La campagne de commercialisation du café pour la période 2018-2019 s’ouvre le 24 décembre 2018, a annoncé mercredi à Abidjan le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné.
« Le lundi 24 décembre (2018), nous allons ouvrir la campagne », a dit Yves Brahima Koné, devant des acteurs de la filière et des journalistes, au cours d’une séance d’explication de la chute du prix garanti pour la période 2018-2019.
Il a fait savoir que « le marché international du café est extrêmement mauvais », avant d’ajouter « si on devrait tenir compte du marché », le prix du kilogramme pour l’équilibre de la filière café devrait être de 533 Fcfa.
Le gouvernement, dira-t-il, a consenti un « effort exceptionnel » pour porter le prix garanti à 700 Fcfa le kilogramme. Et ce, à la demande du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara pour une meilleure rémunération aux producteurs.
Cette chute du prix intervient en raison de deux facteurs. Le premier, relatif à une offre mondiale très élevée, avec une production record de près d’un million de tonnes pour le Vietnam et 680.000 tonnes pour l’Indonésie, et le second dû au dumping, a indiqué M. Koné.
« Nous constatons que ces concurrents majeurs font des décotes sur le prix jusqu’à 250 dollars/tonne soit environ 140 Fcfa le Kg », ce qui a créé la chute des cours, a fait observer le directeur général du Conseil café-cacao.
M. Koné Brahima a appelé, dans ce contexte, les producteurs et les acteurs de la filière café à respecter toutes les règles en vue du bon déroulement de la campagne de commercialisation pour la période 2018-2019.
Le prix garanti du café pour la campagne précédente en Côte d’Ivoire, troisième producteur africain, était de 750 Fcfa/Kg, soit une baisse de 50 Fcfa. Pour soutenir le prix de 700 Fcfa, l’Etat a consenti plus de 21 milliards Fcfa, selon M. Yves Brahima Koné.
AP/ls/APA
« Le lundi 24 décembre (2018), nous allons ouvrir la campagne », a dit Yves Brahima Koné, devant des acteurs de la filière et des journalistes, au cours d’une séance d’explication de la chute du prix garanti pour la période 2018-2019.
Il a fait savoir que « le marché international du café est extrêmement mauvais », avant d’ajouter « si on devrait tenir compte du marché », le prix du kilogramme pour l’équilibre de la filière café devrait être de 533 Fcfa.
Le gouvernement, dira-t-il, a consenti un « effort exceptionnel » pour porter le prix garanti à 700 Fcfa le kilogramme. Et ce, à la demande du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara pour une meilleure rémunération aux producteurs.
Cette chute du prix intervient en raison de deux facteurs. Le premier, relatif à une offre mondiale très élevée, avec une production record de près d’un million de tonnes pour le Vietnam et 680.000 tonnes pour l’Indonésie, et le second dû au dumping, a indiqué M. Koné.
« Nous constatons que ces concurrents majeurs font des décotes sur le prix jusqu’à 250 dollars/tonne soit environ 140 Fcfa le Kg », ce qui a créé la chute des cours, a fait observer le directeur général du Conseil café-cacao.
M. Koné Brahima a appelé, dans ce contexte, les producteurs et les acteurs de la filière café à respecter toutes les règles en vue du bon déroulement de la campagne de commercialisation pour la période 2018-2019.
Le prix garanti du café pour la campagne précédente en Côte d’Ivoire, troisième producteur africain, était de 750 Fcfa/Kg, soit une baisse de 50 Fcfa. Pour soutenir le prix de 700 Fcfa, l’Etat a consenti plus de 21 milliards Fcfa, selon M. Yves Brahima Koné.
AP/ls/APA