Les femmes du Rassemblement des houphouetiste pour la démocratie et la paix (Rhdp) de Grand Bassam ont organisé un point-presse, hier dimanche 23 décembre pour mettre la Cour suprême en garde. Leur présidente, Mme Simone Anoma, a lancé un cri du cœur : « Depuis que nous sommes à Bassam, c'est la première fois que nous vivons pareille situation. Un maire sortant battu deux fois qui refuse de partir. Nous sommes fatiguées. Nous n'accepterons plus de reprise ».
Mme Anoma s'est dit déçu de l'attitude du maire sortant qui manipule une partie des populations pour se maintenir à la mairie. « La mairie n'est pas sa propriété privée. Avant lui, il y a eu des maires, après lui il y en aura », a-t-elle déclaré. D'autres femmes, plus incisives, refusent catégoriquement l'idée d'une reprise. « Nous demandons aux juges de la Chambre administrative de la Cour suprême de réfléchir. Parce que nous nous mettrons toutes devant les bureaux de vote en cas de reprise. Et ce sont eux qui viendront voter », ont martelé, en chœur ces femmes. Elles estiment par ailleurs que la tension à Grand Bassam a considérablement ralenti les activités économiques. C'est pourquoi, elles ont interpellé aussi le gouvernement sur les risques d'affrontements à Grand Bassam si d'aventure une décision de reprise est actée. Par ailleurs, ces femmes du Rhdp annoncent des sit-in dans les prochains jours pour « déloger Ezaley de la mairie ».
Mme Anoma s'est dit déçu de l'attitude du maire sortant qui manipule une partie des populations pour se maintenir à la mairie. « La mairie n'est pas sa propriété privée. Avant lui, il y a eu des maires, après lui il y en aura », a-t-elle déclaré. D'autres femmes, plus incisives, refusent catégoriquement l'idée d'une reprise. « Nous demandons aux juges de la Chambre administrative de la Cour suprême de réfléchir. Parce que nous nous mettrons toutes devant les bureaux de vote en cas de reprise. Et ce sont eux qui viendront voter », ont martelé, en chœur ces femmes. Elles estiment par ailleurs que la tension à Grand Bassam a considérablement ralenti les activités économiques. C'est pourquoi, elles ont interpellé aussi le gouvernement sur les risques d'affrontements à Grand Bassam si d'aventure une décision de reprise est actée. Par ailleurs, ces femmes du Rhdp annoncent des sit-in dans les prochains jours pour « déloger Ezaley de la mairie ».