, signée par le président exécutif du RACI, Kanigui Soro, cet appel à la démission de Guillaume Soro intervient « dans la logique de création du Rhdp-Unifié (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix)», parti en préparation par la coalition au pouvoir. Des voix s’élèvent alors pour réclamer son départ « en cas de non adhésion au projet » de parti unifié.
L’appel à démission a été lancé par un député à l’occasion d’une conférence de presse du Comité d’organisation du Congrès constitutif du Rhdp, la coalition au pouvoir. Et ce, au cas où M. Soro ne s’associait pas au Parti Rhdp.
« Venant de la part d’un député, c’est une erreur grossière étant entendu que ce sont les députés qui votent la loi », a réagi Kanigui Soro. Pour le RACI, « cette attitude est visiblement symptomatique de l’ignorance de la loi fondamentale de l’Assemblée nationale ».
« Le président de l’Assemblée nationale est élu pour cinq ans et est à l’instar des députés de la Nation, dépositaire d’un mandat national et non partisan quoique soutenu pour son élection par le RHDP-Groupement politique et non le RHDP-Parti unifié », poursuit la déclaration.
M. Kanigui a révélé que 12 députés sont déjà inscrits au RACI et ont pris leurs cartes, avant d’ajouter que des consultations sont en cours. De son côté, l’honorable Loukimane Camara, a annoncé la création d’un groupe parlementaire du RACI, assurant qu’ils en ont atteint le nombre requis.
Le RACI, un mouvement politique qui a décidé de se muer en parti, a appelé en novembre 2018 Guillaume Soro, à se porter « candidat » pour la présidentielle de 2020, lors de son 5è conclave ordinaire, à Abidjan. Le conclave avait aussi décidé de la formation d’un groupe parlementaire.
Cette démarche semble aller en opposition avec la vision du Rhdp, la coalition au pouvoir, dont le président est Alassane Ouattara, le chef de l’Etat. La mouvance présidentielle a également annoncé la mise sur pied d‘un groupe parlementaire et la naissance du Parti unifié Rhdp le 26 janvier 2019.
Concernant la récente visite de Guillaume Soro à Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, les députés du RACI ont soutenu que cela obéit à sa « philosophie de paix ». Et, en tant que « médiateur » il tente de faire la réconciliation nationale.
« Nous soutiendrons Guillaume Soro parce qu’il est l’homme politique actuel qui sait dire non quand il le faut et qui sait dire oui aussi quand il le faut (…) nous l’encourageons dans cette action», a dit M. Kanigui Soro, qui a appelé « le peuple à prendre ses responsabilités pour prendre son destin en main ».
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, est le président d’honneur du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI). L’organisation tient en avril 2019 un congrès devant désormais remplacer le conclave, au cours duquel elle se prononcera sur les enjeux de l’actualité politique.
AP/ls/APA
« Le président de l’Assemblée nationale assumera jusqu’au bout le mandat à lui confié (par le peuple) à travers ses représentants, sauf circonstance exceptionnelle ou cas de force majeure », affirment les députés membres du RACI, dans une déclaration lue par le député Issiaka Soumahoro, face à la presse mardi.
Selon la déclaration, signée par le président exécutif du RACI, Kanigui Soro, cet appel à la démission de Guillaume Soro intervient « dans la logique de création du Rhdp-Unifié (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix)», parti en préparation par la coalition au pouvoir. Des voix s’élèvent alors pour réclamer son départ « en cas de non adhésion au projet » de parti unifié.
L’appel à démission a été lancé par un député à l’occasion d’une conférence de presse du Comité d’organisation du Congrès constitutif du Rhdp, la coalition au pouvoir. Et ce, au cas où M. Soro ne s’associait pas au Parti Rhdp.
« Venant de la part d’un député, c’est une erreur grossière étant entendu que ce sont les députés qui votent la loi », a réagi Kanigui Soro. Pour le RACI, « cette attitude est visiblement symptomatique de l’ignorance de la loi fondamentale de l’Assemblée nationale ».
« Le président de l’Assemblée nationale est élu pour cinq ans et est à l’instar des députés de la Nation, dépositaire d’un mandat national et non partisan quoique soutenu pour son élection par le RHDP-Groupement politique et non le RHDP-Parti unifié », poursuit la déclaration.
M. Kanigui a révélé que 12 députés sont déjà inscrits au RACI et ont pris leurs cartes, avant d’ajouter que des consultations sont en cours. De son côté, l’honorable Loukimane Camara, a annoncé la création d’un groupe parlementaire du RACI, assurant qu’ils en ont atteint le nombre requis.
Le RACI, un mouvement politique qui a décidé de se muer en parti, a appelé en novembre 2018 Guillaume Soro, à se porter « candidat » pour la présidentielle de 2020, lors de son 5è conclave ordinaire, à Abidjan. Le conclave avait aussi décidé de la formation d’un groupe parlementaire.
Cette démarche semble aller en opposition avec la vision du Rhdp, la coalition au pouvoir, dont le président est Alassane Ouattara, le chef de l’Etat. La mouvance présidentielle a également annoncé la mise sur pied d‘un groupe parlementaire et la naissance du Parti unifié Rhdp le 26 janvier 2019.
Concernant la récente visite de Guillaume Soro à Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, les députés du RACI ont soutenu que cela obéit à sa « philosophie de paix ». Et, en tant que « médiateur » il tente de faire la réconciliation nationale.
« Nous soutiendrons Guillaume Soro parce qu’il est l’homme politique actuel qui sait dire non quand il le faut et qui sait dire oui aussi quand il le faut (…) nous l’encourageons dans cette action», a dit M. Kanigui Soro, qui a appelé « le peuple à prendre ses responsabilités pour prendre son destin en main ».
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, est le président d’honneur du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI). L’organisation tient en avril 2019 un congrès devant désormais remplacer le conclave, au cours duquel elle se prononcera sur les enjeux de l’actualité politique.
AP/ls/APA