Un « atelier start-up », une plateforme de réflexion stratégique pour le développement des micro-entreprises et start-ups, a permis de réunir plusieurs cadres et chefs d’entreprises publiques et privées autour d’une table ronde pour faire un état de lieu général de la situation des PME en Côte d’Ivoire.
Il est indéniable, le rôle capital que jouent les Petites et moyennes entreprises (PME) dans le développement économique de la Côte d’Ivoire. Cependant, elles rencontrent de nombreuses difficultés (problème de financement, problème organisationnel, environnement des affaires).
C’est donc pour tenter de trouver des solutions que la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (fondation libérale allemande) a organisé un atelier de réflexion stratégique sur le développement des micro-entreprises et start-ups, le jeudi 13 décembre, à Abidjan-Marcory. Cet atelier a regroupé les acteurs étatiques et non étatiques en charge de l’entreprenariat et des Pme, mais aussi des incubateurs, des micro-finances.
"C’est donc un cadre de réflexion qui est mis en place pour voir ce qui a été fait et ce qui reste à faire (les contraintes, les difficultés) et comment ensemble on peut trouver des solutions pour faciliter le développement de ces entreprises: la question de la fiscalité et de l’accompagnement de ces entreprises", a souligné Magloire N’dehi, chargé de programmes à la Fondation Friedrich Naumann.
Dans le premier exposé sur le thème ‘’ Quel environnement et système d’éducation/formation pour favoriser la créativité, l’innovation pour le développement de l’entrepreneuriat ?’’, Dr Eddy Brice Gnapia (Enseignant chercheur à l’INPHB), a indiqué que l’entrepreneuriat ne doit pas être mais une option choisie au préalable.
De par son expérience personnelle, il a montré que bien qu’étant fonctionnaire, il a toujours eu un goût très poussé pour l’entrepreneuriat. J’ai créé ma première entreprise, quand j’étais au CP1" a-t-il révélé.
Un autre thème, ‘’Analyse de l’environnement de l’écosystème d’accompagnement et de développement des micro-entreprises et start-ups. Etat des lieux et propositions et perspectives’’, a été présenté par Jean-Patrick Ehouman de ShelsTheCode.
Selon lui, les PME en Côte d’Ivoire n’ont toujours l’information qu’il leur faut pour développer leur activité en fonction des conditions de facilité créées par l’Etat. « C’est l’information qui crée la richesse. Beaucoup de PME n’ont pas l’information sur les dispositions prises par le Gouvernement », a-t-il souligné. Ce pourquoi, il a invité l’Etat à créer un environnement favorable à travers une bonne politique de communication.
Le français, Franck Berthod, vice-président du Conseil d’orientation stratégique EIC corporation, a démontré dans sa communication dont le thème : "Au-delà des banques, quels financements innovants pour les micro-entreprises et start-ups: analyse et propositions alternatives", que les entreprises ont besoin de financement et d’accompagnement pour booster leurs activités.
Quant au chef de service compétitivité et guichet des services, à l’Agence Cote d’Ivoire PME, M. Jean Gosse qui a exposé sur ‘’la politique et environnement des micro-entreprises et startups" en Côte d’Ivoire’’, il existe, selon lui, un cadre juridique et institutionnel qui n’est toujours pas connu des PME, ce qui les oblige à demeurer dans l’informel.
Au terme de cet atelier start-up, une participante a témoigné de ce que cette formation fut une expérience enrichissante. "J’ai beaucoup appris. J’ai compris que les PME ont besoin de financement et surtout d’être accompagnées ", a déclaré Coulibaly Salimata de la Micro-cred.
JOB
Il est indéniable, le rôle capital que jouent les Petites et moyennes entreprises (PME) dans le développement économique de la Côte d’Ivoire. Cependant, elles rencontrent de nombreuses difficultés (problème de financement, problème organisationnel, environnement des affaires).
C’est donc pour tenter de trouver des solutions que la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (fondation libérale allemande) a organisé un atelier de réflexion stratégique sur le développement des micro-entreprises et start-ups, le jeudi 13 décembre, à Abidjan-Marcory. Cet atelier a regroupé les acteurs étatiques et non étatiques en charge de l’entreprenariat et des Pme, mais aussi des incubateurs, des micro-finances.
"C’est donc un cadre de réflexion qui est mis en place pour voir ce qui a été fait et ce qui reste à faire (les contraintes, les difficultés) et comment ensemble on peut trouver des solutions pour faciliter le développement de ces entreprises: la question de la fiscalité et de l’accompagnement de ces entreprises", a souligné Magloire N’dehi, chargé de programmes à la Fondation Friedrich Naumann.
Dans le premier exposé sur le thème ‘’ Quel environnement et système d’éducation/formation pour favoriser la créativité, l’innovation pour le développement de l’entrepreneuriat ?’’, Dr Eddy Brice Gnapia (Enseignant chercheur à l’INPHB), a indiqué que l’entrepreneuriat ne doit pas être mais une option choisie au préalable.
De par son expérience personnelle, il a montré que bien qu’étant fonctionnaire, il a toujours eu un goût très poussé pour l’entrepreneuriat. J’ai créé ma première entreprise, quand j’étais au CP1" a-t-il révélé.
Un autre thème, ‘’Analyse de l’environnement de l’écosystème d’accompagnement et de développement des micro-entreprises et start-ups. Etat des lieux et propositions et perspectives’’, a été présenté par Jean-Patrick Ehouman de ShelsTheCode.
Selon lui, les PME en Côte d’Ivoire n’ont toujours l’information qu’il leur faut pour développer leur activité en fonction des conditions de facilité créées par l’Etat. « C’est l’information qui crée la richesse. Beaucoup de PME n’ont pas l’information sur les dispositions prises par le Gouvernement », a-t-il souligné. Ce pourquoi, il a invité l’Etat à créer un environnement favorable à travers une bonne politique de communication.
Le français, Franck Berthod, vice-président du Conseil d’orientation stratégique EIC corporation, a démontré dans sa communication dont le thème : "Au-delà des banques, quels financements innovants pour les micro-entreprises et start-ups: analyse et propositions alternatives", que les entreprises ont besoin de financement et d’accompagnement pour booster leurs activités.
Quant au chef de service compétitivité et guichet des services, à l’Agence Cote d’Ivoire PME, M. Jean Gosse qui a exposé sur ‘’la politique et environnement des micro-entreprises et startups" en Côte d’Ivoire’’, il existe, selon lui, un cadre juridique et institutionnel qui n’est toujours pas connu des PME, ce qui les oblige à demeurer dans l’informel.
Au terme de cet atelier start-up, une participante a témoigné de ce que cette formation fut une expérience enrichissante. "J’ai beaucoup appris. J’ai compris que les PME ont besoin de financement et surtout d’être accompagnées ", a déclaré Coulibaly Salimata de la Micro-cred.
JOB